Episodios

  • Pourquoi les tests de QI ont-ils été détournés ?
    Aug 30 2024

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    Les tests chargés d'évaluer l'intelligence d'un individu ont été élaborés en 1905 par le pédagogue français Alfred Binet et ses collaborateurs. Ces tests de QI (Quotient intellectuel), qui étaient censés déterminer l'"âge mental" de l'enfant, ont été élaborés à la duite d'une demande du Ministère de l'Instruction publique, comme on l'appelait alors.


    À la suite des lois de 1881-1882, qui rendent l'école primaire obligatoire et gratuite, les autorités éducatives se sont aperçues que tous les enfants n'étaient pas en mesure de suivre l'enseignement prévu pour eux.


    Le Ministère souhaitait donc disposer d'une mesure objective des capacités intellectuelles de chacun d'entre eux, de manière à pouvoir créer des classes spécifiques, destinées à accueillir les enfants les plus en difficulté.


    Le but était donc de repérer ces élèves, grâce à ces tests de QI, de manière à leur dispenser des cours adapté et un soutien approprié.


    Ces tests ont fait l'objet de certaines critiques. C'est ainsi que leur concepteur, qui prétendait ne mesurer que le processus intellectuel, et non les connaissances, s'appuyait tout de même sur certains acquis pour construire ses tests.


    Une tout autre utilisation


    Les tests de QI, cependant, ont parfois été utilisés à d'autres fins, bien moins avouables. En effet, aux États-Unis, ou dans certaines provinces de Canada, à la fin des années 1920, des personnes ayant eu de faibles résultats aux tests de QI étaient obligées de se soumettre à des programmes de stérilisation forcée.


    On connaît au moins le cas d'une personne qui, ayant poursuivi les autorités canadiennes à cette occasion, a obtenu gain de cause.


    Cette instrumentalisation, à des fins eugénistes, des tests de QI, n'est pas la seule dérive constatée. En effet, certains auteurs ont constaté que les représentants de certaines minorités, comme les Noirs, avaient parfois des résultats plus médiocres aux tests de QI.


    Ils ont alors expliqué ces différences de scores, entre les uns et les autres, par des raisons, souvent fondées sur la génétique, qui ont paru racistes à certains observateurs. Pout ces derniers, ces écarts s'expliquaient surtout par la nature de l'environnement social.


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    2 m
  • Comment des pigeons ont aidé l'agence Reuters ?
    Aug 29 2024

    L'agence Reuters est, aujourd'hui encore, l'une des plus importantes agences de presse. Présente dans plus de 90 pays, elle emploie près de 50.000 personnes, dont 2.500 journalistes.


    Elle est fondée en 1851 par Paul Julius Reuter. Né en Allemagne en 1816, ce fils de rabbin travaille d'abord dans une banque fondée par l'un de ses oncles, ouvre une librairie puis fonde un journal, sans plus de succès.


    Après toutes ces tentatives infructueuses, il débarque à Paris en 1848. Il y rencontre Charles Havas, qui a fondé, dès 1835, l'agence de presse du même nom. La collaboration entre les deux hommes ne dure qu'un an.


    Un départ vers l'Allemagne


    Si Reuter ne reste pas longtemps chez Havas, c'est qu'il ambitionne de fonder sa propre agence de presse. C'est chose faite dès 1849. Mais l'agence ouverte à Paris, qui transmet des nouvelles internationales aux journaux français, doit fermer au bout de quelques mois. Étant étranger, en effet, Reuter ne peut exercer une telle activité.


    Il quitte alors la France pour se rendre à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, où il fonde une nouvelle agence. Un choix qui ne doit rien au hasard. En effet, c'est dans cette ville que se trouve le terminal du réseau télégraphique en provenance d'Allemagne.


    Reuter sera donc bien placé pour recevoir un flot d'informations, qu'il pourra ensuite diffuser en Belgique et en France.


    Des pigeons voyageurs à la rescousse


    Il se trouve cependant confronté à un sérieux problème. Il n'existe pas de télégraphe entre Aix-la-Chapelle et Bruxelles. Dès lors, comment acheminer les nouvelles vers la capitale belge et, de là, en direction de Berlin et Paris ?


    Reuter trouve alors une solution ingénieuse : il utilise des pigeons voyageurs. À vrai dire, le recours à ces oiseaux n'était pas nouveau, puisque Charles Havas y avait déjà pensé.


    Reuter réunit donc 200 pigeons qui, se déplaçant plus vite que les trains postaux, lui transmettent les nouvelles plus rapidement. Il prend donc connaissance de ces informations avant ses collègues, ce qui assure un avantage décisif à son agence.


