Pour ce septième et dernier épisode de la saison, il y a du changement dans l’air ! Les élèves d’option Histoire des arts en première et terminale du lycée Fulbert à Chartres vous racontent un chef d’œuvre de leur ville : le tour de chœur de la fameuse cathédrale Notre-Dame. Avec leur professeur Élisabeth Mesplé et l’équipe de "Sens de la visite", Lisa et Jérémie Thomas, ils ont étudié cette œuvre majeure de la Renaissance et conçu leur propre épisode de podcast pour vous le faire découvrir.

Autour du chœur, ces jeunes ont rencontré Irène Jourd’heuil, conservateur des monuments historiques à la Direction régionale des affaires culturelles du Centre-Val de Loire, qui a supervisé le chantier de restauration récemment terminé, puis Agathe Houvet, restauratrice de sculptures, qui a œuvré avec son équipe à restaurer la splendeur de l’ensemble.

Laissez-vous gagner par l’enthousiasme communicatif d’Alexandre, Audrey, Bastien, Batita, Eléna, Ilona, Léo, Angeline, Emma, Flora, Latife, Maewenn, Manel, Romane et Tiffen qui vous emmènent dans notre dernière étape de la saison en Eure-et-Loir.

Ouvert il y a plus de 150 ans, l’atelier Lorin est le plus ancien atelier de vitraux en France encore en activité dans ses locaux d’origine et le seul atelier de vitraux actif dont les bâtiments sont protégés au titre des Monuments historiques. 

Le caractère exceptionnel de l’atelier tient dans la conservation combinée des locaux très peu modifiés depuis la fin du XIXe siècle, d’un important matériel lié au métier de verrier et d’une quantité extraordinaire d’archives propres à retracer l’histoire de l’entreprise et des chantiers.

Ce podcast vous invite à découvrir l’étude conduite actuellement sur l’atelier par Valérie Mauret-Cribellier et Thierry Cantalupo, chercheure et photographe au Service Patrimoine et Inventaire de la Région Centre-Val de Loire. Nous les retrouvons au sein de l’atelier de vitraux chartrain en compagnie d’Elodie Vally, peintre-verrier, qui nous parle de son métier.

Le Parc naturel régional du Perche s’étend sur plus de 200 000 hectares aux confins des Régions Centre-Val de Loire et Normandie. L’ancienne province du Perche, scindée à la Révolution entre les départements de l’Orne et de l’Eure-et-Loir, est aujourd’hui reconnue pour la qualité de son architecture traditionnelle et ses paysages de collines bocagères. Depuis 2008 le Parc du Perche y mène un inventaire topographique du patrimoine bâti, en partenariat avec les services de l’inventaire du patrimoine des deux régions. En 2023, l’étude portait sur la commune de Souancé-au-Perche, située à huit kilomètres au sud de Nogent-le-Rotrou.

Dans ce cinquième épisode enregistré à Souancé, Florent Maillard, chercheur associé en charge de l’inventaire du patrimoine bâti du Parc du Perche, et Vanessa Lamorlette-Pingard, photographe au SPI, expliquent les spécificités d’un inventaire topographique en milieu rural et l’importance des archives pour l’étude du patrimoine. On y retrouve aussi Jean-Jérôme de Souancé,  adjoint au maire de la commune, et Nicolas Loriette, médiateur culturel et muséographe qui nous rappellent la nécessité de transmettre ces connaissances au plus grand nombre.

Connue pour son immense plaine d’où émergent, visibles à des kilomètres à la ronde, les clochers des églises paroissiales et plus récemment les pales des éoliennes, la Beauce est d’abord une terre d’agriculture où les fermes autant que les églises ont construit le maillage des routes qui la parcourent.  Nombreuses mais jusqu’à présent peu étudiées, ces fermes font actuellement l’objet d’une étude d’inventaire du patrimoine culturel.

Ce podcast vous invite rencontrer les acteurs de ce travail (chercheur et photographe) et à découvrir la méthode mise en œuvre pour dater les bois de charpente. Il laisse également la parole à l’un des agriculteurs qui font vivre ce territoire et qui en conservent la mémoire, nous rappelant que l’élevage ovin occupait autrefois une place prépondérante.

