Episodios

  • S01-EP01-L'atelier de Jean-Dominique Ingres-introduction
    Nov 28 2020

    Jean-Auguste-Dominique Ingres naquit à Montauban le 29 août 1780. Son père Jean-Marie Joseph Ingres est né en 1755 derniers de 9 enfants d’un tailleur d’habits Toulousain, mais de mère Montalbanaise. 

    Il a épousé Anne Moulet, d’origine quercinoise, en 1777. Celle-ci lui donnera six enfants, dont deux mourront en bas âge. 

    Seul l’aîné des fils Jean-Auguste-Dominique semble attirer sur lui les attentions bienveillantes de son père qui le chérit particulièrement. Peu à peu et dès son plus jeune âge, il lui enseigne les rudiments de l’art et surtout du dessin. Une éducation rigoureuse qui mènera le fils vers une carrière des plus ambitieuses jalonnée de réussites et d’échecs, mais qui suscita toujours la controverse.

    Très vite, il affirma son talent et sa vocation artistique, une vocation de père en fils qui jamais ne sera contredite

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    6 m
  • S01-EP02-L'atelier de Jean-Dominique Ingres- Un peu avant 1750
    Dec 5 2020

    Nous laissons le moyen âge et les Flandres pour rejoindre la France du XVIII° et XIX° siècle. Nous allons à la rencontre de Jean-Dominique Ingres artiste peintre occitan dont l’œuvre conçue entre Montauban, Rome et Paris est devenue par je ne sais quel miracle un maillon essentiel entre le classicisme et la modernité.

    Nous essaierons tout au long des différents épisodes de cette série de montrer en quoi son œuvre est novatrice et comment elle s’articule avec les plus belles pages de la peinture occidentale et notamment avec celle de la renaissance et l’œuvre immense de Raphaël.

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    6 m
  • S01-EP03-L'atelier de Jean-Dominique Ingres-L'académie Royale
    Dec 12 2020

    Quel était le contexte au XVIII° siècle ? D'abord le système des beaux-arts : depuis le moyen âge existait la guilde de Saint-Luc regroupement d’artistes fédéraient autour de principes très stricts ; la corporation réglemente le travail des peintres, graveurs, sculpteurs et imprimeurs jusqu’à la renaissance. La France n’échappe pas à ce principe, bien que les artistes critiquent le goût pour l’artisanat et le culte du secret maintenu souvent par des familles de peintres qui avait le monopole de l’apprentissage et de la transmission.

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    6 m
  • S01-EP04-L'atelier de Jean-Dominique Ingres - La hiérarchie des genres
    Dec 19 2020

      Si l’on se base sur ce texte de Fébilien dont je rappelle qu’il est à l’origine de cette fameuse nomenclature des genres.

    La hiérarchie des genres en peinture était la suivante, du plus noble au moins noble :

    Peinture d’histoire, qui est la peinture dont le sujet est tiré de la fable ou de l’histoire, dont font partie la peinture religieuse, la peinture mythologique, la peinture de bataille ;

    Le Portrait ;

    Le Paysage, dans lequel les marines méritent une place supérieure en raison des connaissances techniques qu’elles exigent ;

    La Nature morte, de fleurs (distinguée par sa difficulté technique), de fruits, de coquillages, de gibiers, poissons et autres animaux.

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    7 m
  • S01-EP05-L'atelier de Jean-Dominique Ingres - INGRES père
    Dec 26 2020

     Après avoir composé le tableau certes sommaire de la situation artistique entre 1700 et 1800, aujourd’hui entrons plus avant dans la structure familiale du jeune Ingres. Nous avons déjà esquissé les premiers traits qui en forment la filiation ; avançons un plus pour mieux comprendre ce rapport particulier entre le père et le fils.

    Jean-Dominique INGRES fils de Jean-Marie Joseph INGRES avait pour habitude de dire de son père : 

    « Si, celui-ci avait eu les mêmes avantages qu’il donna à son fils ; c’est-à-dire venir étudier à Paris chez le plus grand de nos maîtres, il eut été le premier artiste de son temps. » 

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    7 m
  • S01-EP06-L'atelier de Jean-Dominique Ingres - Le cours de dessin
    Jan 2 2021

      Le jeune professeur François Lucas, âgé alors de tout juste 30, se tenait exactement au centre de la pièce un peu en contre-jour.

    François Lucas était un artiste sculpteur de formation. Il avait été élève de l’école des beaux-arts de Toulouse, avant d’y entrer comme professeur dans les années 1760.

    Un peu avant que cette école de dessin devienne, sous l’impulsion de son directeur Guillaume Cammas, une Académie royale de peinture, sculpture et architecture en 1751 sur le modèle de celle de Paris. 

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    7 m
  • S01-EP07-L'atelier de Jean-Dominique Ingres - Le règlement
    Jan 9 2021

     J’ai expliqué quels avaient été les objectifs de la direction de l’École des Beaux-Arts anciennement, école de dessin de Toulouse. L’ambition principale de Guillaume Cammas, son directeur était d’obtenir le titre envié d’académie Royale de peinture, sculpture et architecture ; ce qui fut fait en 1751 avec brio puisqu’ils l’obtinrent sans qu’ils aient à souffrir d’une quelconque soumission de l’académie parisienne.

    S’ouvrait alors devant eux un vaste territoire de liberté qui leur permettra de structurer une pédagogie inspirée et originale. 

    Celle-ci sera organisée et réglementée autour d’objectifs particulièrement précis, mais dont le principe élémentaire restera à la prévalence de l’enseignement du dessin.

    Comment se présentée la pédagogie dans ces années-là ?

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    7 m
  • S01-EP08-L'atelier de Jean-Dominique Ingres - La méthode
    Jan 16 2021

    En cette journée de 1766, vers le milieu de l’après-midi à l’heure où le jour décline à peine, nous attendions religieusement les explications de notre maître François Lucas.

    Il se tenait maintenant, devant nous, dans son bel habit jaune moutarde. Sa canne d’ébène, dans sa main, fermement maintenue formait un contrepoint à sa silhouette ajusté et lui conférait un caractère d'autorité.

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    7 m