    Mais la chance l'abandonne dès 1851, date à laquelle le télégraphe est posé sur cette ligne.


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    2 m
  • Pourquoi dit-on un « transat » et « mener en bateau » ?
    Aug 28 2024

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    Dans le jardin ou sur la plage, le "transat" est une chaise longue très appréciée des amoureux du farniente. Mais d'où tient-elle son nom ?


    Transat est le diminutif de "transatlantique". On désignait ainsi les grands paquebots qui, voilà quelques décennies, sillonnaient les mers du globe. On prit l'habitude d'appeler "transatlantiques" les "chaises de pont" sur lesquelles pouvaient se délasser les passagers.


    Elles étaient faites de bois et de rotin et pourvues d'accoudoirs et de repose-pieds. Au moment de l'instauration des congés payés, en 1936, les Français découvrent ces chaises longues et les adoptent.


    Le nom comme la chaise elle-même sont un peu simplifiés. L'appellation d'origine étant un peu longue, on l'abrège bientôt en "transat". Quant au rotin, il est remplacé par de la toile, accoudoirs et repose-pieds disparaissant de la plupart des modèles.


    L'un des premiers à utiliser cette abréviation, plus facile à retenir, serait André Gide, qui l'écrit dans son journal dès 1943.


    Un jeu de dupes


    Si quelqu'un essaie de vous tromper, vous direz volontiers qu'il vous "mène en bateau". Contrairement à ce qu'on pourrait croire, cette expression n'a rien à voir avec les marins et la navigation.


    Elle est fort ancienne puisqu'elle remonte au Moyen-Âge. On rencontrait alors, sur les places et les parvis des églises, des bateleurs, qui essayaient d'attirer les passants.


    Grâces à des tours de leur façon, ces gens adroits parvenaient à duper les badauds. Un peu comme les joueurs de bonneteau qui, aujourd'hui encore, trompent les gens en manipulant des cartes sous leurs yeux.


    Or, on a fini par confondre "bateleur" avec "batelier", qui désigne le propriétaire d'un bateau fluvial. Du batelier au bateau, il n'y avait plus qu'un pas. Dès lors, quand quelqu'un se faisait duper, on disait qu'il était "mené en bateau". L'expression n'a pas tardé à s'imposer dans l'usage.


    Il existe une variante, "monter un bateau", mais qui n'a pas tout à fait le même sens. Elle désigne en effet la préparation d'une entreprise frauduleuse ou d'une "arnaque". Elle comporte donc toujours une idée de tromperie.


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    2 m
  • Les éléphants ont-ils vraiment peur des souris ?
    Aug 27 2024

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    Vous avez certainement entendu dire que les éléphants ont peur des souris. S'agit-il seulement d'une légende ou cette affirmation comporte-t-elle une part de vérité ?


    Si ce petit rongeur est dangereux pour le pachyderme, c'est qu'il serait en mesure de s'introduire dans sa trompe, jusqu'à le rendre fou. Si une souris pouvait entrer dans la trompe d'un éléphant, ce qui reste à prouver, celui-ci n'aurait aucun mal, a priori, à s'en débarrasser.


    Et le pachyderme qui, grâce à sa trompe, possède un excellent odorat, n'aurait aucun mal à détecter une souris et à s'en éloigner aussitôt, s'il en éprouvait le besoin. Et On ne voit pas pourquoi un animal aussi massif aurait peur d'un rongeur qui, vu à son échelle, paraît vraiment minuscule.


    Une légende à l'origine inconnue


    Certains ont cependant pensé que la mauvaise vue de l'éléphant pouvait lui faire prendre une souris pour ce qu'elle n'est pas. Une récente vidéo montre en effet que des éléphants, croisant une souris, changent légèrement de chemin.


    Mais ils ne semblent pas effrayés pour autant. Si c'était le cas, ils reculeraient ou déploieraient leurs immenses oreilles. Ce qu'ils ne font pas. Ils sont simplement un peu gênés dans leur progression.


    D'ailleurs d'autres expériences ont montré que des éléphants, mis en présence de souris, ne s'en souciaient pas autrement.


    Mais, s'il s'agit d'une légende, d'où peut-elle provenir ? On sait en tous cas que cette croyance populaire remonte très loin dans le temps, puisque les Grecs anciens parlaient déjà de l'antinomie entre l'éléphant et la souris.


    Cette légende aurait-elle un rapport avec l'histoire du dieu indien à tête d'éléphant Ganesh, qui chevauche une souris gigantesque nommée Mushika ? On ne saurait le dire.


    En tous cas, s'il ne semble pas que l'éléphant soit effarouché par les souris, il paraît craindre certains animaux encore plus petits qu'elles. En effet, les éléphants sont très perturbés par le bourdonnement des abeilles.


