Episodios

  • Energies renouvelables, ce qui freine leur déploiement
    Oct 20 2023
    A l’heure où je termine ce programme, le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, publie son sixième rapport de synthèse. Après dix mille pages et huit ans de travail, il rappelle que les gaz à effet de serre dus aux activités humaines sont toujours en augmentation sur notre planète. Ils ont, selon le groupe de recherche, fait grimper de plus d’un degré la température de la surface du globe par rapport à la période pré-industrielle. C’est une hausse sans précédent. Elle devrait se poursuivre jusqu’à plus un degré et demi d’ici à 2030, et continuer d’entraîner des vagues de chaleur, des précipitations extrêmes, des sécheresses, des changements de comportement de certaines espèces... Nous avons parlé des gaz à effet de serre dans les deux premiers épisodes de ce programme. Pour limiter le réchauffement climatique, le GIEC conseille de réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre. Cela va obliger nos pays à sortir des énergies fossiles ; à afficher une plus grande sobriété et efficacité énergétique ; à miser davantage sur les énergies renouvelables. Le réchauffement climatique, et ce qu’il implique pour notre bien-être et celui de notre planète, est « une menace », avertit le GIEC. « Le déni n’est plus possible », selon les experts. C’est justement d’énergies renouvelables dont nous parlons dans le dernier numéro de cette première série d’Autour de la terre. Avec Anne Rihiail et Vincent-Jacques Le Seigneur, respectivement directrice et fondatrice du bureau d’études AERE et président d’Observeur, l’observatoire qui suit les énergies renouvelables en Europe depuis trente ans, nous faisons le point sur ces énergies et leur emploi au quotidien. Les énergies renouvelables sont nombreuses. Certaines sont très exploitées, d’autres beaucoup moins. Mais qu’est-ce qui donc freine autant leur déploiement, alors qu’elles nous permettraient d’avoir moins chaud en été ; de ne pas ou moins connaître de restriction d’eau en période estivale ; de ne pas ou moins voir nos forêts dévorées par le feu et nos campagnes avalées par les crues ? Nos deux spécialistes nous éclairent sur les interrogations qui entourent les énergies renouvelables. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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    15 m
  • Transports, quelles conséquences pour notre planète : épisode 2
    Oct 13 2023
    Les experts sont unanimes : les transports ont des conséquences inexorables sur notre planète. Ils l’impactent à différents stades : de la production à la mise hors service ; et à différents niveaux : local, régional voire global. Les risques inhérents aux transports sont principalement liés à leur production, donc, mais aussi à la transformation, à l’utilisation des ressources énergétiques et aux émissions atmosphériques qui y sont associées. Cela se traduit, sur le terrain, par une acidification des sols et des végétaux, une diminution de la couche d’ozone, un réchauffement climatique... Ces contraintes font réagir les scientifiques, les politiques et le grand public. C’est de ses conséquences, celles des transports sur notre planète, dont nous parlons ici. Quand on pense aux nuisances des transports, on pense à celles qui sont générées par les transports routiers. A raison, puisque ce sont les plus invasives pour notre organisme. L’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, a classé, il y a une dizaine d’années, la pollution de l’air extérieur et ses particules comme « cancérogènes certain pour l’homme ». L’organisation a déclaré les polluants atmosphériques, plus précisément les particules, comme « enjeu sanitaire majeur ». L’OMS a évalué à plus six pourcents les risques de décès prématurés à cause des particules atmosphériques. La moitié de ces décès seraient dus aux émissions du trafic routier. Ce n’est pas tout : selon les scientifiques, les transports routiers augmenteraient les risques de pathologies cardiorespiratoires, et ils influeraient sur la reproduction, le développement fœtal et neurologique. C’est toute notre planète qui subit les affres des transports routiers. Ici, nous parlons plus spécifiquement de la France. Nous dressons un panorama des conséquences de nos transports sur la planète, et des solutions que nous mettons en place pour les limiter. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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    15 m
  • Transports, quelles conséquences pour notre planète : épisode 1
    Oct 6 2023
    Les experts sont unanimes : les transports ont des conséquences inexorables sur notre planète. Ils l’impactent à différents stades : de la production à la mise hors service ; et à différents niveaux : local, régional voire global. Les risques inhérents aux transports sont principalement liés à leur production, donc, mais aussi à la transformation, à l’utilisation des ressources énergétiques et aux émissions atmosphériques qui y sont associées. Cela se traduit, sur le terrain, par une acidification des sols et des végétaux, une diminution de la couche d’ozone, un réchauffement climatique... Ces contraintes font réagir les scientifiques, les politiques et le grand public. C’est de ses conséquences, celles des transports sur notre planète, dont nous parlons ici.
