Episodios

  • Témoignages d'amour en Chine Impériale

    Témoignages d'amour en Chine Impériale
    Jul 25 2024
    Nous sommes au tout début du dix-neuvième siècle, en Chine. Dans son ouvrage intitulé « Six récits au fil inconstant des jours », le lettré Shen Fu évoque les moments passés avec sa toute jeune épouse. Il écrit : « Dans la maison, chaque fois que nous nous rencontrions au coin d’un salon ou au détour d’un corridor, nous nous serrions furtivement la main, le temps de s’informer mutuellement « Où allez-vous ? » Tout cela, la cœur battant et craignant les regards indiscrets ; au début, en effet, nous n’osions pas afficher notre intimité devant les autres. » A peu près au même moment, le jeune Yu Biyun, petit fils d’un autre lettré ; perd celle à laquelle il avait été marié alors que tous deux étaient encore des adolescents. Son beau-frère témoigne de son état : « Il versa pour elle des larmes que exprimaient une douleur excessive. Puis il rassembla tous les fragments d’écrits qu’elle avait laissés, les compila et leur donna des noms . Toutes les traces de sa pratique calligraphique, les brouillons de ses lettres, les petites languettes de papier sur lesquelles elle prenait des notes et des lambeaux de feuilles portant sa belle écriture. Il en fit un volume, attachant un poème à chacun de ses fragments. » Avec la filiation et l’autorité impériale, le mariage est l’une des trois institutions fondamentales sur lesquelles repose la société chinoise. Et l’amour dans tout cela ? A quelles occasions le contrôle sur les sentiments et leur expression peut-il se relâcher ? Comment l’amour envisage-t-il la question des genres ? De quelle manière se fait-il une place en littérature ? On parle d’amour, aujourd’hui… Avec nous : François Lauwaert, sinologue et anthropologue. Autrice de « Amours d’encre et de papier en Chine impériale » ; éd. de l’Académie royale de Belgique. Sujets traités : Chine, amour, Chine Impériale, lettres, calligraphique, encre, papier


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    35 m
  • La Chine et les sciences

    La Chine et les sciences
    Jul 24 2024
    Nous sommes en 132, en Chine. Zhang Heng, astronome, mathématicien, cartographe, poète et homme d'État, proche de la cour impériale, invente le premier sismoscope au monde, un appareil qui permet d'observer les secousses de l'écorce terrestre, càd les séismes. Zhang, fascinant personnage, figure controversée que des rivalités politiques avec les eunuques du palais plongeront dans la disgrâce. Un esprit brillant à qui l’ont doit aussi, parmi d’autres nombreuses géniales réalisations, la première sphère armillaire, un instrument qui modélise la sphère céleste, fonctionnant à l'énergie hydraulique pour représenter les observations astronomiques. Zhang fait partie d’une longue chaîne de savants, de chercheurs, de penseurs qui durant des siècles vont permettre à l’Empire du Milieu d’être à la pointe des sciences et des techniques. Une richesse extraordinaire laissant les Occidentaux à la traîne, jusqu’au dix-huitième siècle. Quelles sont les raisons de cette précocité des sciences chinoises ? Pourquoi la Chine a-t-elle, pourtant, manqué le rendez-vous de la Révolution industrielle ? Sujets traités : Chine, Sciences, Zhang Heng, astronome, mathématicien, cartographe, poète , impériale, sismoscope ,penseurs, Empire du Milieu, révolution industrielle Avec nous : Pierre Marage, professeur honoraire de physique et d’histoire et philosophie des sciences à l’ULB.


