Episodios

  • Zoomer!: la Gen Z croit-elle encore en Dieu? (4/8)
    Sep 27 2024
    La Gen Z croit-elle en Dieu ? Ou autre chose ou rien du tout… Quelle place la religion occupe-t-elle auprès des jeunes ? Quelles sont leurs pratiques ? Et leurs besoins spirituels ? Dans cet épisode de Zoomer ! La génération Z au micro, on interroge les croyances d'une jeunesse en quête de sens. Il n’existe pas en Belgique d’étude scientifique récente et complète sur le rapport des jeunes à la religion. On sait que le mouvement de désaffiliation religieuse à l'œuvre dans nos sociétés s'observe particulièrement chez les plus jeunes. Un rapide sondage dans les rues de Bruxelles nous le confirme: pas d'avis sur la question, athées, ou agnostiques, la religion ne tient aucune place dans la vie d'une majorité de jeunes. Beaucoup lui préfèrent d'ailleurs le mot spiritualité et nous partagent des pratiques allant de la méditation au tarot en passant par les pierres précieuses: "je suis plus dans tout ce qui est énergies, ça m'aide", "c'est plus fun et moins stricte, ce n'est pas un livre à suivre à la lettre", "moi je pense que les jeunes cherchent des spiritualités alternatives, moins ancrées dans des dogmes précis, c'est pour ça que les religions ne sont plus autant d'actualité chez les jeunes", nous dit-on. "Le grand marché religieux qui nous est offert aujourd'hui incite les gens à puiser ce dont ils ont besoin dans toutes les religions pour créer leur propre religion, individualisée, qui s'apparente à une forme de bricolage", explique Cécile Vanderpelen, directrice du centre interdisciplinaire d’études des religions et de la laïcité de l'Université Libre de Bruxelles. Selon la chercheuse, il existe une polarisation croissante dans notre société entre jeunes complètement athées et jeunes entièrement socialisés dans une religion. Parmi ces derniers: Wassim Allouka, co-président de la fédération de la jeunesse musulmane et Théau Izoard, qui anime une messe des jeunes chaque dimanche à l’Eglise de la Trinité à Ixelles. Pour la venue du pape en Belgique, lui et ses frères musiciens ont d'ailleurs sorti un titre. Théau et Wassim nous partageront le sens qu'ils tirent chacun de leur religion, nous enseignant que la gen Z ne s'est pas entièrement désaffiliée des institutions religieuses, qu'elle est plus ouverte que les générations précédentes aux croyances autres et très attachée à une liberté de pratiques.

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    21 m
  • Entre les études et le travail: la Gen Z partage ses expériences de stage (3/8)
    Sep 13 2024
    Il en existe de toutes sortes… Les stages sont souvent le trait d’union entre les études et l’entrée dans la vie professionnelle. Quelles difficultés nos jeunes rencontrent-ils pour les trouver? Comment assurer des stages de qualité et accessibles ? Quels stages devraient être rémunérés ? Dans cet épisode de Zoomer ! La Gen Z au micro, nous avons retrouvé les traces d’Afagh qui termine son master en ingénieur de gestion. Nous l’avions rencontrée en novembre, en pleine galère pour trouver un stage dans le milieu très compétitif de la finance… Grâce au podcast, elle a décroché une première expérience professionnelle rémunérée, denrée plutôt rare. En Belgique, outre les formations en alternance donnant droit à une allocation, les stages faisant partie d’un cursus ne sont légalement pas rémunérés. C’est une des raisons pour lesquelles Léa a cherché un stage dans la communication en France… Mais tout ne se passe pas aussi bien que prévu et bientôt son stage est écourté unilatéralement par son maître de stage. Niki parle lui de son stage dans une galerie d’art comme de "la pire expérience de sa vie", alors que Marina nous explique pourquoi d’après elle les infirmières devraient être rémunérées dès leur deuxième année de stage. Une mosaïque de stages que l’Union Européenne souhaite mieux réguler, avec la mise à jour d’une recommandation – non contraignante – définissant un cadre de qualité pour tout type de stage, et une proposition de directive – contraignante – s’appliquant aux stages rémunérés. Un pas dans la bonne direction mais insuffisant, selon la confédération européenne des syndicats qui appelle à une interdiction pure et simple des stages (hors formation) non rémunérés.

