Selon le CERT Santé, en 2023, 581 incidents de cybermalveillance ont été déclarés dans des établissements de santé.

Pour répondre à l’augmentation de la cybermenace, il est plus important que jamais de structurer la gouvernance de la cybersécurité dans le secteur de la santé, et ce, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle locale.

Cette semaine, on démarre une nouvelle mini-série sur la cybersécurité et la protection des données de santé.

Dans ce premier épisode, j’ai le plaisir d’accueillir trois invités : Christophe Mattler (DNS) et Elodie Chaudron (ANS) qui co-dirigent le programme CaRE, et Olivier Ruet-Cros du CERT Santé (ANS). Ces trois acteurs contribuent à améliorer la capacité de résilience des organisations de santé face aux menaces. Ensemble, on parle du programme CaRE (Cybersécurité accélération et Résilience des Établissements) qui a pour objectif de rattraper et pérenniser le niveau cyber des établissements. Olivier, investigateur inforensique, nous partage également un cas concret de cyber-attaque et nous dévoile les coulisses de son métier.

Au programme de cet épisode :

• Le business des hackers : qui se cache derrière ces attaques ?

• Un scénario d’une attaque typique : de la détection à la résolution, en passant par l’investigation

• Le programme CaRe, un plan d’actions en 4 étapes : Gouvernance et résilience, Ressources et mutualisation, Sensibilisation, et Sécurité opérationnelle

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“Les logiciels libres de droit sont le meilleur gage de souveraineté dans le numérique” Alain Issarni

Le constat actuel est que le taux d’adoption du cloud est encore faible dans la sphère publique, et c’est tout aussi vrai dans le monde de la santé.

Dans ce second épisode sur le cloud, j’accueille au micro Alain Issarni, CEO de Numspot. Numspot est né de l'alliance de Banque des Territoires, Docaposte, Dassault Systèmes et Bouygues Télécom et propose une offre de cloud qualifiée SecNumCloud. Ancien DSI de l'Assurance Maladie et de la direction générale des Finances publiques, le domaine public, Alain s’y connait. Ensemble, on revient notamment sur les exigences SecNumCloud et l’IA générative en santé. Grâce à son expérience dans le secteur, il nous donne des exemples concrets d’application.

Au programme de cet épisode :

• Construire une solution cloud de A à Z, un pari perdu d’avance : l’open source, une solution pragmatique ?

• La cybersécurité dans les hôpitaux : les données patients, nouvelle monnaie d’échange pour les hackers ?

• La GenAI et les données patients : le label SecNumCloud, un cadre de développement protégé ?

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Performance, innovation, confiance : comment S3NS relève-t-il le défi du cloud souverain français ?

En mars 2021, l’ANSSI publie une nouvelle version du référentiel de sécurité SecNumCloud, composé de près de 300 exigences défendant les données européennes contre les menaces des lois extra-européennes, telles que le Fisa et le Cloud Act américains. Et le gouvernement décide d’imposer le label SecNumCloud pour les données sensibles du secteur public. A l’été 2023, dans le cadre de la loi « Sécuriser et Réguler l’Espace Numérique », une extension de cette obligation est envisagée pour les données de santé. L’amendement est d’abord voté, puis retiré car jugé trop contraignant. Mais que se cache-t-il derrière la souveraineté du cloud français ?

Dans ce nouvel épisode, j’accueille Cyprien, directeur général de S3NS, né du partenariat Thales & Google Cloud. En unissant leurs expertises cybersécurité et cloud, leur objectif est d’offrir un cloud de confiance répondant aux critères du SecNumCloud.

Ensemble, nous revenons sur l’histoire du cloud depuis le milieu des années 2000 jusqu’à aujourd’hui. Nous vous partagerons également les clés pour démystifier les enjeux politiques, techniques et économiques de la souveraineté des données dans le domaine du cloud.

Les trois temps forts de l’épisode :

• L’appellation “Cloud de confiance”, de quoi parle-t-on ?

• Capitaliser sur les solutions technologiques existantes : une approche pragmatique pour réduire le gap du cloud entre les US et la France.

• Comment protéger les données des Français des géants américains ? Quels sont les enjeux de sécurité actuels ?

