Episodes

  • Sécheresses et pluies : les deux faces du changement climatique [Ludovic Oudin]
    Jul 15 2024

    Avril - Juin 2024 : Des fortes précipitations s'abattent sur la France en ce printemps qui restera gravé dans l’histoire comme le plus arrosé jamais enregistré. Une situation bien différente de 2022 où l’Hexagone avait connu une sécheresse historique, suite à laquelle le gouvernement avait déployé le “Plan eau” pour améliorer la gestion de cette ressource.


    Les fortes chaleurs augmentent la quantité d’eau dans l’atmosphère, favorisant la transpiration des végétaux et les précipitations intenses. On parle « d’intensification du cycle de l’eau » par le réchauffement climatique. D’ici la fin du siècle, le GIEC prévoit une augmentation des territoires soumis à des épisodes de sécheresses ainsi qu’une hausse de la fréquence des fortes pluies.


    1. Comment expliquer cette dualité ?
    2. Quels scénarios imaginer dans le futur pour le cycle de l’eau ?


    « Une augmentation des précipitations intenses n’est pas du tout en contradiction avec [celle] des événements de sécheresse. Au contraire, le changement climatique va probablement conduire à ces deux phénomènes » nous explique l’invité de cet IPSL News Ludovic Oudin, hydrologue et maître de conférence au METIS-IPSL.


    Bonne écoute !


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    9 mins
  • Montée des eaux : comment modéliser la fonte des glaciers ? [Clara Burgard]
    Jun 24 2024

    En partie responsable de la montée des eaux et de ses impacts sur les populations et les écosystèmes, la fonte des glaciers est l'une des conséquences majeures du changement climatique. D'après le rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sur l'océan et la cryosphère de 2019, le niveau des mers est monté de 20 centimètres au total depuis l'année 1900, et augmente actuellement de 3,5 millimètres chaque année.


    Situé en Antarctique de l'Ouest, le glacier Thwaites serait responsable à lui seul de 4 % de l'élévation globale du niveau des mers, ce qui lui vaut le surnom de « glacier de l'Apocalypse ». Il est donc scruté attentivement par les scientifiques du monde entier, qui tentent de comprendre et de modéliser le comportement futur de ce géant de glace. Plusieurs études ont mis en évidence un « point de bascule » pour ce glacier : s'il était franchi, le niveau des mers pourrait augmenter de 3 mètres, conséquence de la fonte de l'ensemble de la partie Ouest de l'Antarctique.


    Comment les scientifiques modélisent la fonte des glaciers ? Jusqu'à quel point est-il possible de prédire le comportement de ces immenses masses de glace ? Quelles sont les conséquences sur les êtres humains et les écosystèmes ?


    « Beaucoup de scientifiques pensent que l'on a déjà atteint le point de bascule, ou que l'on va l'atteindre bientôt. C'est très incertain mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de problème », explique dans ce nouvel épisode d'IPSL News Clara Burgard, chercheuse en sciences du climat et spécialiste de l'étude des climats polaires.


    Bonne écoute !


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    11 mins
  • Capture du CO2 atmosphérique : une solution pour décarboner ? [Laurent Bopp]
    May 21 2024

    Émissions négatives, vraiment ? Pour limiter le réchauffement climatique, des méthodes pour éliminer le CO2 de l’atmosphère ont vu le jour. Certaines sont purement technologiques, comme la filtration du gaz à la sortie des cheminées d’usine et son stockage dans le sous-sol. D’autres sont fondées sur la nature, comme restaurer des mangroves, des tourbières ou planter des arbres.

    Alcalinisation, fertilisation… L’océan, par sa capacité à absorber 25 % des émissions, se trouve au cœur de méthodes pour améliorer sa captation du CO2.


    Pour réduire nos émissions durablement, faut-il investir dans ces pratiques ?


    Laurent Bopp, directeur de recherche au Laboratoire de Météorologie Dynamique de L’IPSL et co-auteur du 5e et du 6e rapport du GIEC, nous éclaire dans ce nouvel épisode d’IPSL News.


    Bonne écoute !


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    10 mins
  • Gels tardifs : la faute au réchauffement climatique ? [Robert Vautard]
    May 6 2024

    À la fin du mois d'avril, les faibles températures nocturnes - jusqu'à 0 degré la nuit - ont fait plané la menace d'un nouvel épisode de « gel tardif », à l'image de celui qui avait touché la France et une grande partie de l'Europe en avril 2021. Les gelées printanières, arrivant après des températures douces en fin d'hiver, font démarrer précocement la végétation et rendent donc les plantes particulièrement sensibles aux dégâts occasionnés par le gel.


    En 2021, une étude publiée dans le cadre de l'initiative World Weather Attribution est arrivée à une conclusion surprenante : une augmentation de près de 60% de la probabilité de ces gels tardifs à cause du réchauffement climatique. Ce dernier conduit ainsi paradoxalement à une augmentation des dommages causés par le gel.


    Comment expliquer ce paradoxe ? Quel est le rôle du réchauffement climatique vis-à-vis de ces gels tardifs ? Quelles conséquences doit-on en attendre ?


