🌇 Mon jumeau magnifique, le podcast de Cap Digital qui vous emmène à la découverte des Jumeaux Numériques pour la ville de demain.

500, c’est, selon ABI Research, le nombre de villes qui pourraient se doter d’un jumeau numérique à l’horizon 2025. Dire que cette technologie suscite un certain engouement auprès des collectivités de France et de Navarre relève de l’euphémisme. Et pour cause, elle permet de valoriser les nombreuses données territoriales issues notamment de satellites, de relevés et de capteurs. Quelles soient dynamiques ou statiques, ces données constituent une richesse que villes et territoires doivent exploiter au mieux. Un jumeau numérique est le réceptacle idéal pour cela et la collectivité un acteur plus que légitime pour le porter.

En effet, en tant qu’institutions publiques, les collectivités ont vocation à rassembler les acteurs de son territoire autour de projets communs. Objet collaboratif par excellence, le jumeau peut contribuer à remplir cette mission. En outre, cet outil peut répondre à de nombreux défis : planification urbaine, exploitation des infrastructures service public dématérialisé et participation citoyenne, les cas d’usages sont infinis.

Néanmoins la mise en œuvre de tels projets relève parfois du sacerdoce. Financement, traitement des données, management du changement, appropriation de l’outil, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de la mise en œuvre d’un jumeau numérique territorial.

Découvrons l’envers du décor d’un des projets de jumeau numérique d'une ville emblématique, avec Cécile Tamoudi, responsable du service information géographique (SIG) de la métropole de Rennes.

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90% des flux commerciaux mondiaux transitent par les ports. Il s’agit donc d’un maillon essentiel de notre économie mondialisée. Rien qu’en France, le port de Marseille traite 96 000 000 tonnes de marchandises par an et voit passer 3 millions de passagers. Un flux considérable qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement d’une part et sur l’infrastructure portuaire d’autre part.

Dès lors, la maintenance est devenue un enjeu majeur pour ce patrimoine globalement vieillissant. D’un point de vue économique tout d’abord. En effet, un port comme celui de Los Angeles sur la côte ouest des Etats-Unis génère un chiffre d’affaire de 500 000 dollars par heure d’exploitation. Inutile de préciser qu’une perte d’exploitation due à un quai hors service peut rapidement devenir un gouffre financier. Maintenir l’infrastructure a également de nombreuses vertus environnementales, à commencer par une durée de vie des ouvrages allongée, une consommation de ressource et d’énergie limitée sur l’ensemble de sa durée de vie.

Les jumeaux numériques, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, peuvent constituer une part de la réponse à ces enjeux. Modèle 3D de l’infrastructure, remontée et analyse les données sont autant d’outils pour aider les gestionnaires des ports à prendre les décisions les plus éclairées possible.

Avec Pierre-Emmanuel Peyrou, CEO de ABIM, plongeons au 20 000 lieues sous les mers pour comprendre comment sont produits les jumeaux numériques de ports.

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27% des émissions de CO2 et 45% de la consommation d’énergie finale. C’est ce que pèse à lui seule le secteur du bâtiment, en France. Chauffage, climatisation, isolation, lutte contre les ponts thermiques, habitudes des occupants etc. il existe de nombreux leviers d’actions pour réduire l’empreinte carbone du bâti, tout au long de sa vie.

Pour les actionner efficacement, il faut d’abord optimiser les consommations d’électricité, de chauffage, d’eau. En bref, connaitre finement et ajuster les besoins essentiels et éliminer les consommations superflues. C’est précisément ce que propose la start-up Kipsum.

Mais si l’on veut se donner les moyens d’atteindre la neutralité carbone en 2050, il faut aller encore plus loin et massifier la rénovation du bâti. Et cette rénovation saura d’autant plus efficace qu’elle s’appuiera sur des simulations réalistes. Quel rôle le jumeau numérique peut-il jouer ? Comment combiner Data et IA pour augmenter significativement l’efficacité énergétique de nos bâtiments ?

C’est pour répondre à toutes ces questions que nous accueillons Philippe Chevalier, CEO de Kipsum, pour ce troisième épisode de Mon Jumeau Magnifique.

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