• Benyamin Netanyahu au Congrès américain: «C'est une opération de propagande politique»
    Jul 25 2024

    Benyamin Netanyahu continue sa visite aux États-Unis. Le Premier ministre israélien était devant le Congrès mercredi 24 juillet à l'invitation des élus républicains. Il s'est longuement exprimé pour renouveler sa demande d'aide aux Américains dans la guerre qu'il mène à gazer contre le Hamas. Il doit maintenant rencontrer Joe Biden ce jeudi à Washington. Pour autant, selon un haut responsable de l'administration américaine, le président devrait essayer de combler quelques « lacunes finales » lorsqu'il recevra Benyamin Netanyahu à la Maison-Blanche. Décryptage avec Philip Golub, professeur de relations internationales et d’économie politique internationale à l’Université américaine de Paris.

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  • Des soldats accusés de cannibalisme au Mali pour «répandre la terreur»
    Jul 24 2024

    Une vidéo devenue virale sur les réseaux maliens, où on voit un homme en uniforme militaire bien visible, éventrer avec une machette un cadavre et annoncer qu’il va manger son foie, a suscité l'effroi dans le pays. D'autres images de cannibalisme, non vérifiées, apparaissent aussi sur les réseaux sociaux. Cette pratique est-elle courante au sein de l'armée malienne ? Entretien avec Caroline Brandao, enseignante et chercheuse, responsable du droit international humanitaire à la Croix-Rouge française.

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  • Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006: «Le Bangladesh est une prison de 170 millions de personnes»
    Jul 23 2024

    Plus de 2 500 personnes ont été arrêtées au Bangladesh ces derniers jours après des violences liées aux manifestations contre les quotas pour le recrutement dans la fonction publique. Un couvre-feu a été imposé et des soldats ont été déployés dans tout le pays. Le mouvement étudiant à l'origine des manifestations a suspendu ses protestations pour 48 heures, son chef a déclaré qu'il ne voulait pas de réformes « au prix de tant de sang ». Prix Nobel de la paix 2006, Muhammad Yunus, connu pour avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté grâce à sa banque de microfinance pionnière, témoigne sur la situation à Dacca.

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  • Présidentielle américaine: «On a changé la dynamique de la campagne en une nuit»
    Jul 22 2024

    Joe Biden a annoncé dimanche soir le retrait de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Le président démocrate a ensuite soutenu la candidature de Kamala Harris pour le remplacer. Pourtant, au sein de son camp, la situation est loin d'être sous contrôle puisque s'ouvre ce soir une course éclair à l'investiture. Entretien avec Anne Deysine, professeure émérite de droit et de civilisation américaine à l’Université Paris-Nanterre.

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  • Jean-René Bernaudeau: «Le cyclisme est comme la société, il faut mettre des règles»
    Jul 21 2024

    On revient sur le Tour de France: avec ces cinq minutes d'avance au classement général du maillot jaune Tadej Pogacar, écrase-t-il la concurrence ? L'ancien cycliste français Jean-René Bernaudeau, aujourd'hui manager de l'équipe Total Energie, l'une des équipes françaises présentes sur ce Tour de France, revient sur la performance impressionnante du Slovène.

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  • Manifestations au Bangladesh: «le départ de la Première ministre n'est pas une issue envisageable»
    Jul 20 2024

    Retour sur la crise au Bangladesh qui s'étend chaque jour un peu plus avec la réponse militaire des autorités face à la contestation lancée au début du mois. Des étudiants s'opposent au système des quotas dans la fonction publique. Pour en parler, Jérémie Codron, politologue spécialiste du Bangladesh.