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    33 m
  • Beatrix Potter et Peter Rabbit

    Beatrix Potter et Peter Rabbit
    Jul 23 2024
    Nous sommes en octobre 1902, au Royaume-Uni. C’est aux éditions Frederick Warne & Co., maison fondée, trente-sept ans plus tôt, à Londres, par un libraire qui lui a donné son nom, que paraît l’histoire d’un jeune lapin facétieux et désobéissant qui s'aventure dans le jardin d’un certain M. McGregor. « The Tale of Peter Rabbit » est d’emblée un immense succès dont les multiples réimpressions vont totaliser, jusqu’à nos jours , près de cinquante millions d’exemplaires. Traduit en trente-six langues, « le conte de Pierre lapin » deviendra l'un des plus grands best-sellers de tous les temps. Ni plus ni moins. Et pourtant, l’aventure n’avait pas démarré sous les meilleurs auspices, puisque son autrice, Beatrix Potter, essuyant les refus répétés des éditeurs, s’était résignée à faire publier son ouvrage à compte d’auteur. L’énigmatique Beatrix Potter, la timide Beatrix Potter qui se fera, pourtant, redoutable femme d’affaires, douée pour le merchandising autour de son œuvre. « Il y a quelque chose de délicieux à écrire les premiers mots d’une histoire, écrivait-elle, vous ne savez jamais où ils vont vous emmener. » Assurément ses histoires l’ont menée à la campagne, hors de la présence envahissante de ses parents, auprès des Herdwick sheeps, ces moutons à laine très épaisse, adaptée à la rudesse des climats de la région des Lacs, dans le nord de l’Angleterre. Audacieuse, volontaire, dans une certaine mesure, émancipée mais, en même temps, anti-suffragettes qui était Miss Potter ? Sujets traités : Beatrix Potter, Peter Rabbit, Royame Uni, Londres, best-sellers, auteur, anti-suffragettes Avec nous : Eliane van den Ende.


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    37 m
  • La maternité dans l'art

    La maternité dans l'art
    Jul 22 2024
    Nous sommes le 15 avril 1874, au 35 boulevard des Capucines à Paris, dans les studios du célèbre Nadar, photographe et écrivain. C’est là que se tient, durant un mois, ce qui deviendra l’une des plus fameuses expositions de l’histoire de l’art, celle qui donnera son nom à un mouvement révolutionnaire : l’Impressionnisme. Pissaro, Sisley, Degas, Renoir, Cézanne, Monet figurent parmi les trente artistes exposées. Ah, j’oubliais une femme, elle s’appelle Berthe Morisot. Elle y présente une œuvre réalisée deux auparavant, intitulée « Le berceau ». Une scène de maternité qui deviendra un thème très présent dans son travail à venir. Pour l’heure, le tableau est à peine remarqué … enfin … une poignée de critiques, tout de même, admettent quelques qualités comme la grâce et l’élégance. Après avoir cherché en vain à le vendre, Berthe Morisot ne l'exposera plus et « Le berceau » restera dans la famille jusqu'à son acquisition par le musée du Louvre en 1930. Aujourd’hui, il est le tableau le plus célèbre de l’artiste et une image de la maternité partagée aux quatre coins du globe. Mais comment la représentation de la maternité a-t-elle évoluée, depuis l’Antiquité, dans son expression artistique ? Sujets traités : Maternité, art, Nadar, photographe, écrivain, Impressionnisme, Pissaro, Sisley, Degas, Renoir, Cézanne, Monet , Berthe Morisot., berceau, tableau, Avec nous : Anne Hustache, historienne de l’art.


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    39 m
  • Images interdites, une histoire de la censure au cinéma

    Images interdites, une histoire de la censure au cinéma
    Jul 21 2024
    Gros plans de baisers prolongés, scènes de nudité, d’adultère, de débauche, Ô elles sont nombreuses les images qui, tout au long de l’histoire du 7eme art, furent censurées par différents types d’autorité à travers le monde. Et la Belgique, pourtant décrite à l’étranger comme un pays libre de censure dans sa production cinématographique, n’y échappe pas. Dès les années 1920, une commission de contrôle des films fut mise en place, commission qui se mit à couper soigneusement dans les films afin de protéger les enfants. C’est l’histoire que raconte Daniël Biltereyst, Professeur d’histoire du cinéma à l’université de Gand, dans son livre « Verboden Beelden », images interdites, paru, en flamand, aux éditions Houtekiet. Un livre extrêmement documenté, Daniël Biltereyst étant parvenu à retrouver les archives perdues de la Commission de contrôle. Et à travers cette histoire de la censure au cinéma, c’est une véritable histoire des mentalités qui s’écrit. Sujet réalisé par Jonathan Remy Sujets traités : censure, cinéma, baisers, nudité, adultère, débauche, septième art, image, commission, contrôle, films,