    « Ce qui ce qui pose problème ce ne sont pas tant les gels tardifs, ce sont les gels en période de croissance, une fois que les bourgeons et les fleurs ont démarré sur certains arbres. C'est là que les gels peuvent occasionner des dégâts considérables », nous explique dans cet épisode d’IPSL News Robert Vautard, ancien directeur de l'IPSL de 2019 à 2023 et aujourd'hui coprésident du premier groupe de travail du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Météorologue et climatologue, il est notamment spécialisé dans l'étude des événements météo-climatiques extrêmes.


    Bonne écoute !


    Photo : © Valérie Lilette pour l’IPSL, 2023


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    9 mins
  • Scientifiques au guidon – « Les Sacoches du climat » [Antoine Bierjon et Julie Carles]
    Apr 23 2024

    Huit jeunes chercheurs en sciences de l’environnement se sont lancés dans une tournée itinérante, baptisée « les Sacoches du climat ». Accompagnés de scientifiques et d’un photographe, ils sont allés à la rencontre des habitants de communes pour échanger à propos des enjeux climatiques et de biodiversité. De Nantes à Tours, ils sont intervenus dans les écoles, les mairies mais aussi sur les marchés. Un défi qui s’est annoncé 100% décarboné car il a été entièrement réalisé à vélo.


    Antoine Bierjon, ingénieur de recherche à l’IPSL, et Julie Carles, doctorante au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD-IPSL), ont pris part à cette initiative.

    Comment ont-ils échangé avec les différents publics ? Quelles ont été les difficultés rencontrées ?

    Tout juste de retour, Antoine et Julie partagent leurs réflexions sur cette expérience de médiation et leurs aspirations pour son développement futur. De quoi motiver la communauté scientifique à rejoindre l’aventure. Bonne écoute !


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    9 mins
  • Événements climatiques extrêmes : le destin des pollinisateurs [Davide Faranda]
    Apr 9 2024

    Dans ce nouvel épisode du podcast IPSL News, nous explorons les répercussions des événements climatiques extrêmes sur les insectes pollinisateurs, ces acteurs cruciaux de nos écosystèmes.


    Davide Faranda, climatologue au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement de l’IPSL, nous offre un aperçu des défis posés par ces phénomènes météorologiques et des mesures à prendre pour protéger les pollinisateurs. Il explique comment les changements dans les cycles des végétaux, induits par les événements climatiques, perturbent à leur tour la période de pollinisation et souligne l’impact direct que cela a sur ces insectes, dont la survie est intimement liée à la nôtre.


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    11 mins
  • Merci les nuages ! [Mathieu Simonet et Camille Risi]
    Mar 29 2024

    Juillet 2020, 17 heures. Des goutelettes d'eau tambourinent sur le parvis déserté de l'Hôtel de Ville à Paris. À cause de la COVID-19, les 100 000 festivaliers attendus pour célèbrer le 10e anniversaire du Fnac Live sont restés confinés chez eux.

    « Cette pluie, c'était la preuve que le monde pleure Benoit » se souvient Mathieu Simonet, écrivain et conjoint du créateur du festival, Benoit Brayer. Suite à la disparition de ce dernier, en février 2020, Mathieu Simonet s'était interrogé sur la validité de la théorie de l'effet papillon : « est-ce que c'était possible - ou pas - que le dernier souffle de Benoit ait provoqué la pluie, le 1er juillet 2020 ? »


    Une question symbolique, poétique, mais aussi scientifique, qui l'a amené à s'intéresser de près à la question des nuages et à rédiger l'ouvrage La Fin des nuages, publié en septembre 2023 (Juillard).


    À l'occasion de la Journée internationale des nuages, instaurée suite à l'initiative de l'écrivain en 2022, cet épisode bonus d'IPSL News vous propose une interview croisée de Mathieu Simonet et de Camille Risi, chercheuse au laboratoire de météorologie dynamique (LMD-IPSL) et spécialiste des orages et des nuages.


    Peut-on voler un nuage ? Que se passerait-il s'il n y avait plus de nuages ? Manipuler les nuages est-il vraiment efficace ?


    Un double regard sur le rôle des nuages et leur importance pour chacune et chacun d'entre nous, mais aussi pour le climat de la planète...


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    12 mins
  • Feux de forêts et pollution : un enjeu brûlant pour notre climat [Marine Lanet et Antoine Ehret]
    Mar 18 2024

    « La pollution de l’air dans le monde, c’est à peu près 5,5 millions de morts prématurées par an, estiment les scientifiques. On attribue aux feux, entre 260 000 et 600 000 morts dûs uniquement à la pollution générée par les feux de biomasse. Donc c’est vraiment extrêmement important de prendre en compte la pollution et l’impact sur la qualité de l’air engendré par les feux », explique Antoine Ehret, doctorant au Laboratoire Atmosphères, Observations Spatiales de l’IPSL, spécialiste de l'incidence des feux de forêts sur la qualité de l'air à l'échelle de l'hémisphère.


    Dans cet épisode, Marine Lanet, doctorante au Laboratoire de Météorologie Dynamique de l’IPSL, spécialisée dans les changements climatiques régionaux et ayant étudié les incendies des Landes en 2022, et Antoine Ehret discutent de l'impact des feux de forêt sur l'environnement, en mettant en avant leur relation avec le réchauffement climatique, la surveillance des émissions de particules fines et les mesures de prévention.


    Bonne écoute !


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    15 mins