Au cours de mes découvertes sur le chemin des autrices une grande dame, première star mondiale, s’est invitée : Sarah Bernhardt. Je la connaissais en tant que comédienne, amie des artistes sublimée notamment par Mucha, mais non comme écrivaine. Cette nouvelle fantaisiste et pleine d’humour est sa première publication. C’est aussi un récit autobiographique ou elle se
joue de son image et mêle aux propos légers des réflexions sur le caractère éphémère de sa carrière. A l’occasion du centenaire de sa mort découvrez les premières pages de cette nouvelle.

Bonne écoute

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Après les coups de cœur de la première saison, cette année une toute nouvelle aventure commence avec le podcast sur le chemin des autrices. Quand on évoque les autrices et l’écriture, un livre vient immédiatement à l’esprit même sans l’avoir lu, « Une chambre à soi » de Virginia Woolf. C’est donc ce texte que je vous invite à écouter dans ce nouvel épisode.

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Pour ce mois de mars historiquement consacré aux femmes,j'ai souhaité sortir du sentier de la fiction pour m'aventurer du côté des essais. Comme on le voit bien dans l'ouvrage « Autrices - Ces grandes effacées qui ont fait la littérature », les femmes se sont essayées à tous les genres, et l'essai théorique leur a permis notamment au XVII e siècle d'aborder la question de l'égalité des sexes et l'émancipation des femmes.

J'ai donc souhaité lire Marie de Gournay, dont l'histoire n'avait retenu jusqu'alors que son rôle de correctrice et éditrice de Montaigne, et la surnommait la fille d'alliance de Montaigne.

Son court essai est de nos jours, il faut le dire assez difficile à lire, la langue employée est une
langue très érudite dont certains mots ont disparu de notre vocabulaire, et les références à la philosophie et à la théologie forment la majeure partie de la thèse. Cependant ce qui fait la
difficulté de la lecture en fait aussi sa richesse et il en ressort de nombreuses phrases à méditer.

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