• Le Jardin des poisons de Newcastle

  • Aug 6 2022
  • Duración: 3 m
  • Podcast

Le Jardin des poisons de Newcastle  Por  arte de portada

Le Jardin des poisons de Newcastle

  • Resumen

  • Ils sont presque aussi beaux que les jardins à la française.... Les jardins à l’anglaise attirent chaque année des millions de visiteurs et se placent à la pointe de la recherche et de la préservation. Au nord de l’Angleterre, le Jardin des poisons n’héberge que des plantes toxiques.

    Le Jardin des poisons, au nord de Newcastle, se cache derrière de grandes grilles noires, ornées de têtes de mort. Interdiction pour les visiteurs de se balader seuls. Dean Smith travaille comme guide aux côtés d’une centaine de menaces horticoles.

    « Certaines vous irriteront la peau, d’autres vous donneront mal au ventre, nous explique t-il. Mais certaines peuvent réellement vous tuer, de manière inattendue. Le laurier cerise, par exemple, fournit de très belles haies. Mais les feuilles produisent du gaz cyanure qui empêche le sang d’absorber l’oxygène. Si vous les coupez au sécateur, vous libérez ce gaz. Un jour de vent, vous n’aurez pas de problème… Jusqu’à ce que vous mettiez les feuilles dans le coffre de votre voiture pour aller à la déchetterie. Vous êtes alors dans un espace confine, mal ventilé, avec du gaz cyanure… Vous roulez à 80 km/h, que peut-il vous arriver ? »

    Dans les allées, on trouve aussi de la belladone, dont une poignée de fruits peuvent tuer un adulte. Tout comme du romarin, excellent pour la mémoire mais dangereux pour la grossesse. Certaines plantes sont mises en cage, pour éviter les accidents.

    « Cette année, nous avons déjà eu plus de 60 personnes qui se sont évanouies. D’ailleurs, il y en a eu deux hier ! Mais ce n’est pas à cause des plantes, malgré ce qu’on aimerait croire. C’est parce qu’on raconte des histoires qui font chuter l’adrénaline, et certaines personnes sont très sensibles. Mais je suis formé aux premiers secours, prêt à aider si besoin ! »

    Quant aux jardiniers, ils ne peuvent travailler qu’en combinaison intégrale, pour des raisons de sécurité. « Ils ressemblent à des apiculteurs, couverts de la tête au pied, même le visage. Prenez une plante comme la Berce du Caucase : si vous la touchez, elle peut vous causer des brûlures qui peuvent durer sept ans. On doit vraiment faire attention à eux. »

    Un jardin créé pour sensibiliser le public

    Le Jardin des poisons existe depuis 2005, fruit du travail de prévention anti-drogues de la duchesse de Northumberland, Jane Percy, qui a obtenu l’autorisation quasi-unique de faire pousser, entre autres, du cannabis.

    « On fait aussi pousser de la catha edulis, aussi appelé khat. On mâche les feuilles pour avoir un effet d’amphétamines, mais ça peut rendre les gens violents et agressifs. Cela contient également des carcinogènes et peut causer des cancers de la bouche. C’est interdit au Royaume-Uni depuis 2014. Si nous montrions l’aspect purement pharmaceutique du jardin, on perdrait l’attention des enfants. Vous leur dites que les plantes peuvent les tuer, ils sont fascinés. Cela nous permet de faire passer notre message anti-drogues sans prêcher. »

    Ces plantes-là aussi doivent être mises en cage. Cette fois-ci pour empêcher que certains touristes ne soient tentés de ramener un souvenir de leur visite au Jardin des poisons.

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