• Le marché lucratif des perruques
    Jul 25 2024

    Au Sénégal, des voleurs ont été arrêtés avec 91 perruques de seconde main. Ils ont été condamnés fin septembre 2023 à deux ans de prison, dont trois mois ferme. Un phénomène récurrent dans la capitale sénégalaise alors que les perruques de cheveux naturels coûtent très cher. (Rediffusion)

    « Le marché lucratif des perruques », un Grand reportage de Théa Ollivier.

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  • À Omourtag, l’eau n’arrive pas jusqu’au robinet
    Jul 24 2024

    L'eau sera un des grands enjeux du monde de demain. Le cycle de l'eau est complètement bouleversé par les changements climatiques. En plus de devoir faire face à cette nouvelle réalité, la Bulgarie doit également repenser la gestion stratégique de ses ressources hydriques. À commencer par l'accès à l'eau qui fait défaut depuis des décennies dans certaines régions du pays. Et trouver une solution est plus facile que de l'appliquer. (Rediffusion)

    « À Omourtag, l’eau n’arrive pas jusqu’au robinet », un Grand reportage de Damian Vodénitcharov.

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  • Le Chiapas, un État mexicain qui s’enfonce dans la violence
    Jul 23 2024

    Chaque jour la violence semble y gagner du terrain… Au sud du Mexique, l’État du Chiapas… La guerre entre les cartels qui se disputent le territoire fait vivre un enfer à la population. Le Chiapas est la région la plus pauvre du Mexique, oubliée des pouvoirs publics, victime de la corruption. Face à la menace sécuritaire, seule l’armée renforce sa présence, mais au Chiapas traumatisé par les massacres du passé, la population craint les militaires. (Rediffusion)

    « Le Chiapas, un État mexicain qui s’enfonce dans la violence », un Grand reportage de Gwendolina Duval.

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  • Sur les routes d'un Tigré ravagé
    Jul 22 2024

    Grand Reportage nous emmène au Tigré, dans le nord de l’Éthiopie. Vingt mois après la fin de la guerre et un accord de paix, la région est toujours face à d’immenses défis. Le conflit avait opposé les Tigréens au pouvoir central éthiopien, allié de l’Érythrée voisine et d’autres régions comme les Amharas.

    La guerre de 2020 à 2022 pourrait avoir fait jusqu'à 600 000 morts selon l’Union africaine, avec des soupçons de génocide. Notre envoyé spécial Sébastien Nemeth s’est rendu dans cette région encore profondément marquée par la guerre.

    « Sur les routes d'un Tigré ravagé », un Grand reportage de Sébastien Nemeth. Réalisation : Pauline Leduc.

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  • « Le supplément du dimanche » du 21 juillet 2024
    Jul 21 2024

    Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène au Soudan, à la rencontre des réfugiés de Renk. Ensuite, nous partons pour l'Egypte cette fois, où les réfugiés sont d'origine soudanaise.

    Soudan : la vie en suspens des réfugiés de Renk

    Il y a un an, éclatait la guerre au Soudan. Deux généraux s’affrontent pour le pouvoir. Aujourd’hui le conflit a provoqué le déplacement de près de 8 millions et demi de personnes, selon les Nations unies. Près d’1 million et demi sont des réfugiés partis en Égypte, au Tchad, en Éthiopie ou encore au Soudan du Sud. C’est la plus importante crise de personnes déplacées au monde, dont l’impact régional est colossal.

    Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec Patrick Adam.

    Soudanais réfugiés en Égypte : l’exil sans Terre promise

    C’était il y a un an, le 15 avril 2023, la guerre éclatait au Soudan entre l’armée du général Al Burhan et les Forces de soutien rapide. Depuis, 1 800 000 Soudanais ont fui leur pays. Beaucoup ont emprunté la route vers l’Égypte où leurs conditions de vie demeurent très précaires.

    Un Grand reportage de Léonie Lebrun qui s'entretient avec Patrick Adam.

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  • « Le supplément du samedi » du 20 juillet 2024
    Jul 20 2024

    Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Soudan du Sud. Une maladie touche les enfants en bas âge, et elle provoque des symptômes effrayants. Il s'agit du syndrome du hochement de tête. En deuxième partie, c'est en Amérique du Nord que nous nous dirigeons, avec la réintroduction d'une espèce qui a failli disparaître, les bisons.

    Soudan du Sud: les ravages du mystérieux syndrome du hochement de tête

    Le syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l’absence de prise en charge médicale, les symptômes s’aggravent au fil des mois : crises d’épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c’est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d’Equatoria-Occidental.

    Un Grand reportage de Florence Miettaux qui s'entretient avec Patrick Adam.

    En Amérique du Nord, le retour vital du bison dans les Grandes Plaines

    Les bisons américains ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle, et avec eux tout un pan de la culture autochtone du continent. Au Canada, ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones.

    Un Grand reportage de Léopold Picot qui s'entretient avec Patrick Adam.

