Episodios

  • Les toulousains Mouss et Hakim : une fête qui a du sens
    Jul 16 2024

    De Zebda à Origines Contrôlées, de 100% Collègues à Motivés, toutes les aventures musicales de Mouss et Hakim sont nées à Toulouse, dans l’ouest de la France. C’est là, depuis les rives du festival Rio Loco, que nous les rencontrons pour revenir sur une histoire de famille qui, depuis plus de 30 ans, mêle musique et militantisme.

    Ni algériens, ni français, Mustapha et Hakim Amokrane, plus connus comme Mouss et Hakim, sont toulousains ! Ils sont le fruit d’un territoire et d’un quartier, situé au nord de la ville rose, « les Minimes », qui est aussi celui où Claude Nougaro a grandi et vécu.

    En 2021, ils ont d’ailleurs composé un album sur des textes inédits du poète, chanteur et jazzman de cœur, Darons de la Garonne.

    20 ans après la disparition de celui que l’on surnommait « l’homme aux semelles de swing », c’est justement en bordure de ce fleuve, la Garonne, au festival Rio Loco, que je rencontre Mouss et Hakim.

    Ensemble, nous sommes revenus sur leur histoire faite d’engagements, de luttes, de joies et d’espérances. Une histoire de famille ponctuée de chansons qui sont autant d’appels festifs à la résistance et à l’action.

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    Titres diffusés

    Extraits de l’album Darons de la Garonne (Blue Line– 2021) : « Le lait caillé » ; « Bottes de banlieue - version camarade »

    Extraits de l’album Motivés ! Y’a toujours pas d’arrangement ! du collectif Motivés (Tactikollectif – 2017) : « Motivés, le chant des partisans » ; « A lutta continua » ; « Sabra ou Chatila (El Majzara) »

    Extraits de l’album Origines Contrôlées (Tactikollectif - 2007 ) : « La carte de résidence » ; « Adieu la France » ; « Azger » ; « Bahdja Beidha » ; « Chehilet laâyani » ; « Abrid » ; « Intas ma dyas »

    Extraits de l’album Essence ordinaire de Zebda (Barclay – 1998) : « Y’a pas d’arrangement » ; « Oualalaradime « ; « Tomber la chemise »

    Extrait de l’album Le bruit et l’odeur de Zebda(Barclay - 1995) : « Le bruit et l’odeur » ; « Toulouse »

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :

    Jérémie Besset

    Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

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  • La diva espagnole Luz Casal se dévoile, à sa manière
    Jul 2 2024

    Au festival Rio Loco (Toulouse), la diva espagnole aux 18 albums, Luz Casal, rendait hommage à Dalida. Pour SessionLab, elle revient sur son rapport à cette icône intemporelle, mais aussi à quatre autres artistes. Des femmes dont elle a revisité les chansons et qui, du 19ème siècle à nos jours et de l’Europe à l’Amérique latine, ont marqué l’histoire – et pas seulement musicale - de leur pays.

    C’est à sa mère, qui fredonnait des chansons françaises, qu’elle doit en partie sa passion, dès l’âge de 6 ans, pour le chant. Adolescente, elle prend des cours de danse, de solfège et de piano. Elle intègre un groupe de rock aussi avant de s’intéresser au chant lyrique et d’étudier la technique du bel canto.

    En 1991, soit 10 ans après la sortie de son 1er album et alors qu’elle est déjà célèbre en Espagne, sa participation à la B.O. du film de Pedro Almodovar, Talons Aiguilles, propulse Luz au rang de star internationale. Son interprétation "chavirante" d’un boléro mexicain des années 30, « Piensa in me », ne nous a pas quitté depuis.

    D’un coup, ou presque, la diva rock, investi un répertoire moins rebelle que sensuel et nostalgique, entre douleurs et sentiments. De ces complaintes du passé Luz Casal a fait une carte de visite, y revenant à l’occasion sans s’y enfermer.

    Car l’auteure-compositrice et interprète galicienne aime tout chanter (bolero, jazz, flamenco) et a un goût prononcé pour les reprises d’artistes français : Marie Laforêt, Francis Cabrel, Gilbert Bécaud, Henri Salvador ou encore Étienne Daho.

