• OYO, apprendre du passé pour construire l’avenir, selon Olivia Yatoundé Olympio

  • Jun 8 2024
  • Duración: 6 m
  • Podcast

OYO, apprendre du passé pour construire l’avenir, selon Olivia Yatoundé Olympio  Por  arte de portada

OYO, apprendre du passé pour construire l’avenir, selon Olivia Yatoundé Olympio

  • Resumen

  • Olivia Yatoundé Olympio a décidé d’apprendre du passé pour construire l’avenir. Pour contenter son désir de création, elle lance en 2021 sa marque OYO. Cette créatrice propose des accessoires, sacs à mains aux formats allant du petit au plus grand, des bijoux et des vêtements sur-mesure. Des pièces en édition limitée, totalement uniques et fabriquées à la main. Olivia Yatoundé Olympio réalise chaque pièce avec la même passion, la même attention portée au choix du cuir, aux finitions des coutures, aux assemblages et mélanges des matières ou pas. Les formes géométriques apportent une touche d’originalité et de féminité à ses accessoires. Quand je crée, je me sens vivante. C'est une manière de m'évader.Olivia Yatoundé Olympio, Créatrice de la marque OYO Je m'appelle Olivia Yatoundé Olympio. OYO, ce sont mes initiales, tout simplementNée à Lomé, Olivia Yatoundé Olympio quitte le Togo à 12 ans et suit sa scolarité, jusqu’au baccalauréat, dans un pensionnat à Beauvais, près de Paris. Elle poursuit par des études de droit et d’anglais. Elle exerce plusieurs métiers, mais avec OYO, elle revient au travail manuel. Sa mère, partie trop tôt, l’a sensibilisée à la mode, à l’élégance, elle lui a transmis sa passion pour le travail artisanal. « Ma maman a été adoptée par sa tante et son oncle, qui étaient Bretons, à l'âge de trois ans, raconte-t-elle. Elle n'a vécu qu'à Neuilly, à Paris. Ma maman est une Parisienne et nous a donné une éducation très française, parisienne. Elle a travaillé, a appris la haute couture chez Givenchy. »« Elle a rencontré mon papa par hasard. Ma maman était une métisse ghanéenne, quand elle a rencontré mon papa qui était Togolais, ils se sont mariés et sont venus au Togo en 1963, juste après l'indépendance, avec mes deux sœurs aînées. Ma maman a exercé son métier de couturière styliste à Lomé. Elle avait comme clientèle tous les expatriés de l'époque, les ambassadeurs, les femmes d'ambassadeur. À la maison, moi, je voyais défiler des personnalités qui venaient commander des robes ou des vêtements à ma mère », se souvient-elle.Installée à Nantes, dans l’ouest de la France, cette autodidacte, après une vie de mère de famille bien remplie, s’essaye au travail sur le cuir, en 2021, elle lance sa marque OYO. Elle crée des sacs à main qui lui ressemblent, avec un bijou unique. Olivia Yatoundé Olympio pense d’abord à une forme géométrique en réalisant son prototype. « Le cuir est souple, montre-t-elle. Je mets une matière entre le cuir et la doublure, une fibre rigide, qui permet au cuir souple de tenir. Si je ne mettais pas cette matière, il ne tiendrait pas debout, il n'aurait pas cette forme qui reste quand même rigide. Cette matière rigide, on ne la voit pas, elle n'est pas apparente, on la sent dans le toucher. Il y a des cuirs d'une épaisseur plus importante et le grain aussi du cuir peut faire que je n'ai pas besoin de mettre cette matière rigide. Le cuir seul avec la doublure fait tenir le sac à main comme un bijou que vous posez sur une table. »L’inspiration qu’Olivia Yatoundé Olympio trouve à Lomé se réalise en France et inversement. Elle travaille le cuir, mais aussi, les pagnes tissés, parfois précieux et rares. Elle aime les matières nobles qui lui rappellent ses origines africaines. « Les tissus tissés, ce sont des rayures. Il y a beaucoup de rayures ou alors c'est très géométrique. J'aime ce côté géométrique un peu épuré. J'imagine déjà le vêtement, ensuite, j'imagine les couleurs qui peuvent composer ce vêtement. Je fais un dessin sur le style de tissage que je souhaite avoir. Je mets les couleurs et je l'envoie aux tisseurs et ils me font les tissus. Le concept que je veux, c'est que même dans le tissu, il ne faut pas qu'on le retrouve ailleurs. Donc, le vêtement est unique. Le sac à main est unique, et les boucles d'oreilles sont uniques. Je pense que nous sommes tous uniques et je pense que nous ne le mettons pas souvent en avant."Sacs à mains, bijoux ou collection de vêtements, Olivia Yatoundé Olympio développe sa production. « Ce sont surtout les choses très difficiles que j'ai vécues qui aujourd'hui me poussent à me dire que nous n'avons qu'une vie, se confie-t-elle. Pendant longtemps, il me fallait faire face. Après un divorce, avec deux enfants, si je voulais créer, je l'ai mis de côté parce qu'il faut nourrir les enfants, donc j'étais prête à prendre n'importe quel travail alimentaire pour assurer le quotidien. J'ai eu ce genre de vie pendant très, très longtemps. »« Aujourd'hui, au-delà de 50 ans, je me dis '"tu as eu faim, tu as eu soif, il ne peut plus rien t'arriver de grave, donc fait ce que tu as envie de faire et vas-y et n'ait pas de retenue", relativise-t-elle. C'est venu sur le tard, mais je suis contente que cela vienne maintenant et je ne me frustre pas en me disant ...
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