  
  

“Il y a plus d’ingénieurs chez Google Cloud pour développer leur plateforme cloud que dans un bureau d’études Airbus pour construire un avion” - écoutez l’épisode pour tout savoir sur le cloud demain !

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Dans ce troisième épisode consacré à l'accès au marché des Dispositifs Médicaux Numériques (DMN), Thomas Walter a le plaisir d'accueillir Stéphane Tholander, cofondateur d'Agora Health.

Stéphane accompagne des startups dans le développement de DMN au sein d'un startup studio. Il nous fait part de ses réflexions sur l'importance de créer des produits de qualité, mais aussi de s’intéresser à l'infrastructure et au développement de briques essentielles pour une intégration fluide. Où est l’équivalent de Stripe pour des DM numériques ?

💬 "Sur les 350 000 applications de santé, seulement une centaine ont apporté des preuves cliniques solides." Selon lui, l’importance du Proof of Concept (POC) réglementaire et clinique serait négligée vis-à-vis du POC produit, qui sera tout aussi indispensable afin de valider les usages et besoins techniques de votre DMN et ses algorithmes.

Stéphane partage également quelques conseils précieux pour réussir dans ce secteur :

• La clé pour gagner la confiance des investisseurs : avoir un plan clair de développement avec des jalons précis et atteignables.
• Intégrer les médecins dans le processus, le nerf de la guerre.
• Près de 60% des prescriptions de DMN à visée thérapeutique en Allemagne ne se traduisent pas par le téléchargement de l'application, faute d'une infrastructure de délivrance suffisamment mature. À quand la première "pharmacie numérique" pour combler ce fossé ?

Rejoignez-nous pour découvrir les clés du succès dans ce secteur en constante évolution !

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DTx en ophtalmologie, la stratégie Tilak pour accéder aux marchés et au remboursement : passer par le dispositif Article 51 et s’associer aux acteurs clés de la pharma.

Dans ce deuxième épisode, sur l’accès au marché des DM numériques, j’ai le plaisir d’accueillir Edouard, CEO et co-fondateur de Tilak.

Sa solution, Odysight, est une application de télésurveillance qui permet de suivre l’évolution de la vue d’un patient atteint d’une maladie ophtalmique. Lors d’une consultation, l’application est prescrite au patient, qui, une fois chez lui, exécute une série d’exercices et tests quotidiens. L'aspect gamifié de ces exercices vise à faciliter leur intégration dans la routine quotidienne des patients. Si une baisse significative de la vue est détectée, le médecin est immédiatement informé.

Edouard a essuyé les plâtres de l’accès au remboursement et nous partage son expérience et les challenges rencontrés :

• Le défi de l'observance thérapeutique et la confrontation des médecins à la réalité du terrain : seulement la moitié de leurs patients sont observants.
• L’article 51, qu’est-ce que c’est ? Son avis sur les nouveaux dispositifs.
• La collaboration stratégique de Tilak avec l’industrie pharmaceutique : s'allier à un géant pharma pour accéder au marché, ou comment ils sont passés de 30 prescriptions à 1000 en une année.

Rejoignez-nous pour en savoir plus sur ces aspects passionnants de l'accès au marché des DM numériques.

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En 2020, Thomas Walter déposait le bilan de sa première boîte ! Ils avaient pourtant réussi à faire un produit adopté par les utilisateurs : un DM numérique qui aide les pharmaciens à réduire les accidents médicamenteux à l’hôpital, et ce grâce à un algorithme d’IA. Pour autant, ils n’avaient pas de business model viable.

☀️ Pour la rentrée de Med in Tech, Thomas décide d’aborder LA question qui l’aurait aidé il y a 3 ans : quels sont les business models viables pour les innovations Healthtech en France ? Il vous a préparé une série d’épisodes à ce sujet !

Qui de mieux pour commencer que Vincent Vercamer, responsable de l’accès au marché et du dispositif PECAN à la DNS (Délégation ministérielle au numérique de santé) ! 💪🏼

Mise en place depuis avril dernier, la Prise en Charge Anticipée Numérique permet de soutenir les projets de dispositifs médicaux numériques en leur donnant un accès temporaire au remboursement.

