Episodios

  • Les expériences de mort imminente

    Les expériences de mort imminente
    Jun 12 2024
    Avec Renaud Évrard, psychologue clinicien, enseignant-chercheur en psychologie à l’université de Lorraine, premier Français élu président de la Parapsychological Association, l’institution internationale de référence sur les phénomènes inexpliqués, cofondateur du Centre d’information, de recherche et de consultation sur les expériences exceptionnelles et auteur de Les expériences de mort imminente (ed.Albin Michel) Comment interpréter une expérience de mort imminente ? On a l’image du tunnel, de la lumière et des anges mais il semble que la réalité soit différente. Il y a deux interprétations, l’une spiritualiste (la vie après la vie), l’autre matérialiste (production chimique du cerveau). Renaud Évrard refuse d’instaurer ce clivage et s’efforce de documenter la diversité des expériences vécues, y compris dans des situations inattendues. Les EMI sont entrées dans le champ de la science et cette réalité clinique mérite d’être mieux connue, notamment pour appréhender sérieusement les questions autour de la fin de vie.
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  • Emmanuel Macron s'est trop éloigné de l'imaginaire français

    Emmanuel Macron s'est trop éloigné de l'imaginaire français
    Jun 13 2024
    Avec Stéphane Rozès, politologue, ancien directeur général de l’institut CSA, président de la société de conseil Cap et auteur de Chaos, essai sur les imaginaires des peuples. Entretiens avec Arnaud Benedetti (Ed.Cerf) Chaque jour apporte son lot de psychodrame, surtout à droite : Eric Ciotti exclu des Républicains, Marion Maréchal virée par Eric Zemmour. A dix-sept jours du premier tour des élections législatives anticipées du 30 juin, le grand bouleversement des droites est en marche, avec Reconquête et Les Républicains qui continuent de se déchirer sur leur stratégie vis-à-vis du Rassemblement national, alors que la gauche semble s'allier largement derrière son nouveau Front populaire, même si Jean-Luc Mélenchon reste en embuscade. En face, Emmanuel Macron a appelé hier soir, au cours d'une longue conférence de presse, à faire corps face aux deux "extrêmes", quitte à résumer ce scrutin à une opposition de "trois blocs". Ces trois blocs, Stéphane Rozès les identifie : cartel des gauches, néolibéraux orléanistes, RN bonapartistes. Quelle configuration dans la nouvelle assemblée ? Le politologue invite à réfléchir sur les imaginaires des peuples : Emmanuel Macron, en ricoeurien protestant croyant au salut individuel, a délaissé le collectif qui doit précéder la réussite de chacun et qu’incarne le modèle républicain et national. En s’éloignant de cet imaginaire, il amasse contre lui. Le RN, en se rapprochant de cet imaginaire, capitalise électoralement. Le moment politique montre aussi une chose, selon Stéphane Rozès : c’est toujours le bas qui fait le haut et non l’inverse : c’est le pays qui impose une recomposition politique. En ce sens, la dissolution voulue par Emmanuel Macron, laquelle est un retour au peuple, répond à une logique démocratique visant à écouter ce que le terrain, via les urnes du 9 juin, a fait remonter à l’exécutif. Pour le chef de l’Etat, c’est une période compliquée qui s’ouvre car il ne peut se défiler, doit assumer son geste. Le problème, c’est quand il parle, sa personne crispe plus qu’elle n’électrise.
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  • Législatives anticipées : après l'illusion du dégagisme, droite et gauche se renforcent

    Législatives anticipées : après l'illusion du dégagisme, droite et gauche se renforcent
    Jun 17 2024
    Avec Jean-Pierre Lecoq, maire LR du VIe arrondissement de Paris depuis 1994, conseiller de Paris La campagne pour les législatives anticipées démarre aujourd’hui. Avec 3 blocs, des listes closes depuis hier 18h00. Incertitude rime avec inquiétude. La grenade dégoupillée est faite pour exploser. Cette recomposition se fait au prix de psychodrame, individuel ou collectif : à gauche, les feuilletons Corbière, Garrido, Quatennens ; à droite, Eric Ciotti contre les chapeaux à plumes. Au milieu, c’est sauve qui peut pour la formation d’extrême-centre qui risque d’être écrabouillée entre les 2 blocs. Comment retrouver un espace politique pour une tradition gaulliste qui se réfère à un imaginaire français dont on peut penser qu’il est majoritaire dans l’opinion ? La maison brûle. Il est urgent de retrouver le sens de l’histoire et des responsabilités. Jean-Pierre Le Coq aspire à voir la France sortir d’un extrême-centre illusoire et trompeur mais pour cela, il faut que la droite, qui a l’art de se diviser, puisse trouver l’homme providentiel.
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  • Avec les législatives anticipées, un vent de dégagisme souffle sur la Ve République

    Avec les législatives anticipées, un vent de dégagisme souffle sur la Ve République
    Jun 18 2024
    Avec Éric Branca, historien, journaliste et auteur de La République des imposteurs - 1944-1954 (Perrin) Avec les législatives anticipées, la République est entrée dans une phase de turbulences électorales pleine d’incertitude. Une autre forme de dégagisme, avec la pression du RN, rappelle peut-être des périodes antérieures, où les Français ont renversé la table. Ce pays aime la rupture, non les évolutions lentes. On arrive toutefois au bout du processus de banalisation du RN, ce qui explique que le parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella ait le vent dans le dos. Les manifs anti-RN ne mobilisent plus comme autrefois, et la peur est en train de changer de camp. C’est le Nouveau Front Populaire, coiffé par l’extrême-gauche, qui devient un repoussoir. Comment situer ce que nous vivons dans le cadre plus long et plus global de l’histoire contemporaine de la IVe et de la Ve République ? Existe-t-il des précédents ? Apparemment non si l’on considère que, comparé aux autres dissolutions, celle-ci est raté dès le départ, selon Eric Branca.
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  • La confusion des idées fait-elle gagner le RN ?

