• Summary

  • La vie des saints racontée aux enfants

    Deux épisodes par mois

    Guillaume
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Episodes
  • Soeur Emmanuelle : « Yalla ! En avant ! »
    Mar 26 2024
    Aujourd’hui, je vais te raconter l’histoire d’une femme qui est morte il n’y a pas très longtemps, en 2008, dans le sud de la France. Cette femme, qui était une religieuse, a attendu l’âge de la retraite, quand elle avait 63 ans, pour prendre une décision incroyable qui a complètement bouleversé sa vie, et qui a fait d’elle une des femme les plus aimées des français, un modèle de générosité, d’énergie et de joie : Sœur Emmanuelle. Telio, c’est un podcast chrétien qui raconte la vie des saints, des héros de Dieu, de ceux qui ont donné leur vie pour les autres et dont le modèle est là pour nous inspirer, nous guider, et même parfois nous aider dans les moments difficiles. Telio, c’est un podcast pour ceux qui veulent remplir leur cœur et leur esprit de beaux exemples, ce sont des histoires racontées aux enfants, qu’ils peuvent écouter seuls, ou avec leurs parents, leurs grands parents, leurs frères ou leurs soeurs. Son histoire commence au début du XXème siècle. Ses parents ont choisi de lui donner le prénom de Madeleine. Celle qui prendra le nom religieux de Sœur Emmanuelle naît en 1908, à Bruxelles, en Belgique. Son père est français, sa mère est belge. La famille, qui compte deux autres enfants, vit dans le confort. Son père est dans le commerce de lingerie fine et de vêtements de qualité. Lorsqu’elle n’a que six ans, la petite fille vit un drame terrible qui va bouleverser sa vie. Un jour de vacances au bord de la mer, après avoir joué avec elle sur le rivage, son père est allé nager plus loin, avant de se faire emporter par une grande vague. Il disparaît dans la mer, il s’est noyé, elle ne le reverra jamais. C’est un choc terrible pour elle qui aimait si tendrement ce père qui, il y a quelques secondes encore, riait avec elle. La petite Madeleine ne se remettra jamais de la mort si brutale de son père, sous ses propres yeux. Elle dit que c’est à ce moment qu’elle a senti une immense tristesse et un vide creuser son cœur, elle ne l’oubliera jamais. Plus tard, elle dira aussi que c’est à ce moment que la petite lumière de l’appel à la vie religieuse s’est allumée en elle, comme si c’était la seule réponse qui pouvait la consoler vraiment. Madeleine traverse l’adolescence avec cette tristesse dans son cœur. Un jour, quand elle a 14 ans, elle s’émerveille de voir un chat s’étirer et dormir au soleil. Si j’étais un chat, se dit-elle, je n’aurais pas de peine. Pourtant, elle aime étudier. Un jour, elle découvre un texte de Blaise Pascal, un grand penseur de l’histoire de France. Il compare l’homme à un roseau, cette plante qui pousse dans les marais ou les terres humides, qui est souvent couchée par le vent, mais qui ne cède jamais. L’homme est comme cette plante, dit Pascal, il est fragile lui aussi, mais il est le roseau pensant, il a la capacité de développer sa pensée, et c’est ce qui fait sa force. Sortie de l’adolescence, Madeleine est une jeune femme coquette, un peu dépensière. Elle est mondaine, elle aime voyager et se rendre à des soirées à Paris ou à Bruxelles. Pourtant, elle sent toujours un trou dans son cœur, depuis la mort de son père. Les plaisirs ne comblent pas ce vide, ils sont trop fugitifs. Rien ne lui plait vraiment, elle ne trouve pas de goût à vivre. Madeleine sent monter en elle une révolte. Elle entend parler des misères qui frappent les plus pauvres, que ce soit près de chez elle ou dans les pays les plus pauvres. Elle est de plus en plus attirée par la vocation religieuse, mais au début, sa mère ne l’y encourage pas. Elle fait des études de sciences philosophiques religieuses. Sa vocation spirituelle est devenue une évidence pour elle. En 1929, elle entre chez les religieuses de la congrégation de Notre Dame de Sion, elle prononce ses vœux le 10 mai 1931, à l’âge de 23 ans, et prend le nom de Sœur Emmanuelle, qui signifie Dieu avec nous en hébreu... ... (écouter l'épisode pour connaître la suite) Pour écouter ce 21ème épisode de Telio, la vie de Soeur Emmanuelle, il suffit de cliquer sur le bouton en haut de ce texte, ou de cliquer ici pour l'écouter sur le site de Telio, ou encore de cliquer ici pour l'écouter sur Spotify, Deezer et toutes les bonnes applications de podcasts. -------------- POUR SOUTENIR L'EFFORT DE DIFFUSION GRATUITE DE TELIOChers amis, chers auditeurs de TELIO, TELIO, comme tous les autres podcasts que nous avons la joie de produire - ZETEO, BETHESDA et CANOPÉE - est diffusé gratuitement. C'est, selon nous, le meilleur moyen de répondre à l'appel d'évangéliser au plus grand nombre, avec un accès à nos podcasts le plus simple et le plus facile possible. Comme toute production, celle de TELIO représente un coût. Alors que l'accès à tous nos contenus est entièrement gratuit et que nous voulons éviter l'intrusion de la publicité, nous n'avons aucune autre source...
