VIH/sida, l'épidémie n'est pas finie !  Por  arte de portada

VIH/sida, l'épidémie n'est pas finie !

De: Manifesto XXI - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem)
  • Resumen

  • Pourquoi mettre le VIH au musée ? L’épidémie qui a ravagé les communautés les plus marginalisées dans les années 1980-1990 est-elle vraiment un sujet classé ? Quelles luttes reste-t-il à mener ? Comment transmettre une histoire, quand celleux qui l’ont vécue ne sont plus là pour la raconter ?


    À travers ce podcast Manifesto XXI et le Mucem vous immergent dans l’exposition VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie, qui retrace l’histoire sociale et politique du sida. Au-delà de cette exposition nécessaire, c’est le récit des luttes d’hier et d’aujourd’hui que nous allons vous raconter. Un combat ayant profondément changé nos sociétés et nos démocraties, et qu’il faut plus que jamais continuer de mener. 


    VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie est un podcast en cinq épisodes, qui fait résonner la voix des acteurices qui ont contribué à faire émerger cette exposition : commissaires, associations, militant·es, médecins, vivant ou non avec le virus, mais toustes concerné·es. Vous entendrez les expériences trop souvent pensées comme marginales de personnes séropositives et de celleux issus·es de minorités encore fragilisées par la menace du virus. Alors que nous vivons une pandémie qui interroge nos systèmes sociaux, sanitaires et démocratiques, comment continuer à parler de ce que le sida représente dans le quotidien de tant de personnes et dans nos mémoires collectives ?


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    Manifesto XXI - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem)
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Episodios
  • Bonus - Art et luttes : quelles mises en récits ?
    Jun 28 2022

    Cet épisode bonus a été enregistré sous forme de talk, lors de l'évènement de clôture de notre série de podcast VIH/sida, l'épidémie n'est pas finie !, à Artagon Marseille le 23 avril 2022. Nous avons eu le plaisir de réunir quatre intervenantes pour aborder la question de la place de l'art dans la lutte contre le VIH/sida : en France, celle-ci a souvent été épineuse et témoigne d'une friction entre art et politique.


    De quelle façon l'art peut-il se saisir d'une parole politique et s'en faire l'écho ? Alors que nous sommes dans un moment de re-politisation des pratiques artistiques et du champ esthétique, la question peut se poser différemment : l’art peut-il ne pas être politique ? Comment inclure au mieux les personnes concernées, sans les spolier ni les essentialiser ? Comment créer des cadres propices à la mise en récits de leurs vécus ? La mise en forme de ces récits est-elle une manière de lutter ? Ces question traitent également de l’articulation délicate de l’intime et du politique, mais aussi du personnel et du collectif dans les luttes.


    Crédits

    Invité·es : Mary Basmadjian, Sarah Champion-Schreiber, Olga Rozenblum et Nina Champs

    Animation et écriture : Soizic Pineau et Anne-Charlotte Michaut

    Réalisation : Marine Sahabi

    Production : Morgane Sanguedolce

    Montage : Soizic Pineau

    Musique et habillage sonore : Alexi Shell

    Design graphique : Dana Galindo

    Merci à Artagon Marseille pour l’accueil

    Un podcast Manifesto XXI produit avec le soutien du Mucem, enregistré le 23 avril 2022 à Artagon Marseille.


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    1 h y 5 m
  • Transmettre : un devoir de mémoire
    Apr 21 2022

    Après des années de silence autour du VIH/sida, une parole et une volonté de commémorer commencent à émerger :  en 2017, le film 120 battements par minutes a été un véritable succès et marque le retour du sujet de la lutte contre le VIH sur le devant de la scène médiatique.

    Mais comment conserver et transmettre la mémoire d’une lutte, quand celle-ci est loin d'être terminée ? Et si les enjeux de mémoire et de commémoration sont essentiels, pourquoi pendant si longtemps, le VIH/sida a t’il disparu de l’espace public et médiatique ? 


    L’exposition “VIH/sida, l’épidémie n’est pas finie”, qui a ouvert ses portes au Mucem en décembre dernier, pose également la question de la patrimonialisation. Importante et nécessaire, autant pour des besoins de conservation que de médiation, l’entrée au musée des mémoires LGBTQI+ peut néanmoins avoir un impact sur leur transmission.


    C’est la raison pour laquelle depuis plusieurs années, des militantes et militants se battent pour obtenir un espace financé par la mairie de Paris, consacré aux archives LGBTQI+, afin que celles-ci soient gérées par la communauté.

    Alors quels sont les enjeux des archives communautaires, pourquoi est-il si important qu’elles soient gérées par les communautés concernées ?



    Intervenant·es 

    (par ordre d'intervention)


    Elisabeth Lebovici : journaliste et historienne de l'art, autrice de “Ce que le sida m’a fait”

    Michel Bourrelly : ancien directeur national de l'association Aides, membre du laboratoire Sesstim à Marseille, co-auteur du livre “Une histoire de la lutte contre le sida”.

    Isabelle Sentis : activiste, art thérapeute et membre du comité de suivi de l’exposition, fondatrice de Fabric’Art Thérapie

    Christophe Broqua : commissaire, chercheur au CNRS, auteur de “Agir pour ne pas mourir”

    Antoine Idier : sociologue et historien

    Roméo Isarte : cofondateur de Mémoire Minoritaire, membre du comité de suivi de l’exposition



    Crédits


    Écriture et conception : Soizic Pineau, Anne-Charlotte Michaut, Clément Riandey, Costanza Spina

    Réalisation et montage : Soizic Pineau

    Musique : Alexi Shell



    Remerciements


    Merci à Vincent Douris, à Renaud Chantraine, et à toutes celles et ceux qui ont rendu ce projet possible.

    Merci à Léna Rivière pour le support technique.




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    34 m
  • Prévention et réduction des risques, des outils pour la lutte
    Mar 28 2022

    L’épidémie de VIH/sida a forgé la prévention et la réduction des risques telle qu’on la connaît aujourd’hui.


    Si ces parcours sont désormais institutionnalisés, ce sont d’abord les personnes concernées qui ont pensé et mis en place ces pratiques pour pallier l’indifférence des pouvoirs publics au début de l’épidémie.


    En 40 ans, l’épidémie a changé de typologie et de géographie, mais les contaminations sont encore nombreuses, et le virus ne circule pas forcément là où on l’attend le plus. Alors, puisqu'ils existent et sont nombreux, pourquoi les traitements et outils de prévention n'arrivent-ils pas toujours aux bonnes personnes afin d’enrayer l’épidémie ?


    Intervenant·es 

    Vinnie - travailleur au SPOT Longchamp - AIDES PACA

    Béatrice Stambul - psychiatre et présidente de l’association ASUD Mars say yeah et du bus 31/32

    Joachim Lévy - co-fondateur de Nouvelle Aube

    Laurent Dalençon - travailleur pair et médiateur de santé chez Nouvelle Aube

    Lola Perreaut - travailleuse paire et infirmière chez Nouvelle Aube

    Patricia Enel - présidente du CoreVIH Paca Ouest Corse

    Bruce Dos Santos - directeur du CRIPS

    Hippolyte Regnault - doctorant en science politique à l’IRISSO et membre du projet FASSETS


    Crédits

    Écriture et conception : Soizic Pineau, Clément Riandey, Anne-Charlotte Michaut, Costanza Spina

    Réalisation et montage : Soizic Pineau

    Musique : Alexi Shell


    Remerciements

    Merci à Vincent Douris, à Élodie Lambourdes de Aides.

    Merci à Radio Grenouille et à Léna Rivière pour le support technique.



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