Résidence d'écriture théâtrale, du 8 janvier au 3 février à la bibliothèque de théâtre Armand Gatti, La Seyne-sur-Mer

"Et nous ne sommes qu'au printemps... " sous ce titre, se dessine le désir d'une traversée en trois chapitres de drames et métaphysiques adolescentes, âge vacillant et fragile dans un monde solide comme un flan de pâtisserie.  Et nous ne sommes qu'au printemps , c'est la phrase choc entendue sur France Inter pour souligner la précocité des premiers feux de forêt, la terre sèche , le manque d'eau dans les nappes phréatiques, pour souligner qu'on n'en n'a pas fini avec les mauvaises surprises ...C'est dans ce monde là qu'il faut pourtant vivre et grandir s'épanouir se trouver souffrir désirer se battre et débattre partager s'aimer chialer traverser un nombre infini de premières fois, comme le feront les personnages de mes trois contes modernes, qui n'en sont qu'au printemps de leurs vies. 

Résidence d'écriture théâtrale, du 2 au 28 octobre, Bibliothèque de théâtre Armand Gatti, La Seyne-sur-Mer "Paysage de pluie" imagine l’histoire d’un village dans lequel la pluie tombe sans interruption pendant une année entière. La pièce racontera comment les habitant·e·s tentent de comprendre cette situation profondément nouvelle qui menace leurs foyers, leurs existences, leurs relations. L’ambition est de pouvoir suivre la trajectoire de ces êtres et d’observer comment la pluie continuelle, en transformant leur monde, finit par les transformer eux. Doivent-ils·elles partir ou rester ? Faire avec, ou résister ? Continuer à aimer ? À vivre, encore ?

Résidence d'écriture théâtrale du 6 novembre au 2 décembre, bibliothèque de théâtre Armand Gatti, La Seyne-sur-Mer

"Footballeur"

Simon Diard écrit le texte du prochain spectacle d’Arnaud Vrech, l’histoire, librement inspirée de celle du frère d’Arnaud, jeune footballeur professionnel atteint d’une rétinopathie pigmentaire. Footballeur met aussi la vue et la vision au centre mais comme quelque chose de menacé, une faculté en train de disparaître. Sur scène, dialoguant avec son frère juste avant d’entrer sur le terrain pour disputer un tournoi, peut-être pour la dernière fois, Stéphane fait l’expérience d’un décentrement qui transforme en profondeur son rapport au monde et à l’autre. Plus que du passage de la vue à la vision, de ce que l’on perçoit à ce que l’on projette, il s’agit ici de travailler sur la perte, l’extinction évolutive, dans un mouvement presque inverse, mais qui pose autrement la question du visible et de l’invisible.