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    19 mins
  • L'abbé Pierre : L'insurrection de la bonté
    Mar 11 2024
    Bonjour, je suis très heureux de te retrouver pour te raconter une nouvelle histoire de Telio, celle d’un héros de Dieu, un homme exceptionnel dont la charité, le rayonnement ont beaucoup marqué la France du XXème siècle, un homme connu pour son courage, sa générosité, son originalité et sa grande liberté : l’abbé Pierre. Telio, c’est un podcast chrétien qui raconte la vie des saints, des héros de Dieu, de ceux qui ont donné leur vie pour les autres et dont le modèle est là pour nous inspirer, nous guider, et même parfois nous aider dans les moments difficiles. Telio, c’est un podcast pour ceux qui veulent remplir leur cœur et leur esprit de beaux exemples, ce sont des histoires racontées aux enfants, qu’ils peuvent écouter seuls, ou avec leurs parents, leurs grands parents, leurs frères ou leurs soeurs. C’est juste un peu avant le début de la première guerre mondiale qu’est né celui qu’on appellera plus tard l’abbé Pierre. Nous sommes à Lyon en 1912. Celui qui porte au baptême le prénom de Henry vient au monde le 5 août, il est le 5ème d’une famille de huit enfants. Ses parents sont des commerçants en soie, un tissu très noble qui est très apprécié pour son élégance et son confort, notamment pour les vêtements et la décoration. La famille Grouès est pieuse et attachée aux traditions religieuses. Le petit Henry est élève des jésuites. Très tôt, il voit son père servir les plus pauvres. Chaque dimanche matin, celui-ci est engagé parmi les Hospitaliers veilleurs, ceux qui rasent, coiffent et servent des repas aux sans abris. Lui, Henry, est attiré par la prière et en même temps par l’action. Plus tard, se dit-il, il sera missionnaire. C’est sans doute pour cela que lorsqu’il rejoint les scouts de France, on l’appelle le Castor Méditatif. Mais quand il est adolescent, il commence à douter de l’existence de Dieu. C’est un pèlerinage à Assise, quand il a 15 ans, qui change tout. Henry, le futur abbé Pierre, est très frappé par cette parole de François d’Assise : « l’amour n’est pas aimé ». Il dira lui-même qu’il a été « frappé d’un coup de foudre avec Dieu ». C’est pour lui la confirmation qu’il va engager sa vie au service de l’amour, là où l’amour n’est pas présent. Il fait une autre expérience spirituelle très forte. Un jour, quand il lit ce passage de la Bible où Dieu se révèle à Moïse sous la forme d’un buisson ardent, Henry sent le même feu de l’amour de Dieu le brûler de l’intérieur. En rapprochant ces deux expériences, celle d’Assise et celle du buisson ardent, il dit ceci : « par les deux mains, par les deux bouts, je me trouvai pris entre ces témoignages de Saint François et de Moïse ». Il a compris : Dieu est amour, un amour qui demande à être aimé, Dieu est donc parmi les pauvres et les nécessiteux. Quand il a 19 ans, Henry demande à entrer dans l’ordre des capucins. C’est une famille spirituelle qui a hérité de la sagesse de François d’Assise, mais qui est connue pour la vie très pauvre de ses religieux qui consacrent l’essentiel de leur temps à la prière : six heures par jour, et deux heures chaque nuit. Henry va y vivre sept années, dans des conditions très dures. Il prend le nom religieux de frère Philippe. Par vœu de pauvreté, il renonce à sa part de l’héritage familial, et donne tout ce qu’il a à des œuvres caritatives. Il dort sur une planche de bois, et il lit le même et unique livre sur la passion du Christ. Il se rend compte peu à peu que cette vie n’est pas faite pour lui. Sa santé est trop fragile pour supporter une telle rigueur. Avec l’appui de son supérieur, il décide qu’il quittera le monastère, peu après avoir été ordonné prêtre en 1938, à l’âge de 26 ans. Ses années au couvent ont été l’occasion pour Henry d’approfondir sa vie spirituelle et de découvrir notamment la richesse de l’adoration eucharistique, pendant des nuits entières. Il parle d’un éblouissement qu’il va garder jusqu’à la fin de sa vie : « Quand on a goûté de cela, dit-il, on ne peut plus s’en passer » Et lui, qui deviendra plus tard un homme d’action, dit aussi : « même dans l’action, j’ai toujours vécu l’adoration. Et je ne peux vivre la prière que sous cette forme ». Il est accueilli par le diocèse de Grenoble, où il devient le vicaire de la cathédrale. Nous sommes en mai 1939, quelques semaines seulement avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. Quelques mois plus tard, alors que la France se prépare à la guerre, il rejoint l’armée comme sous-officier. Mais il tombe malade. Il est hospitalisé, tout le temps de l’invasion de la France, suivie par sa défaite et son occupation par l’armée allemande. En octobre 1940, il est nommé aumônier d’un hôpital près de Grenoble, puis d’un orphelinat. En fait, très tôt, celui qui...
