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Revue de presse internationale

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  • Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)

    France Médias Monde
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Episodes
  • À la Une: pendant ce temps, la guerre continue à Gaza…
    Jul 25 2024
    Les Jeux olympiques de Paris commencent, la course à la présidentielle entre Donald Trump et Kamala Harris démarre, l’hécatombe se poursuit en Ukraine et pendant ce temps… la guerre continue à Gaza.Le quotidien Le Temps à Genève nous donne une bonne piqûre de rappel avec ce reportage écrit depuis Jérusalem avec des témoignages recueillis sur place à Gaza. « Dans l’enclave palestinienne, dévastée et assiégée depuis neuf mois par l’offensive israélienne, le manque d’eau et de nourriture est criant, constate le quotidien suisse. “Nous nous débrouillons surtout avec du za’atar (un mélange d’épices) et de l’huile d’olive, que l’on mange avec du pain. Parfois, il y a une boîte de fèves“, explique ce Palestinien de 30 ans, Hamed Hijazi. (…) “Nous voulons seulement que cette guerre s’arrête. Dormir rien qu’une heure sans être terrorisé“, affirme Mahmoud Khdair, qui aussi vit à Jabaliya, à l’extrémité nord de Gaza. (…) Depuis le début de l’année, relève Le Temps, des dizaines d’organisations internationales humanitaires alertent sur le risque de famine, notamment dans cette partie de la bande de Gaza. Début juillet, dix experts, nommés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ont accusé directement les autorités israéliennes de mener une “campagne de famine intentionnelle et ciblée“. Une première pour les Nations unies, qui citent les cas de Yazan al-Kafarneh, 10 ans – dont la douloureuse photo de son petit corps, squelettique, avait fait le tour des réseaux sociaux – et d’un bébé de deux mois morts de famine. “Le monde entier aurait dû intervenir pour mettre fin à la campagne de famine génocidaire d’Israël“, fustige le rapport. Sans surprise, la mission israélienne auprès de l’ONU à Genève a immédiatement contesté ces déclarations ».À lire aussiGuerre à Gaza: à Deir al-Balah, il n'y a plus d'eau« Contraste choquant » avec les JO…« Pas de trêve olympique pour Gaza », soupire La Croix à Paris.« Ce drame collectif ne s’arrêtera pas durant la grande fête que seront les JO de Paris. Le contraste n’en sera que plus choquant, tout comme la poursuite d’autres conflits, en Ukraine, au Soudan, en République démocratique du Congo, en Birmanie, en Haïti… Toute personne avide de paix voudrait qu’une trêve olympique s’impose et que les armes se taisent. (…) Mais les JO n’ont pas ce pouvoir, déplore encore La Croix. La paix relève d’autres enceintes. Elle dépend du sort des armes et des contraintes qui pèsent sur les dirigeants concernés. C’est sur eux que les pressions doivent être exercées. Il y a une semaine, rappelle le quotidien français, le secrétaire d’État américain Antony Blinken affirmait que les négociations pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza étaient “à quelques mètres de la ligne d’arrivée“. Justement, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est en visite à Washington. Hélas, il court à reculons ».À lire aussiÉtats-Unis: Benyamin Netanyahu devant un Congrès américain diviséProlonger la guerre…En effet, « Benyamin Netanyahou rejette les critiques », constate le Washington Post. « Lors de son discours hier devant le Congrès, le premier ministre israélien a qualifié de “non-sens“ les critiques des Nations unies, des groupes de défense des droits de l’homme et de la Cour pénale internationale selon lesquelles le gouvernement israélien a commis des crimes de guerre à Gaza. Il a également qualifié les manifestants pro-palestiniens qui étaient à l’extérieur, d’“idiots“ et d’“instruments de l’Iran“ ».Pour le quotidien d’opposition Haaretz à Tel Aviv, « Netanyahou n’est pas allé à Washington pour mettre fin à la guerre à Gaza. Il est allé chercher les moyens de la prolonger. (…) Plus précisément, Israël a besoin de munitions et l’administration Biden retarde encore la livraison de certaines d’entre