Puisqu’il faut bien conclure cette intégrale de Sam Peckinpah, voici son dernier film : Osterman week-end.

Entouré d’une pléiade de stars, Rutger Hauer, Burt Lancaster, Dennis Hopper, John Hurt, le cinéaste adapte ici un roman de Robert Ludlum. Le film suit la fibre des thrillers psychologiques des années 70.

Ce huis clos nerveux fait la part belle aux peurs de la Guerre Froide, avec espionnage, manipulation, surveillance et trahison. Le charme de Rudger Hauer opère dans le rôle de ce chevalier blanc piégé malgré lui dans une machination qui le dépasse.

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi de films sortis en 1983 : Les Prédateurs de Tony Scott et Le Sens de la Vie des Monty Python.

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Prenons la route avec Sam Peckinpah et son film de camion Le
Convoi !

Pour son plus grand succès en salle, le cinéaste convoque des
habitués de son cinéma : Kris Kristofferson, Burt Young, Ali MacGraw et Ernest
Borgnine.

Le film suit Rubber Duck, gros bras, gros charisme. Il est le héros
épris de liberté de cette épopée sur bitume. Ses aventures se racontent en
musique entre une bande son à sa gloire et les changes sur la CB des routiers qui
se répondent tels des flows de hip hop.

L’ordre policier est bousculé par la solidarité, la justice et le soulèvement des faibles contre l’autorité. Les routiers invisibles deviennent les représentants des minorités bien vite rattrapés par les manœuvres opportunistes des hommes politiques locaux.

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi de films de camion tout aussi poignant : Sorcerer de William Friedkin et Roadgames de Richard Franklin.

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Sam Peckinpah explore un nouveau genre cinématographique avec Croix de Fer : le film de guerre.

Le cinéaste nous entraine dans la boue de la débâcle de Russie avec une poignée de soldats allemands. Ce point de vue tiraille notre empathie pour les héros mais sublime totalement leurs moments de bonté.

Une fois de plus, Sam Peckinpah s’attaque violement aux institutions et à l’ordre établi. Il oppose dans son récit la gloire honteuse du sergent Steiner à l’arrivisme dévorant du capitaine Stransky. Il rappelle alors que l’ennemi n’est pas uniquement dans le camp adverse.

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi de films sortis en 1977 à la musique inoubliable : Orca et Saturday Night Fever.

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Avec Tueur d’Elite, Sam Peckinpah nous offre une plongée dans le San Francisco des années 70. Le maitre met en scène une histoire d’amitié virile bousculée par la trahison, la rivalité et la vengeance.

Bien servi par un casting de choix James Caan, Robert Duvall, Burt Young et Bo Hopkins en tête, le film nous emmène dans un tourbillon d’intrigues et de violence. On reconnait ici certains thèmes de prédilection du cinéma de Sam Peckinpah : violence soudaine, fusillade urbaine, travail en équipe, restauration de l’honneur perdu.

Le cinéaste adopte un style plus contemporain qu’à son habitude, sans rien perdre de sa radicalité.

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi du taxi au cinéma de After Hours de Martin Scorsese à Looop Lapeta : la boucle infernale, remake indien de Cours, Lola, cours.

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Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia … nous ordonne Sam Peckinpah !

Associé à Bennie, le film nous embarque dans un road trip infernal au cœur du Mexique brûlant. Ce qui devait être un plan facile, rapporter la tête d’un homme déjà mort, se transforme en une course contre la mort.

Notre héros subira de nombreux rebondissements avant de prendre en main son destin et renverser le cours de l’histoire. Il y arrivera en prenant les mêmes armes que ses adversaires, entêtement, individualisme, jusqu’auboutisme et violence.

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi d’autres films de 1975 : Les Pirates du Métro de Joseph Sargent et Phase IV du graphiste américain virtuose Saul Bass !

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Le cinéma de Sam Peckinpah prend des allures de balades folk avec Pat Garrett et Billy le Kid. Il faut dire que le cinéaste est bien épaulé par Kris Kristofferson et Bob Dylan.

Il nous entraine une fois de plus dans un western radical, dernier acte d’une amitié déchirée par la course du monde. Amis pour toujours, Pat Garrett et Billy le Kid se retrouvent rivaux quand l’opportunisme de l’un se confronte au destin de l’autre.

Plus que dans les précédents films du maitre, violence et mélancolie se mêlent pour livrer au spectateur un film d’une beauté rare … éclaboussée de violence bien entendu !

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi d’autres films de 1973 et des chanteurs au cinéma de David Bowie chez Nagisa Ōshima à Alana Haim chez Paul Thomas Anderson.

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Pour Guet-Apens, Sam Peckinpah retrouve Steve McQueen directement après Junior Bonner !

Le film raconte la cavale sanglante d’un couple de braqueurs qui tente de fuir leurs complices et la police. Bourré d’action, ce road movie nous entraine dans l’Amérique des années 70 pour finir au Mexique cher à notre réalisateur.

Carte « Doc » McCoy, interprété par Steve McQueen, est un personnage taciturne, tout juste sorti de prison, épris de liberté et de vengeance. Il est l’une des incarnations archétypales du héros chez Peckinpah.

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi des films de braquage : Tuez Charley Varrick ! de Don Siegel et Fast 5 de Justin Lin !

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Junior Bonner signe la rencontre de Sam Peckinpah avec Steve McQueen.

En rupture avec les précédents films du réalisateur, Junior Bonner est une chronique familiale sur fond de rodéo en Arizona. Le héros, cowboy de rodéo, assiste à la destruction de son mode mené entre autre par son frère qui préfère sacrifier les biens de la famille au capitalisme le plus vil et par son père qui rêve d’un monde meilleur ailleurs.

Junior Bonner est aussi un film de sport qui nous fait pénétrer les arcanes du rodéo professionnel, ses codes, ses épreuves, sa violence.

On parle de ça dans Volte-Face mais aussi des films « sportifs » : Chak De ! India de Shimit Amin et Ricky Bobby : Roi du circuit de Adam McKay ... et des classiques sortis en 1972 : le Parrain et Baby Cart 2 !

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