    Ainsi, ils ne s'approchent pas des acacias, qui sont très appréciés de ces insectes. Ils fuient aussi les fourmis, qui peuvent s'infiltrer dans leur trompe.


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    2 m
  • Peut-on vendre des champignons ramassés dans la forêt ?
    Aug 26 2024

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    Les dimanches d'automne, la cueillette des champignons est un loisir pratiqué par de nombreux promeneurs. Et il permet d'alimenter la table familiale en produits délectables.


    En effet, la cueillette est autorisée, du moins dans les forêts domaniales, mais jusqu'à une certaine limite. Elle est évaluée à l'équivalent d'un seau de champignons par famille.


    Il faut donc se limiter à une cueillette clairement destinée à la consommation familiale. Elle ne doit donc pas excéder une contenance d'environ 5 litres. Si vous en ramassez davantage, vous vous exposez, en cas de contrôle, à des amendes.


    Mais pouvez-vous vendre ces champignons à des particuliers ou à des restaurants par exemple ? On le sait, les champignons sont des produits savoureux et recherchés, qui se négocient à des prix assez élevés.


    Aussi ne peut-on vendre de champignons ramassés dans la forêt sans respecter certaines conditions.


    Une vente soumise au respect de certaines conditions


    D'une manière générale, vous n'avez pas le droit de vendre des champignons dans une forêt appartenant à l''État ou à une collectivité territoriale. Dans une forêt domaniale, la mise en vente des champignons ramassés ne peut être envisagée, dans tous les cas, qu'avec l'accord explicite de l'Office national des forêts (ONF).


    Par contre, rien ne vous empêche de vendre le produit de votre cueillette si la forêt dans laquelle vous avez trouvé les champignons vous appartient. Il sera cependant nécessaire de déclarer les revenus tirés de cette vente à l'administration fiscale.


    Il sera alors préférable d'encadrer cette activité par la création d'une auto-entreprise, ou de toute autre structure comparable.


    Vous pourrez aussi écouler votre récolte si le propriétaire de la forêt vous autorise à

    ramasser des champignons sur ses terres et même à les vendre. Pour vous mettre à

    l'abri de toute contestation, il vaut mieux solliciter une autorisation écrite.


    Il faut enfin rappeler que le propriétaire de la forêt n'est pas obligé de la clôturer

    pour faire valoir son droit sur la propriété du sol et donc des champignons. Il n'est pas tenu non plus d'en interdire la cueillette par des panneaux.


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    2 m
  • Existe-t-il des interdits alimentaires dans le christianisme ?
    Aug 23 2024

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    De nombreuses religions, comme l'islam ou le judaïsme, imposent des interdits alimentaires à leurs fidèles. Ce type de prescriptions semble moins répandu dans le christianisme.


    Elles existent cependant, du moins jusqu'à la fin de la période médiévale. Ainsi, des textes normatifs et des conciles proscrivent la viande non saignée. Un tel interdit n'est pas seulement destiné à ménager les juifs convertis, il s'impose par lui-même aux chrétiens.


    Dans les débuts du christianisme, et jusqu'au Moyen-Age, le chrétien doit respecter d'autres interdits alimentaires. Ainsi doit-il s'abstenir de consommer la viande d'un animal non tué par l'homme ou sacrifié sur un autel païen.


    De même, il est interdit, du moins en principe, de manger des aliments souillés par des animaux. Certains d'entre eux sont d'ailleurs considérés, pour des raisons variées, comme impurs.


    Il s'agit par exemple de la corneille, du castor ou encore de la cigogne, dont un chrétien ne saurait consommer la chair sans désobéir aux autorités religieuses.


    Le rôle de l'abstinence alimentaire


    Ce qui frappe cependant, dans le rapport du christianisme à la nourriture, ce n'est pas tant l'édiction de stricts interdits alimentaires que la surveillance de la quantité de nourriture absorbée.


    En effet, l'Église assimile la gourmandise, et plus encore la goinfrerie, à des péchés

    majeurs. Ce plaisir des sens est associé à la volupté et à la luxure. Aussi le chrétien doit-il lutter contre ces déviations et faire triompher l'esprit sur la chair.


    Pour y parvenir, il doit s'imposer des périodes d'abstinence et de jeûne. L'Église leur

    réserve ainsi certains moments dans l'année, comme le Carême ou l'Avent, ou dans la

    semaine, le vendredi étant considéré comme un jour d'abstinence alimentaire.