elles. Netanyahou est venu faire ce qu’il fait le mieux, c’est-à-dire exercer une pression politique et publique sur la Maison-Blanche en s’adressant à la Chambre des représentants et en parlant devant les caméras de télévision ».Le Jerusalem Post, lui, a une autre analyse… « La mission existentielle de Netanyahou est de convaincre et de mobiliser l’Occident pour qu’il s’aligne sur Israël contre l’agression iranienne ».Le Jerusalem Post qui déplore par ailleurs l’absence au Congrès hier de Kamala Harris… Pour le quotidien israélien conservateur, il s’agit là d’un « mauvais départ pour la vice-présidente » qui « soulève des questions sur sa position à l’égard d’Israël ».À lire aussiÉtats-Unis: Kamala Harris doit clarifier sa position pour attirer le vote des soutiens à la cause palestinienne
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  • À la Une: en France, une trêve olympique et politique…
    Jul 24 2024
    C’est le mantra d’Emmanuel Macron : accorder la priorité aux Jeux olympiques et reporter la désignation d’un Premier ministre à plus tard… Le président l’a dit et répété hier soir (sur France 2), constate Le Monde à Paris : « au risque de sembler sourd à la sanction des urnes, Emmanuel Macron prévient que rien ne bougera au sommet de l’État avant la fin des JO. Personne ne sera nommé à Matignon durant la trêve auto-décrétée. “J’ai fait le choix de la stabilité“, impose-t-il. “Il est clair que jusqu’à la mi-août, nous ne sommes pas en situation de pouvoir changer les choses parce qu’on créerait un désordre“, argue-t-il. C’est donc d’un revers de la main, poursuit Le Monde, qu’Emmanuel Macron balaie le nom de Lucie Castets, proposé in extremis, une heure plus tôt, pour occuper la Rue de Varenne par les partis de gauche réunis sous la bannière du Nouveau Front populaire. L’énarque, conseillère financière à la mairie de Paris, experte en répression des fraudes, a réussi à mettre d’accord la coalition arrivée en tête le 7 juillet. “Est-ce que vous allez l’appeler demain pour lui dire : Venez me voir, on va voir si vous pouvez composer un gouvernement ?“, interroge le présentateur. “Le sujet n’est pas là“, tranche Emmanuel Macron ».À lire aussiFrance: Emmanuel Macron affirme qu'il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des JOQuelle majorité ?Résultat, relève Le Temps à Genève, « on ne sait toujours pas si la future majorité qui gouvernera la France se trouvera à gauche, au centre ou au centre droit. Ce sont donc bien quasiment toutes les forces politiques du pays qui se mettent petit à petit en mode olympique (ou en mode plage). (…) Espérons, s’exclame Le Temps, que dans son choix de Premier ministre, qui ne devrait pas arriver avant la rentrée, Emmanuel Macron saura aussi reconnaître sa défaite et laisser le champ à une majorité qui reflète ces arguments. Et non pas une majorité qui l’arrange, allant des plus centristes des socialistes aux élus de la droite traditionnelle, avec les siens aux manettes. Sinon, c’est la démocratie qui y perdra ».À lire aussiFrance: «Ça n'est pas une bonne chose» que le RN ne soit pas représenté au bureau de l'Assemblée (Macron)Mépris ?En attendant, Libération à Paris ne décolère pas… « En proposant un nom, celui de Lucie Castets, pour Matignon, le Nouveau Front populaire comptait gêner le projet macroniste de “trêve“ olympique forcée. En balayant cette candidature, le Président a fait preuve d’un mépris indigne du moment. (…) Un mépris qui n’est en tout cas pas “à la hauteur“. Emmanuel Macron a demandé aux partis politiques de l’être. Dommage qu’il ne le soit pas lui-même. »Pas content non plus Le Figaro, mais pas pour les mêmes raisons… « Mesure-t-il réellement comment son choix funeste de dissoudre a dégradé la politique ? », fulmine le quotidien de droite. « Ce n’est pas une épreuve, mais un supplice que le chef de l’État nous a fait subir. (…) “ Clarification“, aime-t-il à dire, mais c’est de décomposition qu’il faudrait parler. Le sociologue Jean-Pierre Le Goff parle de “ déglingue“ pour décrire la France qui s’affaisse. C’est le mot, soupire Le Figaro, et nos institutions désormais ne sont plus épargnées. Les appels au compromis du président n’y changeront rien : il a suffi d’un caprice pour mettre tout un pays dans l’impasse ».