• À la Une: Donald Trump sur une rampe de lancement…

  • Jul 17 2024
  • Duración: 4 m
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À la Une: Donald Trump sur une rampe de lancement…  Por  arte de portada

À la Une: Donald Trump sur une rampe de lancement…

  • Resumen

  • Consécration pour le candidat républicain lors de la convention de son parti à Milwaukee : hier, ses concurrents à l’investiture lui ont en quelque sorte prêté allégeance…« Nikki Haley et Ron DeSantis ont mis de côté leurs querelles amères avec Donald Trump, pointe leWashington Post, en montant sur la scène de la Convention nationale républicaine pour affirmer qu’il était le seul compétent pour diriger le pays au cours des quatre prochaines années. Un moment de triomphe pour Donald Trump, qui a exprimé à nouveau son désir d’unir le pays, fracturé après la tentative d’assassinat dont il a été l’objet, et après une longue campagne au cours de laquelle, relève le Washington Post, il n’a pas fait finalement grand-chose pour élargir son attrait au-delà de sa base MAGA loyale. »Il n’empêche, « l’ancien président est en tête des sondages : il devance Joe Biden de plus de deux points. »Le mythe « sauveur-victime »Le New York Timess’interroge : « comment Trump est-il passé du rôle de “has been“ en disgrâce à celui d’homme providentiel qu’il était devenu avant même de réchapper à l’attentat de samedi dernier ? L’explication est simple, affirme le New York Times : le parti républicain a cessé d’être un parti politique normal en 2016 pour devenir un parti fondé sur le culte de la personnalité, moins intéressé par le fait de gagner des élections que par le fait de polir le mythe sauveur-victime de son leader charismatique. »A cela, s’ajoutent « les maladresses du camp démocrate », notamment « la promesse implicite non tenue de Joe Biden de faire un seul mandat. S’il s’en était tenu là, l’humiliation du débat du mois dernier lui aurait été épargnée et les démocrates ne seraient pas aussi découragés et divisés qu’ils le sont aujourd’hui. »Et le New York Times de rappeler « qu’à la veille de la pandémie de 2020, 45 % des Américains étaient satisfaits de la façon dont le pays était géré, le pourcentage le plus élevé depuis 15 ans. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 21 %. Cet écart explique à lui seul pourquoi Trump semble en route vers la victoire. »Prudence à l’étranger…« Les jeux sont-ils faits pour autant ? », s’interroge L’Orient-Le Jour à Beyrouth. « Les Américains ne sont évidemment guère les seuls à se le demander. » Et en tout cas, « on peut déceler, par-delà l’avalanche de messages de sympathie adressés au miraculé par les souverains et chefs d’État étrangers, le prudent souci de ne pas s’en faire inconsidérément un ennemi. Particulièrement significative est à cet égard la position de Volodymyr Zelenski, pointe le quotidien libanais, affirmant ne pas redouter une élection de Trump, se disant prêt à œuvrer de concert avec ce dernier, allant même jusqu’à souhaiter une présence russe au prochain sommet pour la paix en Ukraine. La même circonspection semble devoir entourer des dossiers aussi divers que l’OTAN, le duo russo-chinois, le nucléaire iranien, la guerre à Gaza et le climat. Il ne l’a pas fait exprès cette fois ; mais, conclut L’Orient-Le Jour, jamais l’habile spéculateur immobilier n’aura, avec un tel aplomb, investi à fond sur la planète. »Modération de façade…Enfin, attention, s’exclame El Pais à Madrid : si « la convention républicaine frétille à la perspective du retour de Trump à la Maison Blanche », et si « le leader républicain prêche désormais l'unité (…), certaines des propositions approuvées lors de la convention de Milwaukee - telles que la déportation massive d’immigrants - sont tout sauf modérées. L’orientation autoritaire de ses messages ne peut pas non plus être effacée du jour au lendemain. Son insistance, lundi, sur la persécution politique dont il serait l’objet encourage la tension qu’il prétend vouloir fuir. Enfin, remarque encore El Pais, le choix de J. D. Vance - le plus radical des favoris pour le poste, négationniste du climat et fervent défenseur du canular selon lequel l’élection de 2020 aurait été volée – ce choix de Vance comme candidat à la vice-présidence ne semble pas non plus être un signe de modération. Aujourd’hui, tout cela l’emporte sur la vague promesse d’un discours unificateur. Jusqu’à preuve du contraire, conclut le quotidien espagnol, Trump reste un danger pour la démocratie américaine et pour la stabilité internationale. »
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