Le droit de choisir librement sa propre mort pourrait-il bientôt devenir une réalité ?

En France, cette question est débattue depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui la loi est considérée par beaucoup comme insuffisante et à l’origine de nombreuses situations de détresse pour de nombreux malades.

Olivier VERAN, ancien Ministre, Député de l’Isère, Brigitte LISO, Députée du Nord, Charles RODWELL, Député des Yvelines et David VALENCE, Député des Vosges partagent leurs opinions intimes sur la fin de vie.

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Le droit de choisir librement sa propre mort pourrait-il bientôt devenir une réalité ?

En France, cette question est débattue depuis plus de 20 ans. Afin de progresser sur ce sujet intime, un projet de loi sur la fin de vie a été présenté, le 10 avril 2024 dernier.

Ce projet de loi bioéthique vise à aborder cette question avec deux priorités : améliorer l'accès aux soins palliatifs et l’ouverture de l’aide à mourir, sous certaines conditions.

Avant son examen par une commission spéciale, les députés du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale partagent leurs réflexions et leurs attentes concernant ce qui pourrait être la grande réforme sociétale du second mandat d'Emmanuel Macron.

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En l’état, les personnes souffrant de pathologies altérant leur discernement sont exclus du dispositif de cette évolution législative.

Les questions de discernement et de directive anticipée sont au cours des discussions des parlementaires. En effet, est-ce juste d’exclure d’office des patients atteints par exemple d’un Alzheimer grave.

Éléonore CAROIT, Députée des Français établis hors de France, Didier MARTIN, Député de Côte d’Or, Jean-François ROUSSET, Député de l’Aveyron et Annie VIDAL, Députée de Seine-Maritime en discutent.

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Ce projet de loi accorde également une place aux aidants entourant les personnes en fin de vie.

Ces aidants, qu’ils soient des professionnels ou des proches, ont une place prépondérante dans le futur processus d’aide à mourir. Ils seront là pour soutenir psychologiquement et accompagné le malade dans sa décision. Le soutien à ces aidants est donc un des aspects fondamentaux de cette aide à mourir.

Bérangère COUILLARD, ancienne Ministre, Députée de Gironde, Ingrid DORDAIN, Députée de la Somme, Jean-Luc FUGIT, Député du Rhône et Cécile RILHAC, Députée du Val d’Oise en parlent.

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Le projet de loi exige que les bénéficiaires de l’aide à mourir soient âgés d’au moins 18 ans.

Bien que cette disposition paraisse de bon sens, on ne pourrait pas voter avant 18 ans mais bénéficier d’une aide à mourir, il n’est pas si simple de se positionner sur cette question. Est-ce envisageable de laisser son enfant souffrir depuis des années seulement au motif qu’il soit mineur ?

Virginie LANLO, Députée des Hauts-de-Seine et Christophe MARION, Député du Loir-et-Cher partagent leur point de vue.

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Ce projet de loi prévoit la mise en œuvre d’une aide à mourir pour les personnes répondant aux conditions prévues par le texte, et sous réserve de la mise en œuvre d’une procédure particulièrement encadrée. Cette évolution législative majeure et attendue et au centre des discussions de société en France.

Sylvain MAILLARD, Président du groupe Renaissance, Député de Paris, Laurence MAILLART MEHAIGNERIE, Députée d’Ille-et-Vilaine et Didier PARIS, Député de Côte-d’Or, partagent leurs convictions.

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