    Au festival Rio Loco, où je l’a rencontre, Luz Casal rend hommage, à sa manière, à Dalida : une icône intemporelle avec qui elle partage les mêmes racines méditerranéennes, le même savoir-faire pour la dramaturgie et le même contralto vocal envoûtant. Dalida fait depuis longtemps parti de son répertoire mais, en 2017, Luz Casal lui a dédié un album entier.

    De Dalida il va être question dans l’entretien qui suit, mais aussi de l’italienne Mina, de l’argentine Maria Elena Walsh ou de la chilienne Violetta Parra, des artistes dont Luz Cazal a repris les chansons, nous dévoilant ainsi une part d’elle-même.

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    Titres diffusés

    Extraits de Luz Casal chante Dalida : A mi manera (Warner Music Spain – 2017) : « Fini la comédie » ; « Por no vivir a solas » ; « Je me sens vivre » ; « Ciao amore ciao » ; « Les hommes de ma vie » ; « Amame »

    Extrait de Un ramo de rosas (Parlophone Music Spain -2011) : « Gracias a la vida »

    Extrait de La Pasion (EMI Music Spain - 2009) : « Como la cigarra »

    Extraits de Pequeños, Medianos y grandes éxitos (Parlophone Music Spain – 2005) : « Negra Sombra »

    Extraits de A contraluz (Parlophone Music Spain–1991) : « Piensa En Mi » ; « Un Año De Amor »

    Et aussi :

    « Gracias a la vida » par Violeta Parra ; « Como la cigarra » par Mercedez Sosa; « Un anno d’amore », « Nessuno » et "Il cielo in una stanza » par Mina; « C’est irréparable » par Nino Ferrer; « Piensa en mí » par Agustín Lara.

    Extrait du film de Pedro Almodovar, Talons aiguilles (1991).

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset

    Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

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  • Entre rap et chanson, San-Nom s’en fera un, c’est certain
    Jun 18 2024

    Ne vous fiez pas au titre de son dernier album, Un peu pitoyable, Augustin aka San-Nom est drôle, malin et sacrément doué. Du haut de ses 25 ans, il nous émeut par la justesse de ses mots, entre rap et chanson, et des projets pétris de caractère. Rencontre dans un café parisien pour parler de Rien, de Silence et surtout de musiques.

    Originaire de Reims, dans le nord-est de la France, Augustin n’a pas de formule précise, il a soif de liberté. Entre la chanson française qui l’a bercée pendant son enfance et le rap qu’il a commencé il y a 8 ans, cet écorché vif semble avoir deux visages. D’un côté, un jeune clown désabusé par l’état du monde qui chante la noirceur en la travestissant. De l’autre, une vielle âme qui émeut à coup de fulgurances et de mots qui tranchent.

    Avec trois albums aussi politiques qu’introspectifs à son actif (Rien, Silence et Un peu pitoyable , ce grand fan de Renaud mais aussi des rappeurs français Virus et Lino, est parfois irrévérencieux, souvent taquin, mais toujours sincère, incisif et tendre.Résultat : on l’écoute volontiers raconter aussi bien la lâcheté générale que sa rupture sentimentale.

    En ce début de printemps, les terrasses des Grand Boulevards, dans le centre de la capitale, sont pleines à craquer. Mais nous, avec San-Nom, c’est dans la pénombre d’un salon du Delaville café que l’on s’est s’installés et, histoire de lui tirer le portrait, on est revenu en sa compagnie sur quelques-unes de ses punchlines.

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    Extraits de Un peu pitoyable (Augustin Brousseloux / Yvem Agence – 2024) : « Augustin » ; « Est-ce que » ; « Pas la fête » ; « Galérien » ; « 250 BPM » ; « De ma part »

    Extraits Silence (Sony Music Entertainment France – 2022) : « Zig Zag» ; « Et encore » ; « Monts et Merveilles (Live Session) ; « Si je n’étais pas né » ; « Tous ensemble » ; « Rien du tout » ; « Hamingja »

    Extraits Rien (Sony Music Entertainment France –2020) : « Saucisse » ; « Barbapapa » ; « Je vous déteste » ; « Je nous déteste » ; « « Léo Férré »

    Et aussi :

    « Gossip » de Lisa Leblanc ; « Bienvenue chez nous » des Cowboys Fringants; « 12eme lettre » de Lino; « Mes potes » de Deadi feat San-Nom; « Rien du tout » de Kekra; « Miss Maggie » de Renaud; « Marquis de Florimont » de Virûs