    Dans la période contemporaine, et notamment depuis le concile Vatican II (1962-1965),

    ces règles se sont beaucoup assouplies. Ainsi, l'obligation de l'abstinence du vendredi a-t-elle été levée, en 1966, par une décision du Pape.


    De même, les chrétiens sont invités aujourd'hui à respecter un jeûne plus rigoureux, durant le Carême, seulement à deux occasions, le mercredi des Cendres, qui en marque le début, et le Vendredi saint.


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    2 m
  • Peut-on refuser d'être juré ?
    Aug 22 2024

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    En France, les citoyens jouent un rôle important dans la justice de leur pays. Ainsi, certains d'entre eux, qu'on appelle des jurés, font partie intégrante de la Cour d'assises, une juridiction répressive chargée de juger les crimes.


    Les jurés sont tirés au sort sur les listes électorales. La défense ou le ministère public peuvent les récuser. S'ils sont acceptés, ils assistent aux audiences du procès, au cours duquel ils peuvent poser des questions.


    Les audiences terminées, les jurés se retirent avec les juges pour délibérer. Ils se prononcent, à la majorité des voix, sur l'innocence ou la culpabilité du prévenu et, en cas de culpabilité, sur la peine à lui infliger.


    Un refus possible dans certains cas


    En principe, la fonction de juré ne peut pas se refuser. Il s'agit en effet d'un devoir civique. Si, sans raisons valables, un juré ne se présente pas au procès pour lequel il a été désigné, il risque une amende de 3.750 euros.


    Mais vous pouvez cependant invoquer des motifs légitimes pour ne pas assister au procès en tant que juré. Il peut s'agir de l'âge, une personne de plus de 70 ans n'étant pas obligée de devenir juré.


    L'absence de résidence principale dans le département où siège la Cour d'assises peut aussi vous dispenser de cette fonction.


    Vous pouvez également montrer que vous êtes dans l'incapacité de vous rendre au tribunal.


    Les raisons invoquées peuvent être une invalidité, une maladie, qui vous touche, ou atteint l'un de vos enfants, ou encore une surdité, qui ne vous permet pas de suivre les débats.


    Par contre, vous ne pouvez pas invoquer le manque à gagner, une indemnité, qui couvre la perte de revenus et les frais de séjour, étant versée au juré.


    Si vous êtes dans l'une des situations décrites, il faut adresser, dans certains délais, une demande de dispense au greffe du tribunal, qui peut vous l'accorder. Si la dispense est refusée, où si elle parvient trop tard au greffe, vous n'avez d'autre solution que d'accepter votre fonction de juré.


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    2 m
  • Quels sont les prénoms interdits en France ?
    Aug 21 2024

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    Le choix du prénom à donner à un enfant est une décision importante pour ses parents. Il jouera un rôle dans son identité et dans l'image qu'il se fera de lui-même. La liste des prénoms possibles n'a cessé de s'élargir avec le temps.


    Depuis une loi de 1993, le choix du prénom est entièrement libre. Les parents peuvent choisir un prénom existant ou en inventer un de toutes pièces. Ils peuvent notamment opter pour des diminutifs ou des prénoms étrangers. Il n'existe donc pas de

    liste limitative de prénoms.


    Les cas de refus du prénom


    Il existe cependant des cas où le prénom peut ne pas être accepté par l'officier d'état-civil. Cela peut être le cas si le prénom reprend le nom de famille d'une personne connue.


    L'usage d'un tel prénom peut être interdit au nom du droit qu'a toute personne de vouloir protéger son nom. De même, un prénom peut être refusé dans le cas où, l'enfant portant le nom d'un seul de ses deux parents, ce prénom reprendrait le nom de famille du second parent.


    Enfin, un prénom peut être rejeté s'il est considéré comme préjudiciable à l'intérêt de l'enfant. C'est le cas d'interdiction le plus fréquent. Un prénom ridicule, grossier ou présentant, pour diverses raisons, une connotation négative, ou pouvant susciter la moquerie, peut être jugé non conforme à l'intérêt de l'enfant.


    Ainsi, dans des décisions récentes, des juges ont estimé que les prénoms de « Fraise » et de « Nutella », donnés à des enfants, ne pourraient que susciter des sarcasmes et que, de ce fait, ils étaient contraires à l'intérêt de ces enfants.


    Dans tous les cas, ce n'est pas l'administration qui décide de refuser un prénom. S'il le juge opportun, en effet, l'officier d'état-civil soumet le cas au Procureur de la République.


    S'il estime le prénom litigieux, celui-ci transmet le dossier au juge aux affaires familiales, qui peut demander la suppression ou le changement du prénom. Bien entendu, les parents peuvent faire appel de ce jugement et, s'il est confirmé, introduire un pourvoi en cassation.


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