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  • En Amérique du Nord, le retour vital du bison dans les Grandes Plaines
    Jul 18 2024
    Les bisons américains ont failli disparaître à la fin du XIXè siècle, et avec eux tout un pan de la culture autochtone du continent. Au Canada, ce lourd passé colonial est désormais un véritable moteur pour la réintroduction des bisons, entre réconciliation culturelle, écologique et économique, pour les descendants des colonisateurs et des peuples autochtones. (Rediffusion) Dans les vastes plaines jaunies du sud de l'Alberta balayées par le vent, le bâtiment du centre d'interprétation de Head-Smashed-In est parfaitement intégré dans l'une des falaises des plateaux situés au pied des montagnes des Rocheuses.Quinton Crowshoe, membre de la communauté des Piikani, est guide à Head-Smashed-In, site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco : c'est là, du haut de cette falaise, que ses ancêtres chassaient le bison. Rassemblés dans un bassin, les bisons étaient attirés jusqu'au bord des falaises au soleil levant. Éblouis et effrayés par des Piikanis, ils se précipitaient dans le vide. Au pied de la falaise, les autres membres de la communauté les achevaient, puis utilisaient l'intégralité des carcasses pour survivre au rude hiver du continent.Le centre de Head-Samshed-In reçoit chaque année plus de 80 000 visiteurs. Pour Quinton, perpétuer cet héritage, c'est aussi reconnaître l'importance des bisons pour les écosystèmes des Grandes Plaines. « Lorsque le Créateur a créé les bisons, il a conçu leurs sabots de manière à ce que, lorsqu'ils se déplacent, ils aèrent naturellement le sol. Ils nourrissent le sol une fois qu'ils ont mangé toute l'herbe, puis se déplacent vers leur prochaine zone de pâturage. Ils laissent derrière eux une formidable fertilisation », explique le petit-fils de Joe Crowshoe Senior, qui a participé à la création de ce centre d'interprétation. Un allié écologiqueLes peuples autochtones connaissent depuis toujours le potentiel écologique du bison, mais il a fallu qu'il manque de disparaître pour que les Blancs réalisent l'importance de leur rôle. Les bisons ont été presque annihilés pour leur cuir, utilisé dans les courroies des machines lors de la révolution industrielle en Europe, et pour chasser les peuples autochtones des plaines que les animaux avaient fertilisées. À la fin du XIXè siècle, il n'en restait plus qu'une poignée, contre des dizaines de millions un siècle plus tôt.Dans le nord de l'Alberta, près du parc national de l'Île aux Élans, Wes Olson, ancien employé de Parc Canada et spécialiste du bison, a établi sa résidence. « Les bisons sont des espèces-clé, et lorsqu'ils ont été retirés des grandes plaines d'Amérique du Nord ou de tout autre endroit où ils vivaient, ces écosystèmes se sont généralement effondrés », explique le passionné. Wes Olson a participé à la réintroduction des bisons dans le parc national canadien de Banff, en 2017, aux côtés de Dillon Watt, toujours employé là-bas.Casquette visée sur la tête, le travailleur de Parc Canada explique : « Aujourd'hui, il y a un peu plus de cent bisons dans le parc national de Banff. Nous avons commencé avec 16 animaux en 2017. On peut parler d'une réussite, même si beaucoup de choses restent à accomplir, notamment pour faire cohabiter l'homme et l'animal sauvage ». Aujourd'hui, le bison n'est plus une espèce en danger. Rien qu'au Canada, on compte plus de 12 000 bisons des plaines et des bois en liberté, et près de 150 000 bisons d'élevage. Une économie écologique ?Dans un café de Calgary, la ville la plus peuplée de l'Alberta, le rendez-vous est pris avec Kelly Long. À la tête de l'entreprise Noble Premium Bison, la femme d'affaires exporte de la viande de bison jusqu'en Europe. Pour Kelly, cultiver le bison permet de promouvoir un élevage plus responsable : en moyenne un producteur canadien détient seulement 150 têtes dans sa harde. « Nous ne pratiquons pas d'insémination artificielle et nous ne donnons pas d'hormones de croissance. La façon dont nous élevons les animaux ajoute de la valeur à la terre, aide l'environnement, aide le sol, aide à séquestrer le carbone, aide le bassin versant, aide la diversité des plantes ».George Briggs est éleveur de bisons depuis une trentaine d'années dans le centre de l'Alberta. Il a une harde qu'il ne touche pas, et des veaux qu'il envoie à la boucherie tous les dix-huit mois. Dans ses champs, une centaine d'animaux profitent d'un terrain de 250 hectares. Le mâle est gigantesque et sa fourrure est encore épaisse de l'hiver. Son garrot atteint la fenêtre de son pickup pourtant bien américain.Pour George, le bison est clairement un allié écologique. « Avant, ce champ était un champ de culture intensive. Quand je l'ai acheté pour y mettre des bisons, le voisinage m'a pris pour un fou. Aujourd'hui, le champ respire, la terre est noire, les oiseaux sont revenus et j'ai pu y planter des arbres », explique l'éleveur, qui habite ...