En juin 1940, alors que les troupes allemandes progressent en France, 17 ha du centre-ville d’Orléans (Loiret) sont détruits par des bombardements et les incendies qui en découlent. S’ouvre alors la période dite de la (seconde) Reconstruction, même si les chantiers ne démarrent effectivement qu’après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils se poursuivent dans la capitale régionale jusqu’aux début des années 1960.

Les immeubles reconstruits, à la pointe de la modernité à l’époque, font aujourd’hui partie du paysage urbain. Cette période de la Reconstruction marque une étape importante de l’histoire de l’architecture, de l’urbanisme et, plus largement, du territoire régional. L’étude que mène actuellement la Région Centre-Val de Loire dans le cadre de sa mission d’Inventaire général du patrimoine culturel vise à mieux appréhender ce patrimoine qui connaît d’importantes transformations afin d’en conserver la connaissance et la mémoire. Avec Florence Cornilleau, chercheure, et Vanessa Lamorlette-Pingard, photographe, partons dans les rues d’Orléans et rendons visite à Camille, habitante d’un appartement de la Reconstruction.

Le Pays Loire Touraine, territoire regroupant 55 communes du nord-est de l’Indre-et-Loire, est détenteur du label Pays d’art et d’histoire, attribué par le Ministère de la Culture, depuis 2008. À ce titre, il propose chaque année des actions de valorisation du patrimoine : visite guidée, exposition, conférence, atelier pédagogique... Depuis 2010, le Pays a engagé un partenariat avec la région Centre-Val de Loire pour la réalisation d’inventaire du patrimoine sur son territoire. Après deux études portant sur la vallée de la Brenne et le canton de Bléré, l’étude en cours concerne l’architecture et le mobilier religieux. Cette étude est confiée à Arnaud Paucton, chargé d’études inventaire du patrimoine du Pays Loire Touraine. Nous le retrouvons en compagnie de Thierry Cantalupo, photographe du Service Patrimoine et Inventaire, et Anna Brisson, guide-conférencière du Pays d’art et d’histoire, à Mosnes, dans l’une des églises étudiées...

L’église paroissiale Saint-Nicolas de Tavant (Indre-et-Loire), classée Monument historique en 1908, abrite deux remarquables ensembles de peintures murales romanes situés l’un dans le chœur et l’autre dans la crypte.

L’église a été étudiée par Martine Lainé, chercheur au service Patrimoine et Inventaire de la région Centre-Val de Loire et par Christian Davy, spécialiste de la peinture murale romane. Cette étude réalisée dans le cadre de l’Inventaire général du patrimoine culturel a fait l’objet d’une publication dans la collection « Images du patrimoine » en 2002 et d’une mise en ligne sur le site « Plateforme ouverte du patrimoine ».

20 ans après, ces données sont actualisées et republiées sur Perceval, le nouveau site de diffusion des dossiers d’inventaire de la Région Centre-Val de Loire. Lorsque Raphaël Morin, apprenti en master 2 « Gestion locale du patrimoine culturel » à l’université d’Orléans arrive au SPI et fait part de sa passion pour la modélisation 3D, Martine Lainé lui propose aussitôt un projet un peu fou : restituer l’intégralité de la crypte en 3D ! Voici l’histoire de ce pari dans lequel ont été aussi embarquées Héléna Bouguet, apprentie photographe et Vanessa Lamorlette-Pingard photographe au SPI. Et en invité spécial : Christian Davy, ancien chercheur au service de l’Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Pays de la Loire et auteur de nombreuses publications sur la peinture murale médiévale.

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Retrouvez le dossier d'inventaire consacré à l'église paroissiale Saint-Nicolas de Tavant sur le lien suivant: 

https://patrimoine.centre-valdeloire.fr/gertrude-diffusion/dossier/tavant-eglise-paroissiale-saint-nicolas/cfda9fed-af91-4c18-a05d-6d1c8eb38f5d

Pour vous immerger dans la modélisation 3D de l'église : https://inventaire-patrimoine.centre-valdeloire.fr/modele-3d-tavant/

Toutes les études de l'Inventaire général du patrimoine en Région Centre-Val de Loire, sont à consulter ici:

https://inventaire-patrimoine.centre-valdeloire.fr/