• Dakar 2026 fait le pari de l'investissement privé pour ses JO de la Jeunesse

  • Jul 24 2024
  • Duración: 2 m
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Dakar 2026 fait le pari de l'investissement privé pour ses JO de la Jeunesse  Por  arte de portada

Dakar 2026 fait le pari de l'investissement privé pour ses JO de la Jeunesse

  • Resumen

  • Présent à Paris, Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais, participe au sommet Sport pour le développement durable. Le Sénégal organisera les Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2026. Une première olympique pour le continent africain. Le défi est immense et Dakar mise, comme Paris, sur l'investissement privé.

    Les organisateurs de Dakar 2026 jouent les VRP à Paris, histoire de prendre les bonnes idées, de s'inspirer, et surtout de trouver des investisseurs. Ils sont recherchés principalement dans le transport vert, l'industrie culturelle créative et les nouvelles technologies. Bakary Sega Bathily fraîchement nommé directeur général de l'APIX, l'Agence de promotion des investissements et des grands projets, suit la ligne du nouveau gouvernement : « Moins de dons, plus de partenariat, moins d'endettement, "mieux d'État", c'est exactement cela ».

    Des partenaires privés en priorité

    Il mise sur les investissements privés pour un maximum de retombées économiques. « L'organisation d'événements sportifs reste encore une fois la part la plus importante, à peu près 50%, des revenus dans le secteur du sport. Aujourd'hui, l'État du Sénégal compte lancer plusieurs projets d'infrastructures sportives, des complexes de proximité. Nous attendons beaucoup d'investissements parce qu'il y a des modèles qui ont été développés ici. Des investisseurs sénégalais sont déjà sur place. Il y a un projet Dakar Complexe City à Diamniadio avec un investissement de 50 millions d'euros qui est en cours. Nous attendons ce type d'investissement et je pense qu'ici, à Paris, on pourra trouver de bons partenaires », assure-t-il.

    Des retombées pas si évidentes

    Cependant, atteindre les 80% d'investissements privés de Paris 2024 est « illusoire » pour Gérard Akindes, professeur de management du sport, il a notamment travaillé pour l'organisation de la dernière Coupe du monde de football au Qatar. Selon lui, les JOJ peuvent permettre d'accélérer sur certaines infrastructures, comme les routes et le transport notamment, mais les retombées positives concrètes pour les populations sont difficiles à établir. « Un événement qui donne de la visibilité positive au continent... oui, on apprécie, mais est-ce que ça va permettre aux Sénégalais de mieux vivre ? s’interroge l’ancien basketteur béninois. Ce sont les plus gros défis. Or, on est à deux ans de l'événement et tout ce travail-là n'a pas encore été établi. C'est difficile parce que là, le Sénégal est en train d'entrer dans la course. Toutes les énergies, toutes les ressources vont être mobilisées sur les Jeux, tout ce qu'il y a autour et qui aurait pu avoir un impact positif sur la société sénégalaise ne sera plus très présent parce qu'il faut livrer les Jeux ».

    Du retard a été pris dans la recherche d'investisseurs, selon le nouveau directeur général de l'APIX, critique sur le travail de l'ancienne équipe. Il assure toutefois que les travaux comme la réhabilitation du stade Iba Mar Diop seront livrés en temps et en heure.

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