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  • Filippo Grandi: «Nous avons 100 millions de dollars déjà disponibles» pour l'hiver en Ukraine
    Jul 19 2024
    Filippo Grandi, le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, a achevé sa visite en Ukraine – il y a rencontré le président Volodymyr Zelensky et s'est rendu sur les lieux de la frappe de missile russe sur un hôpital de Kiev la semaine dernière ainsi que dans l'est du pays, à Kharkiv. Au programme de cette visite, une nouvelle annonce de soutien du HCR à l'Ukraine à hauteur de 100 millions de dollars pour faire face notamment au froid cet hiver. Dans un entretien exclusif pour RFI, Filippo Grandi a répondu au micro de notre correspondante en Ukraine Emmanuelle Chaze. RFI : C'est la sixième visite que vous faites en Ukraine depuis le début de l'invasion à grande échelle ?Filippo Grandi : Pour être précis, ma première visite était avant l'invasion à grande échelle. N'oublions pas que la guerre ici a commencé en 2014, et que le HCR, parmi d'autres organismes humanitaires, a été présent ici depuis le début. À l'époque, c'était possible de traverser ce qu'on appelait la ligne de contact. Je me souviens qu'en 2016, j'ai visité le Donbass, Donetsk et Luhansk où l'on avait, à l'époque, une situation de déplacement.Tout ce qui s'est passé après 2022 – et c'est à partir de là que je suis venu encore cinq fois – a dépassé de loin les problèmes qu'on avait vécus auparavant. Cette opération pour le HCR, comme pour beaucoup d'autres partenaires humanitaires, est devenue une des grandes priorités de notre travail globalement.Vous avez vu le président en arrivant. Quelles ont été vos impressions de cet échange ? Ce n'est pas le premier échange que vous avez avec Volodymyr Zelensky.Une bonne entente de vues, beaucoup de collaborations. Vous savez, ça n'a pas toujours été simple, mais depuis février 2022, nous avons fait des progrès énormes dans notre collaboration avec le gouvernement. Je dois reconnaître, avec plaisir d'ailleurs, que le gouvernement a un leadership dans le secteur humanitaire considérable.On ne voit pas ça toujours et partout. Donc, on est bien content de soutenir ce rôle primaire du gouvernement qui établit les priorités, qui nous aide à définir les tâches respectives. Nous avons discuté de cela avec le président.Nous avons évoqué aussi deux autres sujets qui sont importants pour nous. Un, c'est la crise de l'énergie, comme on l'appelle ici. Le fait que beaucoup d'installations pour l'électricité ont été endommagées ou détruites par les bombardements russes. Il y a un grand défi, notamment dans la perspective d'un hiver qui est toujours très rigide ici. Et on a discuté aussi de la situation des réfugiés ukrainiens à travers le monde.Pendant votre visite à Kiev, vous vous êtes aussi rendu sur les lieux d'une des dernières explosions. C'est celle contre l'hôpital de Okhmatdyt, je crois que vous étiez sur place.Oui, quelques jours après cette explosion, cette attaque, cette frappe aérienne en fait. J'ai trouvé ça profondément choquant. Ce n'est pas parce que je n'ai jamais vu de destruction dans ma vie, en 40 ans de carrière humanitaire... Mais parce que détruire un hôpital pour les enfants me semble la pire offense qu'on puisse faire aux droits humanitaires, aux droits internationaux humanitaires. Je l'ai dit plusieurs fois, mais, je le répète, détruire un hôpital pédiatrique, un hôpital dans lequel on soigne des enfants qui ont des défauts congénitaux cardiaques, un hôpital très important, l'un des plus importants d'Ukraine et d'Europe dans ce domaine, est sans justification.Ça devrait être un des endroits les plus protégés, les plus respectés au sens du droit humanitaire. J'ai voulu y aller tout de suite, dès mon arrivée à Kiev, avant même de voir le président, pour exprimer d'un côté ma rage par rapport à ce que j'ai témoigné, mais aussi ma solidarité avec les enfants de l'Ukraine, avec les familles, avec les médecins qui travaillent. Vous savez, je vous dis ça parce que je l'ai raconté, ça m'a choqué profondément.Le médecin qui m'a conduit, qui m'a montré la situation dans l'hôpital, m'a dit qu'au moment de l'explosion, des opérations étaient en cours, où des enfants étaient en train, vous le savez certainement, d'être opérés à cœur ouvert. Ils ont dû refermer les petits corps de ces petits enfants et continuer les opérations ailleurs. Vous imaginez le danger extrême qui est représenté par tout ça.Et tout ça, ils ont dû faire en catastrophe, pendant que l'hôpital était frappé, endommagé, des vitres partout, des murs qui tombaient ! Ça m'a frappé. C'est des histoires qu'on entend aujourd'hui, malheureusement, à Gaza, au Soudan ou ailleurs. Mais quand vous le voyez, bien sûr, c'est très fort.Il y a un autre endroit, je crois, qui vous tient particulièrement à cœur, c'est la région de Kharkiv. Vous y êtes également rendu. Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de cette visite et du travail qui est effectué là-bas ...
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  • Panne informatique mondiale: «On n'est jamais à l'abri de ce petit grain de sable qui peut tout perturber»
    Jul 19 2024

    Avions cloués au sol, hôpitaux perturbés, banques, médias... Le monde entier est touché par une méga panne informatique qui sème la pagaille. Des chaines de télé comme la britannique Sky News ou l'australienne ABC Sky ont été impactées. Cette avarie informatique, liée aux services de Microsoft, est qualifiée de « plus grande panne de l’histoire » par certains experts en technologie. La cyberattaque est écartée et il s'agirait d'un bug. Combien de temps ça peut durer et comment relancer sa machine ? Éléments de réponse avec Damien Bancal, spécialiste en cybersécurité et intelligence numérique et fondateur du site Zataz.

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