• Australie: Big Red Bash, le festival de musique le plus isolé de la planète

  • Jul 6 2024
  • Duración: 3 m
  • Podcast

Australie: Big Red Bash, le festival de musique le plus isolé de la planète  Por  arte de portada

Australie: Big Red Bash, le festival de musique le plus isolé de la planète

  • Resumen

  • Pour assister au Big Red Bash, il faut se rendre en plein cœur de l’Australie, au pied du majestueux désert de Simpson, près d’une ville minuscule, Birdsville, qui n’est accessible que par la piste, sur plusieurs centaines de kilomètres. En cas de pluie, ladite ville peut se retrouver coupée du monde... ce qui est arrivé juste avant la dernière édition de ce festival de musique, le plus isolé de la planète.

    De nos envoyés spéciaux au Big Red Bash, Grégory Plesse et Léo Roussel,

    C'est en caravane ou en 4X4 que près de 8 000 festivaliers se sont rassemblés pour quatre jours de concerts en plein désert, du 2 au 4 juillet. Craig est venu en famille, il raconte son périple : ‬« Ça nous a pris trois jours pour venir ici. Près de 3 000 kilomètres depuis notre point de départ… » Un festival loin de tout. Pour le père de famille, c’était aussi une bonne occasion d’échapper aux tracas du quotidien : « Il n'y a pas de technologie ici, pas de réseau… Personne ne peut t’appeler ou te prendre la tête, c’est bien ! »

    La distance n’effraie pas les festivaliers, au contraire, elle fait partie de l’expérience, d’après Greg Donovan, l’organisateur du Big Red Bash : « C’est un festival qui attire des voyageurs intrépides. C’est vraiment le périple au cours duquel il faut traverser toutes ces petites villes… Ça fait autant partie de l’expérience que le festival en lui-même. »

    Pour ceux qui ont réussi à arriver au festival, ils ne sont tout de même pas arrivés au bout de leurs peines. Pour nos correspondants, Grégory Plesse et Léo Roussel, il leur aura fallu faire un détour de plus de 1 000 kilomètres à cause de la pluie qui a précédé cette onzième édition pour atteindre le festival. La pluie a transformé le site du festival en marre de boue géante. Mais il en faudrait plus pour décourager Robert, qui a fait 2 000 kilomètres en caravane depuis Melbourne pour venir : « On a automatiquement pris 15 centimètres avec toute la boue sous nos chaussures. C’était très dur de se déplacer. »

    Un festival pour des voyageurs intrépides qui séduit d'abord les seniors

    L’expérience séduit visiblement d’abord un public senior. Si quelques enfants accompagnent leurs parents, la moyenne d’âge sur le festival se situe entre 40 et 60 ans, et cela convient très bien à Robert, un participant : « Les festivals de musique dans les grandes villes sont pour les plus jeunes. Celui-là est pour les générations plus anciennes, ce n’est que de la musique australienne. »

    Par le passé, le festival a accueilli les plus grands, comme le groupe Midnight Oil. Cette année, la tête d’affiche est sans doute la chanteuse australienne la plus connue en France : Tina Arena. Elle aussi est impressionnée par les efforts déployés par le public venu l’écouter : ‬« Ça me touche, l’effort que les gens font pour venir, pour faire un trajet, pour venir voir un spectacle… C’est précieux. »

    En effet, s'il fut difficile d'arriver au festival, repartir n’a pas été plus aisé. De nombreux festivaliers ont pris la route très tôt le dernier jour du festival, pour éviter la pluie annoncée... en attendant de revenir, l’année prochaine.

    À écouter aussiTina Arena, toujours plus haut

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