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

    Mixage 3D en Dolby ATMOS : Jérémie Besset

    Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert

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  • La poète et chanteuse réunionnaise Ann O’aro : du noir & blanc à la couleur
    Jun 4 2024
    Son magistral troisième album au maloya revisité a pour titre Bleu. Au Babel Music Xp (Marseille), elle a irradié la scène avec le projet « Lagon Noir ». Par une fin d’après-midi d’un jour tout gris, pour dessiner les contours de son portrait, on a demandé à l’artiste réunionnaise Ann O’aro d’invoquer la couleur de ses émotions. Poète, compositrice, musicienne et chanteuse, Anne-Gaëlle Hoarau de son vrai nom, c’est un ouragan de vie, d’envies et un sourire juvénile aussi, derrière lequel il est bien difficile de deviner un passé de violence, d’abus, de dérive à la marge de la folie. Et pourtant c’est bel et bien ce que raconte, pour partie, le blues écorché de ses trois albums.Pour le comprendre, revenons un peu en arrière...En 2007, à 17 ans, Ann O’aro est jeune bachelière. Elle quitte la côte ouest de l’île de la Réunion et le lieu-dit de son enfance profanée : Tan Rouge. Direction le Canada. C’est là-bas qu’elle découvre la musique de son île et ses héros, Danyèl Waro en tête. Tatoueuse itinérante, elle vit beaucoup de trocs. Expulsée du Québec, elle débarque à Paris, trouve refuge dans un squat d’artistes, découvre la musique de rue et des arts du feu.En 2011, Ann O’aro est de retour à la Réunion. Elle a 21 ans et commence à se réapproprier son corps et sa vie. Avec la naissance de son premier enfant puis avec la danse.Sept ans plus tard, nous sommes en 2018, les pulsations lancinantes des percussions traditionnelles du maloya (le kayamb, le rouler, le sati), parfois soutenue de flûtes et même d’une trompette, font s’envoler sa voix et jaillir des images qui sonnent. Le premier album de celle qui a appris la musique « en lisant les partitions comme des livres » est un véritable manifeste poétique de l’intime.En 2020, Anna O’aro a 30 ans, a publié un 1er recueil de poèmes et est devenue trio. Avec Teddy Doris au trombone et Bino Waro aux percussions, elle fait valser les fantômes et s’amuse. Avec les mots et leur sonorité. Avec les mélodies. Et avec le maloya aussi, qu’elle revisite encore et toujours. Dans une langue d’une puissance évocatrice cinglante, elle pose sur Langoz, son 2ème album, un regard lucide et souvent implacable sur elle-même mais également et surtout sur la société réunionnaise d’hier et d’aujourd’hui.Quatre ans plus tard, en 2024 donc, Ann O’aro est devenu quartet (avec Brice Nauroy aux machines). Et sur son troisième opus, Bleu, c’est nouveau et loin d’être anodin, elle se met au piano pour accompagner son chant.Voilà, dans les grandes lignes, le parcours d’Ann O’aro. Le reste, je vous laisse le découvrir entre deux éclats de rires, à Marseille, alors qu’avec un autre quartet au pedigree de haute volée, Lagon Noir, d’Ann O’aro s’apprête à irradier la scène du Babel Music Xp, le hub méditerranéen des musiques planétaires.Par une fin d’après-midi d’un jour tout gris, me voici attablée avec une artiste qui de ses fêlures a fait des fleurs et nous en offre toutes les couleurs, graves et légères, intimes et universelles….Pour suivre Ann O’aroYouTube / Facebook / InstagramTitres diffusésExtraits de Bleu (Cobalt – 2024) : « Bleu » ; "Lanbordaz » ; « In Utero Militari » ; « Vane Lo Sor « ; « Les ailes du cafard » ; « Lacrimosa » ; « Kalu » ; « Saple » ; « Lak Otab » ; « Bouyon Lo Rosh »Extraits de Longoz (Cobalt – 2020) : « Longoz » ; « Pik Drwat » ; « Talon Malgash » ; « Wa Sobaté » ; « Aswar » Extraits de Ann O’aro (Cobalt – 2018) : « Lo shien » ; « Kap Kap » ; « Le corps Conquis » ; « Zardin » ; « Dann fon laba » ; « Oktob »Et aussi :« Lam Santyé (Kwasa Kwasa) » avec Lagon NoirUn extrait du concert de Lagon Noir au Babel Music XP (mars 2024).Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
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  • Cindy Pooch, à bras le corps
    May 21 2024

    Entre chants polyphoniques et électro onirique, l’élégant premier album de l’artiste franco-camerounaise Cindy Pooch, In nomine corpus, brille par son épure, impressionne par son ampleur et l’émotion brute qui s’en dégage. Au Babel Music Xp (Marseille), rencontre avec une intense trentenaire qui prend la musique comme la vie : à bras le corps.