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    24 m
  • L’histoire du cinéma soviétique

    L’histoire du cinéma soviétique
    Jul 20 2024
    Nous sommes le 16 août 1940, en URSS. La «, journal officiel du parti communiste, publie une critique du film « La loi de la vie » réalisé par sorti sur les écrans russes une semaine plus tôt. Il s’agit d’un drame qui raconte le conflit entre le Secrétaire du Comité régional du Komsomol, l'organisation de la jeunesse communiste, qui en a oublié les principes et le chef de cette organisation à l'Institut de médecine Paromov. On peut y lire : "... La loi de la vie est une calomnie de notre jeunesse étudiante. Ceci apparaît clairement dans la scène de la soirée organisée par les étudiants en médecine. Les auteurs du film ont présenté cette scène comme une beuverie. Les étudiants et les étudiantes s'enivrent jusqu'à en avoir des hallucinations. Les auteurs du film savourent tous ces détails et montrent des dizaines de fois cette débauche insouciante d'ivrognes. Mais dans le film, ni l'administration de l'Institut, ni les organisations sociales, ni les étudiants eux-mêmes, futurs médecins, n'interrompent ces débordements : au contraire ils y participent tous. Où les auteurs ont-ils vu de telles scènes ? Où les auteurs ont-ils vu que notre jeunesse étudiante se retrouvait dans les mêmes fonds que la jeunesse bourgeoise ? Toutes ces scènes sont une calomnie de la jeunesse étudiante soviétique… » Le scénariste du film, racontera que l'article a été relu et corrigé par Staline lui-même. Le 22 août 1940 le film est officiellement interdit. Quel rôle ont joué le cinéastes sous le régime stalinien ? C’est la leçon du jour … Invitée : Anne Roekens, professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Namur. Sujets traités : cinéma, soviétique, Pravda, Boris Ivanov, Alexander Stolper, russes, communiste, médecins, Alexander Avdeenko, Staline


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    36 m
  • Musidora, la toute première vamp du cinéma

    Musidora, la toute première vamp du cinéma
    Jul 19 2024
    De son vrai nom Jeanne Roques, Musidora née en 1889, bouleverse les styles en vogue pour devenir la première vamp du cinéma français en incarnant Irma Vep, dans la série de films « Les Vampires » en 1916,. Musidora va faire tourner les têtes, frapper les esprits et marquer l’histoire du septième art. Retour sur un parcours hors du commun, avec Jean-Marc Panis et son invité Arnaud Delalande, scénariste du roman graphique Musidora (éditions Robinson, dessin de Nicolas Puzenat). Sujets traités : Jeanne Roques, Musidora, Les Vampires, Irma Vep, cinéma, septième art


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    24 m
  • L'histoire du cinéma italien

    L'histoire du cinéma italien
    Jul 18 2024
    Nous sommes le 26 janvier 1936. A Rome, au sud-est de la ville, sur un immense terrain vague qui longe la via Tuscolana Le soleil brille et le Duce, Benito Mussolini en personne, est venu poser la première pierre d’un vaste ensemble immobilier. Le leader toujours soucieux de laisser une place dans l’histoire est applaudi par la foule. Qu’est-il venu faire dans cet endroit sinistre, suivi de son aéropage culturel ? Tout simplement lancer la construction d’un complexe monumental devant comprendre une douzaine de plateaux de cinéma et des installations techniques ultramodernes. Une petite ville dans la ville ! « Un Hollywood sul Tevere », comme l’écrira la presse fasciste et servile, un Hollywood sur le Tibre. Le Duce est venu assister à la naissance de Cinecitta. Cinecitta qui, passé cette sinistre époque, écrira les plus belles pages du septième art italien dont nous allons retracer les grandes étapes. Invité : Georges Ayache « Le cinéma italien, appassionato » aux éditions du Rocher.


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    27 m