Dans cet épisode, quelques sujets tout crus du rap sont déballés sur la table.

A la question faut-il séparer l'homme de l'artiste, le débat reste ouvert.

Alors que le Conseil d'Etat vient de suspendre l'interdiction du concert de Freeze Corleone à Rennes, les ados pensent que le personnage complotiste de Freeze est une simple représentation sectaire mais que ses phrases jugées antisémites peuvent avoir un dangereux impact et faire vriller des jeunes.

Dans un autre registre sensible, ils trouvent que l'homophobie et le sexisme sont totalement banalisés par certains rappeurs, hum... ça passerait un peu, comme une mode ? ... Bonne nouvelle !

Le rap n'échappe ni à l'évolution musicale ni à celle de la société, en témoigne les voix aigues de la nouvelle vague qui nuancent et harmonisent les flows rugueux habituels.

Ces voix d'hommes, plutôt tenors et auto-tunées dans les aigues que l'on pourrait apparenter aux voix de castras fraient un chemin qui est en train de devenir un boulevard pour l'entrée en nombre des femmes dans le game.

Autre mutation, le capital "crédibilité de rue" n'est plus incontournable; Si la street cred' reste l'essence du rap, aujourd'hui on peut se construire un personnage, s'inventer une vie ou raconter la sienne, même banale.

En 2023 tout le monde peut faire du rap - avec beaucoup de technique et un peu d'imagination quand même !

En extrait dans cet épisode: Ice spice, Vacra, winnterzuko

En lien : les ténors du rap

https://www.youtube.com/watch?v=WpXmhm4g4JU

https://www.youtube.com/watch?v=7LLzFPkfXYk

https://www.youtube.com/watch?v=0o8fpc6BUPg

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