    Cindy Pooch est née en France, a grandi au Cameroun, puis est revenue dans l’hexagone pour suivre des études littéraires. Dans les jam sessions lyonnaises, notre autrice, compositrice et interprète autodidacte apprend la grammaire musicale, reprend des titres de jazz et de soul et rencontre les musiciens qui lui font découvrir le maloya réunionnais.

    Après avoir longtemps tourné avec des groupes d’expressions créoles ou caribéennes, (Ti’kaniki, An’ Pagay, The Bongo Hop), c’est en solo que Cindy Pooch réinvente aujourd’hui une chanson qui va droit à l’âme. Porté par sa voix, son élégant premier album, In nomine corpus, impressionne par son ampleur et l’émotion brute qui s’en dégage, entre chants polyphoniques et électro onirique.

    Empreints d’une rare poésie, ses textes en français et dans une moindre mesure en banen, la langue camerounaise de sa grand-mère maternelle, abordent des thématiques fortes, porteuses de doutes et de questionnements autant que de certitudes musicales.

    Rencontre dans le sud de la France, quelques heures avant son concert en apesanteur au Babel Music Xp (Marseille), avec une intense trentenaire qui prend la musique, comme la vie : à bras le corps !

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    Titres diffusés

    Extraits de l’album In nomine corpus (InFiné - 2023) : « Issemou » ; «Redondant d amour » ; « Poulileu » ; « Secret précieux » ; « Tout ou rien » ; « Délicatesse » ; « Le feu » ; « Le goût de ça » ; « Nyanga » ; « Je saute » ; « Rien de mal »

    Extrait de l’EP Issemou (InFiné - 2023) : « In Nomine Corpus » ; « O Se yate » ; « Pas t’écrire de chanson » ; « Le sang »

    Et aussi :

    « Kadansé » ; « Molem »; « Bor an Bor » de Ti’kaniki

    « Silver and Gold » de Kirk Franklin with The Family & God’s Property

    Extrait du concert de Cindy Pooch au Babel Music Xp (Marseille – mars 2024)

