Écoutez ces témoignages qui montrent à quel point il est essentiel, voire nécessaire, pour ces femmes de s'engager.

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Dans l’école primaire où elle est directrice et sur le terrain comme Sapeuse-pompière volontaire (SPV) et membre de l’ONG Pompiers de l’urgence internationale (PUI) avec laquelle elle est partie à Beyrouth en 2020. Refusée à 25 ans car il lui manquait deux centimètres, elle rejoint finalement, il y a 8 ans, les rangs des SPV, la taille n’étant plus un frein.

« Depuis, je peux aller dans une maison en feu, monter sur une échelle à quarante mètres, intervenir sur une voiture qui vient d'avoir un accident... Je ne pourrai plus me passer de cet engagement. »

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Depuis 14 ans, Monique est engagée bénévolement dans des associations pour « rendre ce qu’on m’a donné et on reçoit beaucoup quand on donne ». D’abord présidente à La banque alimentaire du Loiret, elle est aujourd’hui présidente d’une structure qui regroupe les six banques de la région. Puis, elle devient trésorière adjointe, des Amis du musée d’Orléans. « C’est une ouverture vers le monde de l’art. »

Monique est aussi responsable d’une section qui évalue les politiques publiques régionales au Ceser* depuis 2018.

« Seul on n'est pas grand-chose. On ne représente rien. Je vis une retraite active : je suis en contact avec des personnes qui gagnent à être connues. S’engager c’est être heureux et heureuse et c’est vrai ! »

*Conseil économique, social et environnemental régional

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Joëlle a toujours été salariée d’associations qui tendent la main à ceux qui sont « de l’autre côté de la rivière afin qu’ils participent à la société. » C’est donc naturellement, qu’en parallèle, cette militante devient bénévole dans des associations concernant l’hébergement (l’Étape) ; l’insertion (Saveurs et talents) ; la solidarité internationale

(Les amis d’Agnam) ; la collecte de la mémoire des immigrations (Mémoires plurielles).

« S'engager, c'est avoir cette envie presque chevillée au corps, de prendre sa part sur les questions de différence, d'exclusion, d'injustice. Ce sont aussi des aventures collectives, on rencontre des gens que l’on ne rencontrerait pas dans la vie, c’est extrêmement riche. C’est très important de sortir de l’entre-soi. »

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Ingrid, qui se définit comme coach facilitatrice auprès de dirigeants et de managers, a créé l’association Mumleader pour rassembler une communauté de femmes désirant s'épanouir entre carrière et vie de famille sans privilégier l'une ou l'autre.

Leur leitmotiv : « On ne naît ni mère ni leader, on apprend à le devenir. »

Afin d’échanger, s’entraider, s’enrichir grâce à leurs expériences mutuelles, les adhérentes se retrouvent lors de week-ends, rencontres et ateliers organisés par Ingrid. Leur ambition : trouver un équilibre entre les sphères personnelles et professionnelles et accompagner chacune en dépassant ses croyances limitantes.

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Claire Botte s’est engagée dès le lycée Claire dans des associations étudiantes. Depuis 1991, en parallèle de son métier d’éducatrice dans le secteur pénitencier, elle est présidente de l’Apleat-Acep. Ancrée sur le champ médico-social et préventif, développant des valeurs humanistes, elle s’intéresse aux personnes rencontrant des difficultés (exclusion, fragilité, addictologie).

Depuis deux ans, avec Culture du cœur, Claire propose aux publics éloignés des outils culturels : festivals, places de spectacles...

Également présidente de la Maison des ados, elle accompagne ceux en souffrance, notamment en ruralité.

Elle, qui est récipiendaire de la Légion d’honneur, met l’humain au centre de son investissement.

« Être engagée, c'est mon moteur, ma vie et ce qui me donne envie de me lever le matin ! »

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Cette trentenaire, engagée en politique à 17 ans auprès des Jeunes pop de l’UMP, avait « des idées à défendre. » Conseillère municipale à Meung-sur-Loire chargée de l’Enfance jeunesse à 19 ans, elle en est, aujourd’hui, la première magistrate.

Ambitieuse pour sa ville, Aurore a gardé son travail à mi-temps... et sa fonction d’édile occupe l’autre mi-temps qui déborde sur le week-end.

« Être maire est une responsabilité importante : il faut toujours être en alerte. Cela signifie ne plus éteindre mon téléphone, y compris la nuit. »

Sa motivation ? « Faire bouger les choses sur des sujets très divers, c’est passionnant ! Quand on s’engage en politique, on rencontre plein de gens formidables, on met l’humain au centre de notre action. C’est quelque chose qui fait sens. »

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