Pole dancer de renom, pionnière du stripper style en France, professeure à la pédagogie inégalée et véritable show girl, j’ai l’honneur d’avoir aujourd’hui à mon micro la grande et unique Doris Arnold. 

Dans cet épisode, on échange longuement sur l’univers du sex work, en quoi le striptease et la danse en général a changé son rapport au corps et ce que signifie « être sexy ». Titrée à de nombreuses reprises sur la scène internationale (championne de France de pole dance en 2013, vice championne d’Europe, finaliste du championnat du monde à Rio en 2014,…), elle se livre sur son rapport à la compétition et sur la recherche de l’authenticité dans son art. Elle explique également comment vaincre le sentiment de culpabilité durant ses moments de repos et comment travailler plus intelligemment : "work smarter not harder."

Je vous souhaite une bonne écoute !

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Cet épisode est assez spécial car j’accueille à mon micro une amie de longue date. Eleana et moi, nous nous connaissons depuis la 1ère L au Lycée français d’Antananarivo.

Aujourd’hui, elle est professeure de français dans un lycée privé et doctorante. Nous avons longuement échangé sur les défis majeurs auxquels la profession fait face à l’heure à les critiques fusent à l’encontre du système éducatif, à l’heure où la question de la liberté d’expression est au cœur des débats.

Originaire toutes les deux de la Grande Île, nous nous interrogeons mutuellement sur la question de l’identité, qu’est-ce qui a construit la notre. Nous avons, entres autres, parlé du rejet de sa propre culture lorsque l’on a longtemps été bercé par celle de l’occident et du fait que le mot blédard ne devrait pas être péjoratif.

Elle se confie sur ce que ça lui procure de documenter sa vie personnelle sur les réseaux à travers ses vlogs, car oui, Eleana est également sur Youtube.

Enfin, nous avons parlé de littérature malgache et littérature coréenne, qui font d’ailleurs l’objet de sa thèse. Et bien sûr, sans transition, la discussion bascule sur sa passion pour les BTS et Shoto son adorable coton de Tuléar intervient même dans la discussion.

Je vous souhaite une très bonne écoute !

Référence des livres :

-       Michèle Rakotoson, Tovonay, L’enfant du Sud, édition Sépia, 2010

-       Eun-Ja Kang, L’Etrangère, édition Seuil, 2013

-       Johary Ravaloson, Les larmes d’Iétsé, édition DodoVole, 2013

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Entrepreneuse à temps plein, Audrey Randriamandrato (aka Audrake) touche à tout et n’aime pas quand on l’enferme dans une case : aujourd’hui elle dispense des formations, elle aime la couture, elle accompagne des femmes de la diaspora africaine à entreprendre à l'international à travers son projet Soleader, elle a fondé l'association Malagasy Women Empowerment (MWE)…et demain, je ne doute pas à qu’à cette longue liste se grefferont d’autres projets.

Dans cet épisode, Audrey retrace son parcours avant l’entreprenariat (spoiler alert : elle est passée par une licence de Géographie et on en rigole beaucoup). Elle se livre sur son rapport à la réussite ou encore sur la peur du vide.

Au fil de nos échanges, on découvre que l’on partage plusieurs similarités comme le devoir de réussite qui pèsent sur nos épaules quand on vient de l’étranger et surtout de Madagascar, les crises existentielles que l’on a pu traverser et le feu que l’on ressent au plus profond de nous lorsque l’on fait ce que l’on aime.

Je vous souhaite une bonne écoute !

Audrey Randriamandrato :

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