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  • Soudan du Sud: les ravages du mystérieux syndrome du hochement de tête
    Jul 17 2024
    Le syndrome du hochement de tête touche les enfants à partir de trois ans. La maladie débute par des épisodes de hochement de la tête accompagnés de perte de connaissance. En l’absence de prise en charge médicale, les symptômes s’aggravent au fil des mois : crises d’épilepsie, retards de croissance, handicap mental... La Tanzanie, le Cameroun, la RDC ou encore la République Centrafricaine sont touchés. Mais c’est au Soudan du Sud que les cas sont les plus nombreux, on en dénombre au moins 6 000 dans la région d’Equatoria-Occidental. (Rediffusion) De notre correspondante, À Mvolo, comme à Mundri et dans tous les villages lourdement touchés par le syndrome du hochement de tête au Soudan du Sud, les habitants prennent leur mal en patience. Les projets de recherche n’ont pour l’instant apporté qu’une partie des réponses, échouant jusqu’ici à percer le mystère de la cause de cette maladie. Et les questions sont nombreuses : la maladie est-elle contagieuse, se transmet-elle d’une personne à l’autre ? C’est une idée très répandue, qui conduit à l’isolement des enfants malades, mais elle est fausse.« Les analyses montrent que le syndrome du hochement de tête est une forme d’épilepsie. Et donc, comme il s’agit d’une maladie neurologique, il est impossible qu’elle se transmette d’une personne à l’autre », affirme le chercheur Stephen Jada, un médecin sud-soudanais qui réalise sa thèse de doctorat sur le syndrome du hochement de tête tout en pilotant les recherches menées par l’ONG Amref Health Africa sur le sujet. « Le fait, observé par les populations concernées, que dans une même famille, ou dans un même village, les enfants développent la maladie les uns après les autres, a été étudié, et la théorie d’une contagiosité a été écartée », poursuit-il. « Ce que les études ont confirmé, c’est que toutes les personnes ayant développé cette maladie ont été exposées aux mêmes facteurs environnementaux. Il y a donc quelque chose dans l’environnement qui déclenche la manifestation de la maladie chez elles », explique le docteur.La théorie qui prédomine à l’heure actuelle, c’est que le syndrome du hochement de tête serait une forme d’épilepsie « associée » à l’onchocercose, la « cécité des rivières ». Maladie parasitaire endémique dans la région, elle est transmise par les morsures de mouches noires qui se reproduisent dans les hautes herbes au bord des cours d’eau à courant rapide, comme les rivières de Mundri, de Mvolo et de tous les villages sud-soudanais où les cas de syndrome du hochement de tête ont explosé depuis trente ans.Mais aujourd’hui encore, tous les chercheurs ne sont pas d’accord. Et d’autres théories ont été avancées : des déficiences nutritionnelles parmi la population touchée, la consommation d’aide alimentaire contaminée par un germe, ou encore l’usage d’armes chimiques dans ces zones qui ont aussi pour point commun – outre leur proximité avec des cours d’eau – d’avoir été des zones de conflit…En effet, au Soudan du Sud, la région d’Equatoria-Occidental a été une zone de combats intenses lors de la seconde guerre civile soudanaise (1983-2005). Le nord de l’Ouganda a lui aussi été un terrain de guerre, en proie aux violences de la Lord’s Resistance Army (LRA) dans les années 1990. Dans les deux régions, les cas de syndrome du hochement de tête se sont multipliés pendant ces conflits marqués par d’importants déplacements de populations.Des causes inconnues« Ces autres causes possibles ont été analysées, sans succès », affirme pourtant le docteur Gasim Abd-Elfarag, autre spécialiste sud-soudanais du syndrome du hochement de tête. « De nombreuses recherches ont été consacrées à la cause du syndrome du hochement de tête. Nous avons cherché des virus, des bactéries, des parasites… Toutes ces recherches ont été réalisées, sans résultats concluants », avoue-t-il. « La cause exacte de cette maladie reste un mystère. »Pour lui comme pour le groupe de chercheurs réunis au sein de la Nodding Syndrome Alliance, un consortium d’ONG et d’universités créé en 2019, il s’agit dès lors surtout de conduire « des études basées sur des interventions, pour voir lesquelles fonctionnent le mieux pour aider ces enfants, soulager leurs symptômes et soutenir la communauté affectée par la maladie ».Les médicaments antiépileptiques permettent de fait une amélioration considérable de la qualité de vie des patients, et favorisent notamment leur retour à l’école. Et il s’agit également de contrôler l’onchocercose. Car le lien entre les deux maladies semble difficile à nier. « Parmi les communautés vivant près des rivières, où l’onchocercose est très répandue, les cas d’épilepsie et de syndrome du hochement de tête sont plus nombreux », explique...
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