    La confusion des idées fait-elle gagner le RN ?
    Jun 20 2024
    Philippe CORCUFF, politologue, maître de conférences de science politique à l'Institut d'études politiques de Lyon. Les tontons flingueurs de la gauche : lettres ouvertes à Hollande, Macron, Mélenchon, Roussel, Ruffin, Onfray (Textuel) Comment le FN puis le RN, un parti si longtemps ostracisé, peut-il se retrouver aux portes du pouvoir ? Le doit-il à son habileté tacticienne ou aux fautes de ses concurrents, à la porosité qu’ils ont laissé s’installer et qui a pu permettre à la société de s’accoutumer à sa présence, voire à la désirer, comme les urnes peuvent le laisser entendre. Le politologue Philippe Corcuff a élaboré la théorie du confusionnisme pour décrire ce phénomène, dans un essai intitulé La grande confusion, comme l’extrême-droite a gagné la bataille des idées.
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  • Pour bien voter, il faut être bien formé

    Pour bien voter, il faut être bien formé
    Jun 20 2024
    Avec Philippe Nemo, normalien, spécialiste des idées politiques, traducteur de Pourquoi les humanités sauveront la démocratie (Ed.Puf) et Enzo Di Nuoscio, philosophe, sociologue Voter, élire, être lu, on ne parle le plus souvent du régime démocratique que sous l’angle des rapports de forces qui s’expriment en son sein, rarement des soubassements nécessaires à l’exercice de sa propre liberté. Une société ne peut rester libre si ses élites n’ont pas bénéficié d’une formation suffisante aux humanités, qui en France sont sacrifiées. La vie ne se réduit pas aux maths, au management et à l’économie. Notre cerveau lui-même se développe différemment selon la manière dont on le sollicite. Cette thèse est développée par un philosophe et un sociologue italien de renom, Enzo Di Nuoscio dont Philippe Nemo, philosophe également, spécialiste des idées politiques, a traduit l’ouvrage sorti aux PUF sous le titre Pourquoi les humanités sauveront la démocratie
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  • Emmanuel Macron vu par Jean de La Fontaine

    Emmanuel Macron vu par Jean de La Fontaine
    Jun 24 2024
    Avec Dominique Folscheid, professeur émérite de philosophie morale et politique à l'Université Paris-Est et auteur de En même temps (ed.Cerf) Emmanuel Macron s’interdit de démissionner et promet "d'agir jusqu'en mai 2027", même si son camp se trouve en posture délicate à une semaine des législatives, admettant que "la manière de gouverner doit changer profondément" à l'issue du scrutin. Au détour d'une lettre publiée dans la presse quotidienne régionale, le chef de l’Etat se présente comme le protecteur de la République et respectueux du pluralisme. Il reconnaît que la dissolution de l'Assemblée a suscité parfois de la "colère tournée contre (lui)". Sur les enjeux du scrutin à venir, il dit qu’il ne s’agit "ni d'une élection présidentielle, ni d’un vote de confiance envers le président de la République" mais de répondre à "une seule question: qui pour gouverner la France". Sur ces entrefaits, un grand auteur classique nous permet d’apprécier à son juste niveau la rhétorique présidentielle. Le "en même temps" vient des fables de La Fontaine, où le moraliste offre à notre époque des leçons de politique, de ruse, de calcul dont la pertinence ne se dément pas. Dominique Folscheid pointe la différence entre le classicisme et le Siècle des Lumières. Le second pensait que tout était construit, alors que le premier faisait prévaloir la nature humaine et la constance de ses caractères. Avant les idéologies, il y a des lois et celles-ci sont implacables.
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  • Législatives anticipées : zoom sur la 4ème circonscription

    Législatives anticipées : zoom sur la 4ème circonscription
    Jun 25 2024
    Avec Astrid Panosyan-Bouvet, député sortante de la 4e circonscription, candidate Renaissance, chef d'entreprise, ancienne conseillère d'Emmanuel Macron et diplômée de HEC, Science Po et Harvard. Ce matin, Radio Notre-Dame fait un zoom sur une circonscription de l'ouest parisien, la 4e, qui comprend une partie du nord du XVIe arrondissement et s'étend sur le vaste XVIIe et ses quartiers bourgeois des Ternes et de la plaine Monceau. Astrid Panosyan-Bouvet, député sortant, défend son bilan au Parlement, notamment au service des seniors, et plaide pour un esprit de coalition sont elle déplore qu'il manque à la macronie.
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