Née en Normandie, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur travaille depuis 2014 avec la soprano Maryse Castets après des études à Sciences-Po Bordeaux. Elle est membre de l’Académie de l’Opéra National de Paris de 2019 à 2021.

Sa carrière prend rapidement un bel essor. Elle chante le rôle-titre dans Didon et Enée au Festival La Grange au lac à Evian, dir L.Garcia Alarcon, Lucretia dans The Rape of Lucretia de Britten aux Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, La Maman, la Tasse, la Libellule dans L’Enfant et les sortilèges à l’Opéra National de Bordeaux, Geneviève dans Pelléas et Mélisande, mise en scène Caurier/Leiser, Ethel dans Les Eclairs de P.Hersant à l’Opéra-Comique, La 3ème Dame dans La Flûte enchantée au Capitole de Toulouse, Margaret dans Wozzeck à l’Opéra de Paris, Trashella dans Robert le cochon de M.O Dupin à l’Opéra-Comique, Une Fille-Fleur dans Parsifal à l’Opéra Bastille. Elle chante également les Wesendonck Lieder de Wagner au Luxembourg et donne des récitals à L’Opéra-Comique et au Festival du Potager du Roi du Château de Versailles.

Récemment, notons sa prise de rôle remarquée en Mère Marie de l’Incarnation dans Dialogues des carmélites à l’Opéra National de Bordeaux, la Deuxième dame dans la Flûte enchantée à l’Opéra National de Paris, la partie d’alto dans La Symphonie n°9 de Beethoven, direction Laurence Equilbey, à Paris, Anvers et Linz, Inès dans Le Trouvère à l’Opéra National de Paris, un récital L’Instant lyrique à l’Opéra-Comique, 5 Poèmes de Baudelaire de Debussy à Tel Aviv, le Requiem de Verdi au Festival de Rocamadour, des récitals dans plusieurs festivals (Abbaye de l’Epau, Abbaye de Lessay, Millésimes de Tonnerre, Festival du Cap Ferret).

La saison dernière Marie-Andrée Bouchard-Lesieur est Siegrune et la doublure de Sieglinde dans La Walkyrie à la Monnaie / De Munt, Meg Page dans Falstaff à l’Opéra royal de Wallonie-Liège, Marguerite dans Le Retour de Virginie de Bizet avec L’Orchestre national de Lyon, l’alto dans la Symphonie n°8 de Mahler à la Philharmonie de Paris sous la direction de Daniel Harding, l’alto dans la Symphonie n° 9 de Beethoven à l’Opéra de Saint-Etienne. Elle donne également un récital Fauré avec le Palazzetto Bru Zane à Padoue.

Cette saison et parmi ses projets, l’alto dans la 2ème Symphonie de Mahler « Résurrection », direction EP Salonen, mise en scène R. Castellucci à la Philarmonie de Paris, Néris dans Médée de Cherubini à l’Opéra-Comique et à l’Opéra de Montpellier, Waltraut et la doublure de Sieglinde dans La Walkyrie et Meg Page dansFalstaff et la Deuxième Dame dans La Flûte enchantée à l’Opéra National de Paris, la Princesse de Bouillon dans Adriana Lecouvreurà Pärnu, Lituanie.

Au concert, Israël en Egypte à Halle, sous la direction d’Hervé Niquet, le Requiem de Mozart au TCE, direction Alevtina Loffe, un récital de musique de chambre Ullmann et Zemlinsky à l’Opéra de Paris, un enregistrement de mélodies de Massenet pour le Label Bru Zane.

Marie-Andrée Bouchard-Lesieur est nommée parmi les révélations artiste lyrique des Victoires de la musique classique 2022.

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Comme à son habitude, joyeusement englué dans une vaste série de projets, Hervé Niquet prend un peu de son temps pour parler de choses sérieuses avec Aurore Tillac.

Par exemple ?

De tomates farcies, de marmites qui crépitent, de sa grand-mère – qui ressemblait à un Arcimboldo – et de l’œil de verre de son grand-père qu’il avait l’habitude de retirer et de poser sur son bureau pour décourager les importuns.

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