La petite ville de Callac (Côtes-d’Armor) devait accueillir des familles de réfugiés. Pendant un an, le maire de la ville et ses élus ont subi des menaces de mort, de viols, d’incendies de la part de l’extrême droite. Le maire a donc décidé d’abandonner ce projet d’accueil. L’équipe de « Parlons Droits Humains » est allée à la rencontre de Laure-Line Inderbitzin, élue adjointe du maire de Callac. Cinq mois après l’abandon de ce projet d’accueil, Laure-Line continue de recevoir des menaces et du harcèlement à chacune de ses prises de paroles en public, dans lesquelles elle témoigne de l’acharnement qu’elle et ses collègues ont subi pendant de longs mois.

Épisode enregistré en mai 2023.

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Née d’une mère algérienne et d’un père aux origines arméniennes, Diane se sent concernée par la thématique de l’exil. En 2015, elle se rend dans un camp de réfugiés au Liban. Elle revient sur cette expérience avec émotion qui a confirmé son engagement en faveur des droits humains. En 2011, alors étudiante en fac de droit, elle lance un blog intitulé « les 400 cris ». La création de son blog intervient au même moment que le début des « Printemps arabes ». Son frère, alors en Tunisie, lui raconte ce qu’il s’y passe. Elle retranscrit ses informations sur son blog. Par la suite, Diane va aborder d’autres sujets comme la violation des droits des réfugiés. Elle décrit son blog comme son « lieu d’indignation ». Engagée et militante pour la défense des droits humains, Diane a travaillé au sein de l’ONG Médecins du monde avant d’intégrer Amnesty International Belgique et l’Observatoire des Camps de réfugiés. Ses expériences tant professionnelles que personnelles lui permettent d’avoir un regard très intéressant sur les droits humains. Nous avons pu aborder plusieurs sujets tels que la migration, l’exil, les droits des réfugiés, la guerre au Yémen, le droit des femmes, le cyber harcèlement…

Épisode enregistré en septembre 2022.

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Parallèlement à ses études de droit, Louise devient bénévole au sein de plusieurs associations dont l’Observatoire international des prisons et GENEPI. Par le biais de ces associations, elle se rend dans les prisons et côtoie les détenues. Au cours d’une de ces visites en prison, un détenu lui dit « faut que tu leur dises dehors, dis leur pour nous s’il te plaît », c’est de là que le compte instagram @dis_leur_pour_nous voit le jour. Depuis 2018, Louise y partage les témoignages des détenues mais aussi des personnes exilées qu’elle côtoie au quotidien depuis qu’elle est devenue avocate. La parole de ces personnes invisibilisées et rendue visible grâce à Louise dont le compte est aujourd’hui suivi par plus de 8000 personnes.

Épisode enregistré en février 2023.

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