Duo électro-pop formé en 2022 par deux anciens amis de lycée, oda. n’a pour l’heure que quelques singles à son actif. Mais n’empêche, le groupe, soutenu très tôt par le dispositif de l’Équipe Espoir du Chabada, a su mener sa barque avec habileté, assurant ses premiers concerts tout en continuant à affiner ses méthodes de composition et de prestation scénique, basées en grande partie sur des boucles générées en live pour recréer ses arrangements de studio. Avançant à pas feutrés, le groupe sortira son premier EP fin septembre, tout en se produisant sur la scène du Chabada, à l’occasion du concert marathon organisé pour les 30 ans de la salle.

Pour son deuxième album "Alien Days", le quintet indie pop angevin Big Wool a décidé d'opérer un virage un poil plus rock que par le passé. Délaissant les atmosphères mélancoliques qui ont fait sa renommée, le groupe s'est tourné vers ses influences issues de la scène alternative américaine des années 90 (Pavement, Yo La Tengo…) pour livrer six nouvelles chansons à l'énergie plus frontale, mais toujours aussi finement ciselées dans le travail du son et des arrangements (notamment de violon, marque de fabrique de Big Wool), comme l'explique son chanteur, l'hyperactif Maxime Dobosz (San Carol, Sandwich, Limboy…).

Deux ans se sont écoulés depuis leur précédente venue dans Angers Rock City. Depuis, Péniche a sacrément pris du galon : tournées dans toute la France et en Belgique, nombreux festivals (dont Levitation à Angers), un public croissant exponentiellement, et puis surtout la sortie d'un premier album, "Triplé", en mars dernier. Il y avait donc pas mal de choses à raconter pour ce trio ligérien (un pied à Angers, l'autre à Tours, le troisième dans la campagne environnante) qui a la particularité de pratiquer un rock brut, énergique et… instrumental.

Photo: Ameline Vildaer

Arrivée à la tête du Chabada en 2019, Mélanie Alaitru dirige l'incontournable institution musicale angevine au moment où cette SMAC (Scène de musiques actuelles) - parmi les premières en France - s'apprête à fêter son 30e anniversaire. À ce vaste projet s'ajoutent des tourments budgétaires au niveau national, un projet au long cours d'installation dans un nouveau bâtiment et la gestion quotidienne d'une structure de 15 salariés au cahier des charges bien rempli… Bref, les chantiers ne manquent pas, mais le Chabada continue de porter haut les couleurs de la découverte, du soutien aux jeunes artistes et de la diversité musicale.

Stéphane a ouvert son magasin de disques spécialisé dans le vinyle en 2013. Une décennie plus tard, Homewax est une référence dans le paysage musical angevin, et sa boutique rue Baudrière une étape incontournable pour les musiciens locaux et ceux de passage. Dans cette émission, il nous parle de ses goûts musicaux pour le moins éclectiques, raconte son métier au quotidien, quelques rencontres marquantes et retrace son parcours de mélomane invétéré - qui l'a d'ailleurs amené à co-animer en son temps une émission sur Radio Campus Angers, en direct du magasin.

Trio garage rock formé en 2023, Super Leone marie ses influences anglo-saxonnes (The Strokes, The White Stripes…) avec un héritage hexagonal assumé (Jacques Dutronc, Téléphone…). Le groupe a sorti en février 2024 son premier EP enregistré au prestigieux studio Black Box, dans la campagne angevine, et entend continuer à écumer les scènes d'Angers, de Paris et d'ailleurs pour peaufiner son énergie rock'n'roll.

Do Not Machine, c'est un véritable all-star band de la scène angevine. Regroupant des membres de Daria/LANE et Zenzile, le quatuor a vu le jour en 2018 et avait sorti un premier album en pleine crise du Covid. Le deuxième, "Celebrations of the End" qui sort le 2 février 2024, aura on l'espère un destin plus favorable, avec son mélange de guitares lourdes, de batteries tonitruantes et de mélodies pop s'inscrivant dans un héritage post-hardcore digne de Quicksand, Fugazi ou encore des Foo Fighters.

Romain et Maxence sont tombés dans le shoegaze un peu par hasard. Une rencontre au détour d'une jam session, un son de guitare convaincant sur un synthé, il n'en a pas fallu plus pour que le jeune duo se lance en 2021 dans la création d'un rock éthéré et mélancolique qui rappelle furieusement, mais un peu accidentellement du coup, les gloires des années 90 comme Slowdive ou My Bloody Valentine. Deux ans plus tard, Lunar Lock sort son deuxième EP, toujours plus mélancolique, qu'il s'apprête à défendre sur scène, dans une formation assez atypique puisque Romain joue les parties de batterie sur son clavier tout en chantant.