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    18 m
  • Rentrée Zoomer!: L’école peut-elle tout faire? 2/8
    Aug 30 2024
    Dans cet épisode de rentrée de notre podcast Zoomer ! La génération Z au micro, nous retournons à l'école! L’école est-elle devenue "la bonne à tout faire" de l'éducation? Une sorte de couteau suisse multifonction pour la préparation des futurs adultes? La formule est un peu provocante... Mais sur le terrain, on en demande de plus en plus à l’école. Outre les matières traditionnelles, l’école doit par exemple contribuer à faire des élèves des citoyens responsables. Dans certaines écoles, les professeurs ont dû les initier à la politique, alors qu’en Belgique les jeunes sont autorisés à voter dès l’âge de 16 ans et se sont rendus aux urnes pour la première fois en juin, lors des élections européennes. On demande à l’école de mettre les jeunes en garde contre le cyber-harcèlement et les fake news. Il faut aussi les initier à la vie sexuelle, en tenant compte des sensibilités culturelles des élèves et de leur famille. L’école devrait aussi les éduquer à une alimentation saine, pour lutter conte la malbouffe et l’obésité. Elle est parfois le seul lieu où les jeunes font du sport. Elle doit aussi leur donner le goût de lire, pour les détourner de leurs écrans sacrés. Parfois, les profs sont en plus appelés à l’aide, pour résoudre les difficultés personnelles des ados. Bref, il faudrait que les profs aient mille casquettes. Or les heures de cours ne sont pas extensibles. En Belgique, les jeunes passent déjà beaucoup de temps à l’école, plus que dans d’autres pays européens. Alors, il faut faire des choix. Est-ce qu’il vaut mieux former une tête bien pleine, comme du temps des boomers... Ou une tête bien faite? Pour répondre à toutes ces questions, nous nous sommes rendus dans deux écoles très différentes. Les jeunes ont parlé à cœur ouvert, leurs professeurs aussi. Ainsi que les directeurs, véritables chef d’orchestre des programmes à respecter tout en essayant d’intégrer ces matières citoyennes, parfois au chausse-pied.

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    21 m
  • Entre envie de famille et peur de l'avenir : la génération Z rêve-t-elle d'avoir des enfants ? 1/8
    Jun 24 2024
    La génération Z rêve-t-elle d’avoir des enfants ? Si oui, combien et quand ? Si non, pour quelles raisons ? Pourquoi l’âge de la parentalité recule-t-il et comment les plus jeunes parents la vivent-ils ? Dans ce nouvel épisode de Zoomer ! La génération Z au micro, les moins de 20 ans nous parlent de leur envie de famille, "avant 30 ans", histoire de profiter de leurs enfants et de leur vie avant. Histoire surtout d’avoir atteint une certaine stabilité. C’est une des seules normes de reproduction qui n’a pas changé, nous explique un démographe de l’ULB : "On se rend compte que pour atteindre ces situations stables, les jeunes adultes doivent attendre de plus en plus longtemps, et que la transition entre l'adolescence et l'âge adulte, elle est devenue beaucoup plus compliquée qu'elle ne l'était il y a 50 ans". Pour les plus de 20 ans interrogés d’ailleurs, un enfant, "ça sera après 30 ans", avec aussi beaucoup plus d'indécision et d’ambivalence sur la question. Sur le campus universitaire de l’UMons, on n’a pas eu de mal à trouver des jeunes qui le savent déjà, ils n’en veulent pas : "je n’ai pas la fibre maternelle", "j’ai envie d’avoir du temps pour moi ", "je me demande comment ils vont vivre dans 50 ans", "la cause climatique et les causes sociales qui dérapent… ça ne me donne pas envie d’avoir des enfants". Oui mais… "C'est le plus beau métier du monde. Le monde s'écroule autour de toi et puis tu as un petit loulou qui vient te dire Maman, je t'aime", nous confiera aussi une très jeune maman. Car l’expérience de la parentalité, quel que soit l’âge, reste unique et propre à chacun et chacune. "Zoomer! La Gen Z au micro": la saison 3 du podcast ouvre avec curiosité huit sujets de société, de l'avortement à la religion, de l'école à l'entreprise, des choix alimentaires aux choix de vie. Nos micros captent les récits de jeunes de la génération Z, un peu partout Belgique. Qu'ont-ils en commun? Souvent un franc-parler, à savourer dans ces huit immersions sonores. "Zoomer" est un surnom inspiré de "Boomers" avec le Z de 'Zoom', allusion à l’agilité digitale de ceux qui sont nés entre 1997 et 2010, avec les réseaux sociaux. Ce podcast La Première/Euranet Plus est à écouter sur Auvio et sur vos plateformes de podcast habituelles. Suivez toute l’actualité européenne avec EuranetPlus, le premier réseau d’information européenne.

