• Comores: le port de Dodin se rend incontournable

  • Jul 21 2024
  • Duración: 2 m
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Comores: le port de Dodin se rend incontournable  Por  arte de portada

Comores: le port de Dodin se rend incontournable

  • Resumen

  • Le port de Dodin, surnommé « le petit port », est un lieu de forte activité aux Comores. Dodin s'est imposé comme un pivot incontournable du transport inter-îles à Mutsamudu aux Comores. Chaque jour, des dizaines de vedettes y accostent et embarquent une centaine de passagers vers Mohéli et la Grande Comore, offrant une alternative économique accessible à tous.

    Alors que le port international attire les gros navires, Dodin, lui, est spécialisé dans les liaisons quotidiennes, par vedettes, entre Anjouan, Mohéli et la Grande Comores. Cette desserte régulière, couplée à des tarifs abordables, attire une clientèle croissante.

    Le dynamisme du port de Dodin se traduit également par une manne économique non négligeable pour les propriétaires des embarcations et leurs employés. Moufayad Youssouf, 27 ans, possède une vedette desservant exclusivement Mohéli. Pour lui, le petit port est plus qu’un gagne-pain. « Ici, ça me plait car à mon sens, c'est plus rentable que travailler dans la fonction publique, explique-t-il. Les vedettes qui vont seulement à Mohéli peuvent gagner de 25 à 50 000 francs par jour. Ça dépend du nombre de passagers et de colis ».

    Une embarcation peut, en moyenne, rapporter mensuellement jusqu’à un 1,5 million de francs comoriens, partagée ensuite entre le propriétaire et le personnel. « D’habitude, je prends l’avion, mais j’ai appris que mon fils aîné a été blessé au couteau à Ngazidja. Je prends donc la vedette pour y aller rapidement », détaille Tisseanti, avec son bébé de quelques mois dans les bras. Elle part en urgence et n’a pas pu réunir les fonds pour prendre l’avion.

    Un trajet moins cher, mais plus risqué

    Djalaldine, lui, n’a pas d’urgence. Il se rend également à Ngazidja par Dodin « parce que je n’ai pas les moyens de prendre le bateau ou l’avion, donc pas trop le choix. Je suis contraint de prendre la vedette. »

    Le tarif pour la traversée de Dodin à la Grande Comores est de 20 000 francs par personne, et de 15 000 pour Mohéli. Au port, un militaire et un garde-côte sont présents. Ils sont censés veiller à la sécurité des biens et des passagers. Pourtant, les usagers estiment que cette présence est loin d’être suffisante. « Si jamais quelqu’un est en panne en pleine mer, à cause d’un souci de carburant, il prend le téléphone, nous dit la zone où il se trouve et nous décrit son problème, affirme Ahmed (nom d’emprunt), conducteur de vedette. Il doit nous appeler ou appeler le garde-côte. Mais si jamais ce dernier ne vient pas, on est obligé de se débrouiller tout seul. »

    Le petit port de Dodin, incontournable malgré ses dangers, prospère en offrant un service crucial aux habitants, équilibrant rentabilité et nécessité.

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