    Journaliste : Hortense Volle

    Réalisation : Benjamin Sarralié

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  • Le Canadien Kid Koala : la musique comme un jeu
    May 7 2024
    Au festival « Montréal en Lumière » (Québec), rencontre avec le DJ, turnbalist, compositeur et conteur visuel canadien Kid Koala qui, en près de 30 ans de carrière, a acquis une réputation de touche-à-tout inventif et complètement décalé. De son vrai nom Eric San, Kid Koala est né à Vancouver mais habite Montréal depuis plus de 20 ans maintenant. Dj, il est également et surtout turnbalist : son but n’est pas d’enchaîner un disque A et un disque B, mais de créer une musique, par l’utilisation des platines, avec des techniques comme le scratch.C'est grâce au label expérimental Ninja Tune que Kid Koala s’est fait connaître dès la sortie, en 2000, de son 1er album Carpal Tunnel Syndrome : « syndrome du canal carpien » en français. Un syndrome qui peut résulter de nombreuses maladies, affections, accidents et sollicitation permanente… du poignet !Le succès de cet album est immédiat et permet à Kid Koala de multiplier les collaborations, notamment avec Dan the Automator au sein de plusieurs projets, dont Gorillaz ou DELTRON 3030.Depuis, Kid Koala a sorti plusieurs albums solo dont il a dessiné lui-même les pochettes. Le dernier en date est la bande-son d’un jeu de société inclus dans la jaquette du vinyl. Son pitch ? Un groupe de créatures qui s’unissent grâce au pouvoir de la musique pour sauver leur habitat de la destruction.Et comme avec Kid Koala, les projets se suivent mais ne se ressemblent pas, il a également signé un roman graphique, acomposé des trames sonores pour le cinéma et les jeux vidéo et a même livré une série, plus introspective que festive, estampillée Music to Draw, entendez « musique pour dessiner ».Si l’étendue de son spectre créatif a de quoi étourdir, ses pérégrinations ont au moins deux points communs : sa capacité inépuisable à s’émerveiller et sa volonté d’inclure le public dans ses aventures.Mars 2024, sous-sols de la « Place des Arts », le plus vaste complexe culturel et artistique du Canada, situé en plein centre-ville de Montréal. Dans quelques heures, pour la 25ème édition du festival Montréal en Lumière, Kid Koala va y présenter l’une de ses dernières créations, « The Storyville Mosquito » : une performance de haute voltige où l’on assiste à la réalisation en temps réel d’un film muet d’animation !L’orchestre à cordes, les marionnettistes et les vidéastes qui l’accompagnent profitent de notre venue pour faire une pause. Et c’est dans les loges de « la cinquième salle », que nous accueille un quinqua au visage adolescent qui n’a de cesse d’envisager la musique comme un jeu...Pour suivre Kid KoalaYouTube / Facebook / Instagram / XKid Koala en tournée Titres diffusésExtraits de l’album 12 bites Blues (Ninja Tune – 2012) : « 1 bit blues - 10,000 miles » ; « 2 bit Blues » Extrait de l’album Creatures of the Late Afternoon (Envision Records – 2023) : « Things are gonna change » feat Lealani Extraits de l’album Somme of my best friends are djs (Ninja Tune - 2003) : « Shanky Panky » ; « Vacation Island »Extrait de l’album Floor Kids - Original Video Games Sound Track (Arts & Crafts - 2018) : « Five Spot Stomp »Et aussi :« Crazy in love » (Kid Koala version) par Emeli Sandé, extrait de la B.O. du film de Baz Luhrmann, The Great Gatsby (2013)« Strictly business » par EPMD (1988)Extraits de l’album Deltron 3030(2000) de Deltron 3030 : « Positive Contact » ; « 3030 » ; « St. Catherine St. »Extraits de l’album It takes a nation of millions to hold us back (1988) de Public Enemy : « Security of the first world » ; « Night of the living baseheads » ; « Show’Em whatcha got » ; « Mind terrorist » « Terminator x to the edge of panic »« Its All Over » de The Slew Extraits de l’album Doing it to death (1973) des J.B.’s : « Introduction to the J.B.’s » ; « Doing it to death part. 1 »Journaliste : Hortense VolleRéalisation : Benjamin SarraliéMixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque :Jérémie BessetResponsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
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  • Rencontre dans une ville monde avec une artiste du monde : Poundo
    Apr 23 2024

    Son magnétisme est avéré, son énergie débridée et sa « west african trap » bien plus que dansante ! Rencontre avec l’artiste franco-sénégalaise Poundo, non pas à New York où elle a vécu, mais à Marseille où, quelques mois après la sortie de Home, elle se sent, comme partout, chez elle.

    Poundo est née et a grandi en région parisienne. Entrée en musique par la danse (elle a notamment fait partie de la compagnie de Marie-Claude Pietragalla et fait le show aux côtés d’Aya Nakamura), celle qui est aussi passionnée de mode a eu mille vies, entre la France et les États-Unis, avant de sortir il y a quatre ans son premier EP et de s’imposer avec sa west african trap.

    Si je rencontre cette artiste franco-sénégalaise à Marseille, c’est que quelques mois seulement après la sortie de son 2ème projet, Home (2023), elle est à l’affiche du Babel Music Xp : un rdv majeur des musiques actuelles du monde, à la fois « festival » ouvert au grand public au Dock des Suds et « salon » réservé aux professionnels, à la Friche la Belle de Mai, un lieu de création et d’innovation situé dans le quartier du même nom, née de l’ancienne usine de la Seita.

    Quelques heures avant son concert, c’est à la Friche la Belle de Mai, où se tiennent donc le marché et les rencontres pro du Babel Music Xp que je retrouve Poundo qui vient de terminer ses balances. Je lui ai préparé une petite sélection de disques (de John Coltrane, Fela Kuti ou The Roots) qui devrait lui évoquer des souvenirs…

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    Titres diffusés :

    Extraits de l’EP Home (Poundo & The Bubus– 2023) : "Home" ; "Cemetery" ; "Wautin B’Nautz" ; "No Waratsawé O Peu" ; "Never Alone" ; " We’ll Be Dancing" feat Rudy Gomis

