• Histoire des toms de batterie

  • Feb 2 2024
  • Duración: 41 m
  • Podcast

Histoire des toms de batterie

  • Resumen

  • L'étymologie du mot tom qui désigne un tambour de batterie différent de la caisse claire (voir épisode 4) est étrange. Le mot lui-même ne renvoie à rien de particulier dans notre langue. En tout cas, pas au niveau musical.

    C'est que le mot "tom", raccourci de l’anglais tom-tom vient du Singhalais, la langue officielle du Sri Lanka. Là-bas, l’instrument s’appelle Thammattama (rien à voir non plus avec la marque Tama) et il est utilisé dans les temples bouddhistes où il est associé avec le Horanava, une sorte de clarinette.

    Le Thammattama est un instrument qui tient à la fois du tambour (par son accastillage de cordes tendues) et des bongos (il se joue par deux et les deux parties sont attachées ensemble) à cette différence qu’il se joue avec des baguettes. Il ne ressemble pas trop aux toms mais le nom est resté car, vraisemblablement, pour les occidentaux peu féru de rythme, surtout les anglais de l’époque, un tambour reste un tambour.

    Par rapport aux autres éléments de la batterie, les toms ont une histoire bien plus tardives car ils sont la transformation d’un élément qui a disparu.

    Les premières batteries (celles de la fin du XIXème siècle) étaient constituées généralement d’une grosse caisse, d’une caisse claire et d’une ou deux cymbales provenant de la fanfare et du double drumming.

    Seulement voilà, la grosse caisse sonne très grave, la caisse claire et la cymbale ont un grand volume sonore, les batteurs cherchent donc des entre-deux pour éviter d’être trop présents en volume mais pas trop absents non plus. Ils utilisent alors parfois une cloche, un woodblock ou des temple block. Un tom viendra s’ajouter rapidement, c'est un tambour chinois. Ses peaux d’animal, généralement du porc, sont clouées sur une structure de bois bombé de couleur rouge. Les peaux sont souvent peintes de dessins colorés.


    Par analogie avec le monde indien, les anglo-saxons ont appelés le tambour chinois tom-tom. C'est le nom que prendront également les tambours qui lui succéderont, raccourci en tom, en français.

    Pour découvrir les sons des toms de batterie à travers les ages et les styles :
    Baby Dodds : Spooky Drums N°1

    Chick Webb : My wild Irish rose (parties solo)
    Gene Krupa (Benny Goodman orchestra) : Sing, sing, sing

    Hal Blaine ((Paul Revere and the Raiders) : Indian reservation
    Ginger Baker (Cream) : Sunshine of your love
    Nick Mason (Pink Floyd) : Time (Rototoms)
    Steward Copeland (The Police) : The Bed's too big without you (Octobans)

    Stephen Morris (Joy Division) : Atrocity Exhibition
    Big Paul Ferguson (Killing Joke) : The Fall of Because
    Igor Cavalera (Sepultura) : Territory

    C'est un choix très personnel... Ce sont des titres où les batteurs utilisent les toms dans une construction rythmique proche des percussions traditionnelles. Pour les fills et les breaks, il y en a beaucoup d'autres à découvrir !
    Le prochain épisode sera consacré aux anciens instruments de la batterie. Où sont passés les temple blocks de Chick Webb ? Qui joue encore du woodblock comme dans le ragtime ? Pourquoi la cloche a-t-elle disparue puis est revenue dans les années 70, tout comme la chinoise ?

    Pour le savoir, ne manquez pas cet épisode !

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