💡 Concrètement, PECAN finance pendant 1 an les solutions de #télésurveillance et les thérapies digitales qui démontrent des premières preuves cliniques ou organisationnelles. L’objectif est de leur donner le temps de rassembler les éléments complémentaires pour constituer leur dossier de candidature à présenter devant la commission de la HAS.

🎙️ Au micro de Med In Tech, Vincent nous partage des éléments clés :

✓ Les différentes possibilités pour faire rembourser un dispositif médical numérique

✓ Les erreurs à ne pas faire pour accéder au remboursement anticipé

✓ L’accès au marché n’est pas une finalité : comment faire en sorte que ces applications soient prescrites et utilisées par le patient ?

✓ Quid du remboursement dans les autres pays européens ?

Encore merci Vincent pour ta participation, on a hâte de voir la suite de ce nouveau dispositif ! 😎

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Arrêtons de parler de ChatGPT, ce n’est pas ça qui va résoudre le problème de pénurie de médicaments.

Une IA surpuissante n’empêchera pas de devoir jeter un batch de médicament car la température de la cuve n’était pas au standard. Mais alors, où se trouve réellement l’innovation pour résoudre efficacement les problèmes actuels de manufacturing de médicaments ?

Dans ce nouvel épisode, j’invite David Elvira à nous en parler de ces enjeux dans les Big Pharmas.

David a porté plus d’une casquette : de chercheur à chef de restaurant, il est aujourd’hui responsable de la transformation digitale d’IPSEN. Son profil atypique est plus qu’approprié pour réussir cette mission qui n’est claire pour personne dans le monde de l’industrie. Du MVP à la conduite du changement, David nous partage son expérience dans le Top3 des groupes pharmaceutiques. On parle aussi de la nouvelle ère des DTx ou comment utiliser la technologie à des fins thérapeutiques.

Le rêve de David ? Que les Big Pharmas soient rémunérées à l’outcome du patient plutôt qu’à la prise de médicaments. Autrement dit, favoriser la qualité à la quantité, ce qui est encore loin d’être le cas aujourd’hui.

Dans cet épisode, on aborde ensemble les sujets suivants :

• Comment appliquer la transformation digitale au secteur de l’industrie avec le Manufacturing 4.0 ?
• L’importance du choix de la techno dans l’innovation : la transformation ne vient ni de l’IA, ni de ChatGPT, mais commence en partant des problèmes.
• Bouger les mentalités, s’ouvrir aux challenges, ouvrir le recrutement aux profils non-experts.
• Qui sera le prochain Tesla de la big Pharma ? D’où va venir l’idée révolutionnaire ?

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En 2018, le meilleur moyen pour demander de l’aide à un confrère cardiologue à 40 km c’est de lui envoyer une IRM par scooter.

C’est sur ce simple constat que Emilie et son associé Dr. David Bensoussan ont lancé Rofim : créer une plateforme pour permettre à un medecin de solliciter l’aide d’un confrère sur un cas clinique complexe n’importe ou en France et dans le monde ! C’est le principe de la télé-expertise, et c’est un acte remboursé par la sécurité sociale depuis 2019.

Dans cet épisode, Thomas Walter, CTO de Hokla, accueille Émilie Mercadel, CEO de Rofim, basé à Marseille. Spécialisé dans la télémédecine, Rofim est une plateforme collaborative qui réunit les expertises des praticiens par différents leviers : RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire), one-to-one, envoi de documents d’imagerie médicale, télé-consultation.. afin d’aider la prise en charge des patients. Regorgeant d’énergie et militant d’un monde plus juste, Emilie et son associé Dr. David Bensoussan, chirurgien vasculaire, mettent un point d’honneur à déployer l’expertise médicale partout dans le monde.

Dans cet épisode on évoque :

• Les RCP qu’est-ce que c’est, comment cela fonctionne et quel est le parcours type d’un patient atteint d’une maladie rare ?
• L’association clé entre Emilie et David. Comment répondre aux besoins des utilisateurs et s’assure de l’usage du produit ? Comment s’associer avec un médecin ? Selon Emilie, avoir un médecin expert du produit est une composante essentielle.
• Monter une health tech à Marseille ? C’est possible !
• Membre du collectif Femmes de santé, nous abordons également le sujet de la santé des femmes.

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