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    15 m
  • Sécheresse, quand tu nous guettes : épisode2
    Sep 29 2023
    La sécheresse de l’été 2022, en France, a eu le don de réactiver les consciences. Pourtant, les étés secs, avec leurs pénuries d’eau et leurs incendies, ne sont pas nouveaux. Il y avait eu 2003, et encore avant, 1976. Ils n’étaient pas si loin que cela de nous quand même, pour que nous les ayons à ce point oubliés. Hervé Douville est un scientifique du Centre national de recherches météorologiques, plus communément appelé CNRM. Il s’est d’abord intéressé à la compréhension de la variabilité naturelle du climat et à sa prévisibilité. Et, depuis plusieurs années, il se concentre sur le changement climatique d’origine entropique, autrement dit causé par l’homme, particulièrement sur ses conséquences sur le cycle de l’eau et ses événements extrêmes associés. A ce titre, il a fait parti des auteurs-coordinateurs d’un rapport pour le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui a traité des changements du cycle de l’eau. Avec ce spécialiste du changement climatique, nous revenons sur le phénomène des sécheresses, plus spécifiquement sur ce qui en découle. Nous évoquons les mesures à prendre pour ne pas connaître de catastrophes d’approvisionnement en eau dans les années à venir. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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    15 m
  • Sécheresse, quand tu nous guettes : épisode1
    Sep 22 2023
    La sécheresse de l’été 2022, en France, a eu le don de réactiver les consciences. Pourtant, les étés secs, avec leurs pénuries d’eau et leurs incendies, ne sont pas nouveaux. Il y avait eu 2003, et encore avant, 1976. Ils n’étaient pas si loin que cela de nous quand même, pour que nous les ayons à ce point oubliés. Hervé Douville est un scientifique du Centre national de recherches météorologiques, plus communément appelé CNRM. Il s’est d’abord intéressé à la compréhension de la variabilité naturelle du climat et à sa prévisibilité. Et, depuis plusieurs années, il se concentre sur le changement climatique d’origine entropique, autrement dit causé par l’homme, particulièrement sur ses conséquences sur le cycle de l’eau et ses événements extrêmes associés. A ce titre, il a fait parti des auteurs-coordinateurs d’un rapport pour le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui a traité des changements du cycle de l’eau. Avec ce spécialiste du changement climatique, nous revenons sur le phénomène des sécheresses, plus spécifiquement sur ce qui en découle. Nous évoquons les mesures à prendre pour ne pas connaître de catastrophes d’approvisionnement en eau dans les années à venir. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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    15 m
  • La biodiversité menacée : épisode2
    Sep 15 2023
    La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète. Nous autres, les humains, faisons partie de la biodiversité, au même titre que les fleurs, les oiseaux, les insectes... La France est riche de biodiversité. Elle dispose d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux répartis sur tout le globe. Notre pays possède près de 10 % des surfaces de récifs coralliens de la planète. Nous sommes l’un des rares Etats européens à disposer d’écosystèmes tropicaux, comme la forêt guyanaise. Nous sommes présents sur cinq des trente-six points chauds de la biodiversité mondiale. La France métropolitaine couvre quatre des cinq grandes régions biogéographiques européennes et plus de 80 % des écosystèmes de notre vieux continent. Ces bons chiffres devraient laisser entrevoir de beaux horizons à notre biodiversité. Les sommets et les grandes réunions ne manquent pas pour la préserver. Il en ressort de grandes intentions et de bonnes idées. Elles ne sont hélas pas vraiment suivies d’effets. C’est ce que constatent et nous font partager ceux que je suis allé interroger en région nantaise, en bordure d’Erdre et de Sèvre, pour cet épisode et le suivant de votre programme Autour de la Terre. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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    15 m
  • La biodiversité menacée : épisode1
    Sep 8 2023
    La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète. Nous autres, les humains, faisons partie de la biodiversité, au même titre que les fleurs, les oiseaux, les insectes... La France est riche de biodiversité. Elle dispose d’un ensemble d’écosystèmes marins et littoraux répartis sur tout le globe. Notre pays possède près de 10 % des surfaces de récifs coralliens de la planète. Nous sommes l’un des rares Etats européens à disposer d’écosystèmes tropicaux, comme la forêt guyanaise. Nous sommes présents sur cinq des trente-six points chauds de la biodiversité mondiale. La France métropolitaine couvre quatre des cinq grandes régions biogéographiques européennes et plus de 80 % des écosystèmes de notre vieux continent. Ces bons chiffres devraient laisser entrevoir de beaux horizons à notre biodiversité. Les sommets et les grandes réunions ne manquent pas pour la préserver. Il en ressort de grandes intentions et de bonnes idées. Elles ne sont hélas pas vraiment suivies d’effets. C’est ce que constatent et nous font partager ceux que je suis allé interroger en région nantaise, en bordure d’Erdre et de Sèvre, pour cet épisode et le suivant de votre programme Autour de la Terre. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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    15 m
  • La vie sous la terre : épisode 2
    Sep 1 2023
    On ne peut pas dire que le sol, plus exactement le sous-sol, ait bonne réputation. C’est un endroit qui renferme nos déchets, ainsi que les gaz de l’atmosphère en cours de transformation, comme l’azote et l’oxygène. La couleur foncée du sol ne plaide pas non plus en sa faveur, alors qu’elle n’est que le fait de la décomposition de sa matière organique, c’est-à-dire des feuilles, des animaux, des morceaux de caillou ou de bois, des particules de limon ou d’argile… Le sol et le sous-sol sont des milieux en perpétuel mouvement écologique. Il y a une vraie vie sous la terre. Elle est un peu moins dense que sous la mer. Il n’empêche que sous nos pieds, se déroule un tas d’activités physiques et chimiques. Plus de 70 % des microbes qui sont issus de la terre viennent de ses entrailles. Pour un hectare de terre de chez nous, on recense cinq tonnes de bactéries et de champignons, cinq tonnes de racines et une tonne et demie d’animaux. Le dessous de la terre, comme le dessous de la mer, est un bouillon de culture. C’est de ce bouillon, donc de la vie sous la terre, dont nous parlons encore dans ce numéro. Nous sommes toujours en compagnie de deux spécialistes du milieu sous terrain : Marc-André Selosse, biologiste et professeur au Muséum national d’histoires naturelles de Paris ; et Michel Winein, membre de la commission nationale environnement au sein de la Fédération française de spéléologie. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.
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    15 m