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    20 m
  • Les jeunes ont voté! Echos des isoloirs (Ep. Bonus)
    Jun 14 2024
    Dimanche 9 juin, plus de 800.000 jeunes Belges participaient aux élections pour la première fois. Il y avait les révisions pour les examens. Il y avait des doutes : qu’est-ce que j’y connais ? Qu’est-ce que j’en ai à faire ? Qu’est-ce que ça changera ? Il y avait du flou. Il avait été dit: les 16 et 17 ans voteront sur base volontaire, sur inscription. Ah non, plutôt sans s’inscrire. Non, finalement, le vote sera obligatoire. Oui, mais alors sans amendes. Tout le monde a suivi ? Et il y avait aussi pas mal de rejet envers les élus, la politique, avant même leur premier geste d’électeurs. Depuis janvier, de nombreux primo-votants nous ont confié, au fil des 10 épisodes de cette saison de « ZOOMER ! Un jeune, une voix », leurs réticences à aller aux urnes ou leurs envies de voter blanc. Cet épisode s’offre, à chaud, des échos de leurs premières expériences des isoloirs. Un 'after' pour boucler notre deuxième saison de ce podcast dédié à l'écoute de la Génération Z. On y entend l’étonnement de «recevoir trois papiers» ou de constater que «ce n’était pas le bordel», la description de débats politiques en famille, de doutes «d’avoir bien choisi», de votes «sur la première liste que j’ai vu» ainsi que des argumentaires politiques très construits, avec stratégie de vote différenciée selon les niveaux de pouvoirs. Des expériences aussi variées que cette cohorte de 16-23 ans. Et on y entend aussi une première tendance: les primo-votants semblent être allés voter autant les autres électeurs. Les politologues du centre de recherche Transitions de l'UNamur se sont penchés pour nous sur de premières statistiques et ils pressentent, graphiques à l'appui, que les jeunes n'ont pas boudé ce premier rendez-vous électoral, ni plus ni moins que le reste de la population. Des débats sur trottoirs, des humeurs, de l’éclairage : c'est l’'after' de « ZOOMER! Un jeune, une voix».

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    18 m
  • Scroller la politique: comment les jeunes s'informent sur les élections? (10/10)
    May 27 2024
    A moins de deux semaines des élections, quelles informations politiques les jeunes ont-ils vu passer ? Quels contenus vont-ils chercher ? Sur quels supports ? Comment les réseaux sociaux ont-ils changé la donne ? Et comment les politiques communiquent auprès de la génération Z ?  Dans ce dernier épisode de notre série électorale Zoomer! Un jeune une voix, des jeunes du dernier degré du secondaire à Louvain-la-Neuve nous partagent les contenus et politiques qui ont envahi leurs réseaux sociaux à la veille du vote, leur méfiance quand il s’agit d’informations sponsorisées, leur attachement aux médias traditionnels. Car même si les réseaux sociaux sont de plus en plus plébiscités par la jeunesse comme source d’info, elle n’a pas pour autant renoncé à s’informer via la télé ou la radio. " Il faut trouver une formule, une sorte d’entre-deux, de manière à savoir bien utiliser un réseau social tout en faisant la démarche d’aller se ressourcer vers d’autres médias plus traditionnels ", explique-t-on au Kot Citoyen du campus universitaire. Dans cet épisode, vous entendrez aussi une spécialiste de la communication politique à l'ère des réseaux sociaux. Elle expliquera notamment que quand les politiques se font influenceurs, communication et marketing se confondent et ça peut brouiller les pistes. Et qu'en outre, aucune étude n'a jamais prouvé qu'une bonne vidéo politique consommée sur les réseaux sociaux se traduit par un vote dans les urnes!

