Aujourd'hui, on se retrouve avec une chronique livresque du roman " Moi j'ai pas le cancer" de Christine Hainaut.
Ce roman, c’est l’histoire de Léa, maman de 2 enfants. En janvier 2014, on diagnostique à sa fille Victoire une leucémie, alors qu’elle n’a que 14 ans. Pendant + de 400 pages, on va suivre cette maman dans son rôle d’aidante. On va y lire les mauvais comme les bons moments, le doute comme l’espoir, la colère comme la joie.
Au fur et à mesure des chapitres, nous passons nous-mêmes par une multitude d’émotions, liées aux événements que vivent Léa et Victoire, mais aussi face aux comportements de l’entourage plus ou moins proche.
On ressent de la joie et de la gratitude pour tous les colibris qui égrainent le quotidien de Vic et Léa et qui essayent de donner un peu d’amour et de baume au cœur dans ce quotidien douloureux.
On ressent aussi de la colère et de l’incompréhension face aux comportements d’une partie de la famille, des collègues de travail ou du collège de Vic.
Malgré le thème et les apparences, ce livre n’a pas pour but de faire pleurer ou de plomber le moral du lecteur. Au contraire, c’est une ode à l’entraide et à la résilience. C’est aussi un coup de boost, une pépite de positivité face à l’adversité, une invitation à vivre le moment présent, qu’on soit, malade ou non, aidant ou non.
Les notes à moi-même, à chaque fin de chapitre, sont là pour nous donner la pépite de positivité ou le coup de pied aux fesses pour avancer.
Il faut savoir que l’histoire de Léa, c’est l’histoire romancée de l’auteur Christine Hainaut. Dans ce roman, elle nous parle de son vécu personnel en tant qu’aidante. Chaque situation et chaque personne est unique. Chaque aidant vit les événements et les émotions différemment. De même, nous n’avons, volontairement, que le point de vue de la maman. Si Vic racontait son histoire et son vécu de la maladie, il y a fort à parier que certains événements seraient vus d’un tout autre œil.
Pour conclure, je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman. C’est vrai, le sujet fait peur, il peut également faire mal. Il faut peut-être choisir le bon moment (selon notre état émotionnel) pour le lire. Mais parler du cancer, de manière générale, et du cancer pédiatrique en particulier est important. On ne peut pas se voiler la face à cette, à ces maladies.
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