    Extraits de l’EP We Are More (Poundo & The Bubus – 2020) : « We are More » ; « Yay » ; « Ma Gnalo » ; « My Life. My Crown » ; « O Wasso Wara »

    Et aussi :

    « Feu Vert » de Pierre Belkos ; « Olé » de John Coltrane ; « Alagbon Close » de Fela Kuti ; « When the people cheer » de The Roots ; « Lua Kata Kema » de José Carlos Schwarz ; « Utrus Horas » de l’Orchestra Baobab

    Un extrait du concert de Poundo au Babel Music XP (Marseille, mars 2024)

    Un extrait de « Gatax » chanté par Rudy Gomis sur la scène du Théâtre de Verdure de l'Institut Français de Dakar pour l’émission tv de Dider Awadi, Sargal

    Journaliste : Hortense Volle

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  • Le kinois de Montréal Pierre Kwenders ou l’art maîtrisé du crossover
    Apr 9 2024

    De la rumba à la bass music, en passant le R’n’B et le hip hop, le dj, chanteur et producteur congolais Pierre Kwenders, trois albums pop à son actif, maîtrise à la perfection la science du crossover. Rencontre à domicile, au Club Sagacité, avec un sapeur invétéré que l'on surnomme « le lover boy montréalais ».

    Né José Louis Modabi, à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, Pierre Kwenders arrive à Montréal à l’adolescence et adopte alors, en hommage à son grand-père, son nouveau blaze.

    Les clins d’œil à ses origines, Pierre Kwenders aime bien. Son premier album, paru en 2014, est ainsi titré Le Dernier Empereur Bantou. Depuis, celui que l’on surnomme aussi « Vié Mogo », « PKChu » ou « Pierre Chaude » a sorti deux autres albums. Des albums pop, inspirés par son héritage congolais et chantés en français, en anglais, en lingala mais aussi tshiluba et en kikongo.

    Artiste multi-facette, Pierre Kwenders est aussi le co-fondateur de Moonshine, un collectif pluridisciplinaire qui organise les fêtes afro-centrées les plus folles de Montréal et qui a ambiancé « La Nuit Blanche » pour la 25ème édition du festival « Montréal En Lumière ».

    Installé depuis près de 25 ans dans la métropole québécoise, Pierre Kwenders m’a donné rendez-vous non pas là où il vit, mais dans un lieu qu’il contribue à faire vivre, le Club Sagacité.

    Ensemble, nous sommes revenus sur certaines des figures musicales, de Douk Saga à Papa Wemba, qui l’ont façonnées.

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    Titres diffusés

    Singles : « Good Problem » feat Clay & Friends (2024) ; « Sikoyo » (2023) feat Branko & Fédération Internationale du Bruit ; « Niata » (2023) ; « SMT » (2023) ; « Gbadolite » (2019) feat Uproot Andy, Mooshine ; « Douk Saga (2018) feat Mooshine ; « Popolipo » (2016) feat Throes +the Shine

    Extraits de l’album José-Louis And The Paradox Of Love (Pierre Kwenders / Arts and Crafts Productions – 2022) : « L.E.S. (Liberté Egalité Sagacité) ; « Papa Wemba » ; « Religion Désir » ; « Kilimandjaro » ; « Coupé » ; « Radio Trottoir – Interlude » feat Babel Bukasa ; « Church (Likambo) » feat Africa Intshiyetu Choir « ; « Heartbeat » Feat Anaiis » ; « Imparfait » feat Songe

    Extraits de l’album MAKANDA at the End of Space, the Beginning of Time (Pierre Kwenders / Bonsound– 2017) : « Sexus Plexus Nexus » ; « Makanda » feat Palaceer Lazaro & Sassy Black ; « Rendezvous » ; « WTFU »

    Extrait de l’album Le Dernier Empereur Bantou (Pierre Kwenders / Bonsound – 2014) : « Cadavere » ; « Mardi Gras » ; « Ali Boma Ye » ; « Kuna Na Goma » feat Baloji

    Et aussi :

    ZAO avec « Ancien Combattant » ; PAPA WEMBA avec « Fa Fa Fa Fa Fa (Sad Song) »; Clement BAZIN Feat Pierre Kwenders avec « Sentiment - NoKliché Remix »; SHABAZZ PALACES avec « An Echo From the Hosts that Profess Infinitum »; DOUK SAGA avec « Sagacité »

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