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    19 m
  • Où est passée la "génération climat"? (9/10)
    May 13 2024
    On l’a baptisée la "génération climat", cette génération de jeunes qui étaient descendus dans la rue en 2019, à la veille des élections européennes précédentes, pour protester contre l’inaction politique face aux enjeux climatiques. De solitaire au départ, le combat d’une écolière suédoise aux longues tresses s’était transformé en élan planétaire grâce aux réseaux sociaux. Par milliers, les jeunes avaient manifesté, brossé les cours des semaines durant et bousculé les agendas politiques jusqu’au niveau européen. Cinq ans plus tard, à la veille du scrutin européen suivant, où sont-ils passés ? Quels regards portent-ils aujourd’hui sur leur mobilisation d’alors ? Sur leurs attentes et les promesses d'il y a 5 ans? Comment voient-ils l’avenir ? Les enjeux climatiques restent-ils leur priorité? À quelques semaines des élections, dans ce nouvel épisode du podcast "Zoomer ! Un jeune, une voix", nous avons retrouvé quelques-uns de ces jeunes pour discuter de leurs frustrations, de leurs espoirs, leurs attentes, pour parler politique et bien sûr climat.

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    24 m
  • A Bruxelles, les jeunes attendent l’Europe sur leur terrain plutôt que dans ses quartiers (8/10)
    Apr 29 2024
    Comment l’Union Européenne est-elle perçue par ses jeunes citoyens? Ses institutions basées à Bruxelles la rapprochent-elles de ceux qui y vivent? Qu’attend la jeunesse d’une Europe souvent taxée d’élitiste? Cet épisode du podcast Zoomer ! Un jeune, une voix commence par une petite incursion dans la « bulle européenne »… L’« eurobubble », vous savez, ce terme qui désigne le microcosme des institutions européennes, généralement vues comme lointaines et complexes. Les jeunes stagiaires et travailleurs de l’Europe en conviennent : "il nous est très difficile d'entrer en contact avec les Belges", "il y a une certaine séparation avec le vrai Bruxelles", "c’est vrai que l’UE tend à être très fermée, parce qu’elle est compliquée et difficile", entend-on un jeudi soir dans un des bars bondés de la Place du Luxembourg, « Plux » pour les habitués. Non loin de là, quelques skateurs profitent de l’esplanade du Parlement européen, style décontracté contrastant avec la rigueur des travailleurs qui y passent à la hâte en journée. Quel rapport ces institutions entretiennent-elles avec les jeunes qui partagent avec elles la même ville ? Une (rare) étude sur le sujet (Si loin, si proches ? La perception par les citoyens de la présence des institutions internationales à Bruxelles) nous apprend que le Bruxellois est finalement un européen comme un autre. Entendez, que la distance souvent pointée entre l’Union européenne et ses citoyens est la même, qu’elle soit ou non notre voisine. Pour nous rendre compte du fossé, nous avons arpenté le quartier européen avec quatre jeunes qui fréquentent une association (Les Ambassadeurs d’expression citoyenne) proche de la Commission, sans pour autant connaître l’institution. « Ce n’est pas mon Bruxelles à moi », lance Nordin, étudiant de l’ULB de 22 ans, lorsqu’on l’emmène dans ce quartier dont on dit volontiers qu’il est sans âme, « c’est un Bruxelles élitiste ». Comme l’Union Européenne ? « Une entité qui ne parle pas assez de nos galères de jeunes », répond Maé, jeune bruxelloise de 17 ans qui ne se sent pas représentée par des eurodéputés selon elle trop âgés. « Il faut qu’on vienne nous chercher sur ce qui nous intéresse, sur les réseaux sociaux, à l’école », préconise Giulia, universitaire de 20 ans. Dans cet épisode, les jeunes appellent les médias à parler plus positivement de l’Europe et invitent celle-ci à davantage sortir de ses quartiers pour mieux appréhender leurs réalités.

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    21 m