Blast - L'Empire n'a jamais pris fin

De: Pacôme Thiellement
  • Resumen

  • L'Empire n'a jamais pris fin, c'est un voyage dans le temps pour changer de regard sur le passé et peut-être changer le visage de notre présent. Un voyage pour faire l'exégèse de l'histoire de notre vie sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Une histoire de notre lutte, extérieure et intérieure, contre toutes les formes de pouvoirs politiques et religieux. Une histoire de nos tentatives d'émancipation, de nos combats, de nos échecs et de nos victoires. Bienvenue dans une histoire alternative de la France, une histoire de France dont vous êtes le héros présentée et réécrite par Pacôme Thiellement. "Je ne suis pas historien, je suis un exégète. Et si vous n'aimez pas mon histoire de France, écrivez la vôtre. " Avec la collaboration philosophique de Mazarine Albert.
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Episodios
  • Jeanne d'Arc la gauchiste : éloge de la résistance
    Jul 8 2024
    Au revoir la France. Bye Bye Love. Pays finito. The End. Nous sommes au XVe siècle, après 1420 et le Traité de Troyes. Affamée, épuisée, livrée au pillage, rançonnée par les bandes armées, ravagée depuis plus d’un demi-siècle par les guerres et les épidémies, la France est sur le point de crever. Bye-Bye France. Pays finito. Ou pas loin. Tout le monde ou presque s’attend à une annexion pleine et entière sous peu. Surtout à partir du moment où la ville d’Orléans est, à son tour, assiégée en octobre 1428. Avant de mourir, le roi Charles VI, lui-même ravagé, et sa femme Isabelle de Bavière ont abjuré le « soi-disant dauphin », leur propre fils, Charles VII, qui se considère quand même comme roi mais qui ne règne plus sur grand-chose. Par dérision, Anglais et Bourguignons l’appellent désormais « le roi de Bourges ». Il n’a plus un kopeck et dépend du bon-vouloir de prêteurs pour financer la défense de ses derniers territoires. C’est à partir de ce siège, au milieu de cette misère, qu’apparaît Jeanne. Une femme très jeune au milieu d’un monde d’hommes très vieux. Une justicière contre l’oppression. Une personne courageuse au milieu d’un monde de lâches. Une enfant de génie au milieu d’un monde d’adultes stupides et prétentieux. Une visionnaire généreuse au milieu d’un monde de calculateurs méprisables. Une inspirée, autant dire une illuminée. Traitée de putain et de sorcière par les Anglais, d’hérétique par l’Église alliée à l’Université et abandonnée par le roi même du royaume qu’elle a sauvé. Jugée schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d’hérésie, errante en la foi, blasphématrice, brûlée puis récupérée ensuite pour la gloriole, béatifiée en 1909, canonisée en 1920 et désormais utilisée depuis un demi-siècle pour servir à un combat complètement étranger au sien. Ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière. Mais c’est la plus célèbre. Une vraie star. Et c’est la plus bouleversante. Aimable sans conditions, sans limites, comme on peut aimer L’Iliade, Jésus, les « Cathares » ou la poésie de François Villon. Jeanne, c’est la France qu’on peut aimer. La France du mépris des conventions et de la révolte contre l’oppression. La France des visionnaires et des poètes. La France de la justice. Une France qui, comme l’autre et contre l’autre, la France de la force, continuatrice de l’Empire, n’a jamais pris fin." Auteur : Pacôme Thiellement Réalisation : Mathias Enthoven, Ameyes Aït-Oufella Montage : Ameyes Aït-Oufella Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste Production : Hicham Tragha Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la publication : Denis Robert Avec l’aide inestimable de l’historien Raphaël Carbonne.
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    1 h y 25 m
  • Bourguignons VS Armagnacs : Game of Thrones mais pour de vrai
    May 19 2024
