Ce matin, je pars à la rencontre d’une observatrice avisée de notre société : Sophia Aram. Il est 10h, on a rendez-vous dans un petit café aux Halles, juste à côté de l’Eglise saint Eustache. Pour une fois, je suis même un peu en avance …

Sophia je suis sa carrière depuis des années. Je l’ai vu sur scène, j’écoute souvent sa chronique du lundi sur France Inter. J’admire sa franchise, son ton mordant et son mépris du qu’en dira-t-on, j’aime son engagement sans faille pour la laïcité, les droits des femmes, la liberté d’expression.

Ces derniers mois, j’ai remarqué qu’elle glissait dans ses billets de petites allusions à ses bouffées de chaleur… Il y a quelques mois, le début d’une de ses chroniques m’avait particulièrement interpellé.

En 3 minutes bien senties, Sophia se débarrasse de 50 ans de culpabilité. Et croyez-vous que mentionner sa ménopause à ce moment-là relève du hasard ? Moi je ne le crois pas. Mais alors, Pas. Du. Tout.

Bref, du coup je l’ai appelé, très vite elle m’a rappelé et encore plus vite on s’est donné rendez-vous. Et quand je l’ai vu débouler toute pimpante et tout sourire, et ben je me suis dit que j’avais bien fait !

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