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    16 mins
  • Thérèse d'Avila, embrasée par le feu divin (suite et fin)
    Dec 18 2023
    Thérèse d’Avila, c’est une femme incroyable, qui réunissait en elle presque toutes les qualités que l’on peut attendre d’une femme, à tel point que plusieurs siècles après sa mort, elle représente l’idéal féminin dans le monde entier et pas seulement pour des chrétiens. Une femme qui était à la fois conquérante et aventureuse, mystique et poétique, ce qui veut dire qu’elle était entièrement consumée par un feu qui était trop brûlant pour elle, un feu qu’elle a transmis tout autour d’elle, en créant des monastères, en écrivant des livres, en dévoilant des nouvelles manières de prier. Ce feu, c’était celui de Dieu, celui qu’elle a reçu du Christ pendant sa vie. Le feu de l’amour divin absolu. Comme le lui a dit Jésus un jour : « je suis venu jeter le feu sur terre, et combien je désire qu’il s’embrase ! » Je vais te raconter comment Thérèse d’Avila a reçu ce feu divin, et comment elle l’a propagé autour d’elle. De son temps, il y a cinq cents ans, comme aujourd’hui. Car peu de femmes ont autant marqué l’histoire qu’elle, au point d’être encore très vivante et très présente au XXIème siècle. Thérèse est née le 28 mars 1515, à Avila. Une cité prospère au cœur de l’Espagne, un peu perdue au milieu des paysages désertiques de la Castille. Avila est habitée par des chevaliers, des capitaines héroïques qui savent défendre leur ville dans les luttes qui l’opposent aux autres villes ou à l’autorité du roi. C’est encore une époque où les guerres régionales font rage, où le pouvoir du roi ne s’impose pas encore complètement. Thérèse est l’une des douze enfants de la famille, l’une des dix enfants de la deuxième épouse de son père qui s’est remarié après la mort de sa première femme. Mais elle est sans doute la préférée de son père. Elle est jolie, pleine de charme et d’élégance. Sa gaieté et la vivacité de son intelligence enchantent tout le monde. Toute petite, elle est marquée par les histoires qui sont racontées à la maison : celles des luttes contre les infidèles, ceux qui ne reconnaissent pas le même Dieu catholique qui est vénéré dans toute l’Espagne. À l’âge de 5 ans, elle convainc son frère de 7 ans de partir à l’aventure. Ils quittent la maison et la ville pour aller chez les Infidèles et pour y mourir en martyrs. Heureusement leur épopée ne va pas très loin, ils sont remarqués très vite et ramenés sains et saufs à la maison...    ... (écouter l'épisode pour connaître la suite) Pour écouter ce 19ème épisode de Telio, la vie de Marcel Van, il suffit de cliquer sur le bouton en haut de ce texte, ou de cliquer ici pour l'écouter sur le site de Telio, ou encore de cliquer ici pour l'écouter sur Spotify, Deezer et toutes les bonnes applications de podcasts. -------------- POUR SOUTENIR L'EFFORT DE DIFFUSION GRATUITE DE TELIOChers amis, chers auditeurs de TELIO, TELIO, comme tous les autres podcasts que nous avons la joie de produire - ZETEO, BETHESDA et CANOPÉE - est diffusé gratuitement. C'est, selon nous, le meilleur moyen de répondre à l'appel d'évangéliser au plus grand nombre, avec un accès à nos podcasts le plus simple et le plus facile possible. Comme toute production, celle de TELIO représente un coût.  Alors que l'accès à tous nos contenus est entièrement gratuit et que nous voulons éviter l'intrusion de la publicité, nous n'avons aucune autre source de revenus que la générosité de ceux parmi vous qui apprécient nos podcasts et qui peuvent nous permettre de couvrir nos coûts, et de rémunérer ceux qui engagent leur temps et leur compétence pour TELIO. TELIO est une association qui vit des dons et qui est habilitée à les défiscaliser à hauteur de 66% : Ainsi, un don de 50€ par exemple, ne vous coûte en réalité que 17€.  Tous les dons sont les bienvenus, qu'ils soient importants ou modestes : c'est le geste qui compte, et sachez qu'il tombera toujours au (très) bon moment pour nous ! Nous vous invitons à faire un don en cliquant ici.  Merci d'avance pour votre geste !  Ceux qui préfèrent payer par chèque le peuvent en l’adressant à l'Association Telio, 116 boulevard Suchet – 75016 Paris. Virement : nous contacter. -------------- Pour en savoir plus, cliquer ici. Pour lire les messages des auditeurs de tous nos podcasts, cliquer ici. Nous contacter : contact@telio-podcast.fr
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