    "L’Histoire ressemble à un de ces parcs d’attractions à l’abandon qu’on découvre au détour d’un coin de campagne perdu. La grille n’a pas été suffisamment bien fermée, on entre en forçant un peu, et on se promène entre les baraques foraines dévastées et des jeux qui naguère furent populaires mais qui ont cessé de fonctionner. D’un côté, on voit des statues de grands hommes : conquérants, empereurs, héros. Des statues qui étaient animées et qui ne le sont plus. Des automates rouillés. De l’autre, on a des jeux d’obstacles où les populations en détresse étaient emportées malgré elles dans des circuits qui partaient à pleine vitesse dans des pièges : guerres, famines, épidémies. Pièges qui devaient être évités à la dernière seconde, mais ne le furent pas toujours. Autant d’Apocalypses qui furent vécues à chaque fois localement et ponctuellement. Autant d’innocents sacrifiés pour qu’une société pourrie se perpétue. Et soudain, comme dans un récit fantastique ou un film d’horreur, les jeux se remettent en marche tous seuls. Les grands hommes s’animent comme des zombies. Les véhicules repartent à pleine vitesse dans leurs circuits. L’Empire n’a jamais pris fin." Avec l'aide précieuse de l'historien Raphaël Carbonne.
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    1 h y 15 m
  • Cathares : La vraie raison derrière leur extermination
    Apr 2 2024
    L’Empire n’a jamais pris fin. C’est une phrase qui est apparue dans un rêve de l’écrivain de science-fiction Philip K. Dick. Il était dans une librairie et il cherchait des vieux numéros d’une revue nommée : L’Empire n’a jamais pris fin. S’il réunissait toute la collection, l’histoire politique et spirituelle de l’humanité serait enfin lisible. Nous pourrions sortir de l’amnésie, de la « prison de fer noire ». Philip K. Dick savait quel sens symbolique avait ce titre, L’Empire n’a jamais pris fin. Il l’écrira dans L’Exégèse, ce journal rédigé toutes les nuits de 1974 à sa mort en 1982 : « Rome a toujours été là, est et sera toujours là. Le christianisme que nous voyons de manière exotérique est en réalité romain, infiltré par Rome. » C’est même Rome au carré. César deux points zéro. Puisque, infiltrant le christianisme, l’Empire allait faire passer son entreprise de domination pour une aventure spirituelle. Et ses conquêtes matérielles pour des combats du Bien contre le Mal. « On juge l’arbre par ses fruits » a dit Jésus. Cette parole, lorsqu’on doit l’appliquer à celle qui s’en est prétendue l’héritière légitime, l’Église, fait mal. Si on doit juger l’Histoire de l’Église et celle de la France, sa « fille aînée », non par ce qu’elles disent d’elles-mêmes mais par ce qu’elles ont fait, l’arbre n’est pas plaisant à voir. C’est le moins qu’on puisse dire. Cette alliance, nouée lors du baptême de Clovis à la fin du Ve siècle, devait culminer au XIIIe dans un crime que la France et l’Église réaliseront en commun : La Croisade contre les Albigeois. Le massacre de ces hérétiques que l’on a dit « cathares » et la conquête des territoires des seigneurs qui les protégeaient. S’il fallait un seul événement pour démontrer que l’Empire romain, neuf siècles après sa fin apparente, n’avait cessé de dominer le monde, ce serait celui-là. Comme dit Simone Weil : « On peut trouver dans l’histoire des faits d’une atrocité aussi grande, mais non plus grande, sauf peut-être quelques rares exceptions, que la conquête par les Français des territoires situés au sud de la Loire, au début du XIIIe siècle. » Ce qui va suivre est de l’Histoire et n’en est pas. Pas vraiment. Pas seulement. Parce qu’un tel récit déborde de sa seule réalité historique. C’est un événement d’une autre nature. Ce récit de chevaliers français et d’inquisiteurs catholiques exterminant des « hérétiques » situés dans le Sud-Ouest est aussi l’histoire d’un monde parallèle. Un monde étrange et familier, avec une mentalité si moderne qu’elle nous semble presque anachronique et une mythologie qui semble venir de loin, de très loin, dans le temps comme dans l’espace, et dont on se demande comment elle a pu coexister avec la France chrétienne médiévale. Car avec eux, auprès d’eux, se continue imperturbablement pour nous la Geste secrète des Sans Roi. L’Extermination des Cathares n’est pas seulement un épisode sanglant, c’est un récit mystérieux. Il nous emporte, qu’on le veuille ou non, sur une autre rive. Il se situe, comme ces hommes qui furent tués, de l’autre côté du miroir de l’Histoire. Avec la collaboration philosophique de Franc Bardou.
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    1 h y 6 m

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