À lire aussiFrance: la gauche propose Lucie Castets, une haute fonctionnaire, comme candidate à MatignonKamala Harris : un démarrage en fanfare…À la Une également : aux États-Unis, la campagne présidentielle de Kamala Harris qui démarre sur des chapeaux de roue.C’est ce que constate notamment le Washington Post : « la vice-présidente a fait ses débuts dans la campagne présidentielle hier avec une collecte de fonds record (100 millions de dollars en à peine 24 heures), le plus grand rassemblement démocrate à ce jour (hier soir à Milwaukee) et de nouveaux sondages montrant que la course est maintenant à quitte ou double (avec une légère avance sur Donald Trump pour la candidate démocrate) ».Dans une tribune publiée par le New York Times, Hillary Clinton, candidate démocrate malheureuse à l’élection présidentielle de 2016, estime que « Kamala Harris peut gagner et entrer dans l’Histoire : le choix qui s’offre à nous dans cette élection est clair et net. D’un côté, il y a un criminel condamné qui ne se soucie que de lui-même et qui tente de revenir en arrière sur nos droits et notre pays. De l’autre, une ancienne procureure avisée et une vice-présidente couronnée de succès qui incarne notre foi dans les meilleurs jours de l’Amérique. (…) Il faut maintenant s’organiser, se mobiliser et gagner ».Enfin, plutôt critique, le Wall Street ...
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  • À la Une: Kamala Harris, un début de campagne qui rallume l'espoir des démocrates
    Jul 23 2024
    Sa photo est en première page de tous les journaux ce mardi matin… Et pour cause, les choses s’accélèrent : avant-hier, dimanche 21 juillet, Joe Biden jetait l’éponge dans la course à la présidentielle et lui laissait la main. Et hier, Kamala Harris recevait l’assurance d’être la candidate officielle du parti démocrate. En effet, comme le souligne le New York Times, « la vice-présidente Kamala Harris s’est rapidement imposée comme la candidate démocrate de facto à l’élection présidentielle, hier, lors de sa première journée complète de candidature, alors que pratiquement tous ses rivaux potentiels se sont retirés et qu’elle a obtenu le soutien d’un nombre suffisant de délégués pour remporter l’investiture ». Elle est donc assurée de gagner son ticket pour l’élection dès le premier tour de scrutin lors de la convention démocrate le 19 août à Chicago. C’est elle qui affrontera donc Donald Trump, déjà investi.Cartes en mainsAlors maintenant, voilà « ce qu’elle doit faire pour gagner », s’exclame le Washington Post : « Kamala Harris pourrait être tentée de suivre un chemin rectiligne vers l’investiture, en prenant peu de risques d’ici le vote des délégués en août ». Non, affirme le Post, « elle devra faire le contraire. Elle devra prononcer un discours national détaillé et répondre aux questions de fond des journalistes, organiser un débat public télévisé pour dialoguer directement avec les électeurs. Elle pourrait même participer à des forums avec d’autres démocrates pour montrer que le parti ne se résume pas à un seul individu. L’objectif est de passer d’une situation de vice-présidence confuse à une situation de présidence claire et nette. Une stratégie de communication qui pourrait aider à convaincre les gens que, par exemple, la gestion de la guerre en Ukraine par le président Biden a été bonne, ou que l’économie est en fait florissante. (…) Les cartes sont entre les mains de Kamala Harris ».À lire aussiÉtats-Unis : une semaine décisive pour le parti démocratePlus à gauche que BidenLe Wall Street Journal pour sa part s’interroge sur les idées de la candidate démocrate et le programme qui pourrait en découler… « Kamala Harris a déclaré hier que le premier mandat du président Biden avait “dépassé l’héritage“ de la plupart des présidents qui en ont fait deux. Il faut donc noter, pointe le Wall Street Journal, qu’elle approuve les dépenses excessives qui ont provoqué l’inflation, qu’elle approuve le New Deal vert, qu’elle approuve l’élargissement des droits et l’annulation des prêts étudiants. Jusqu’à ce qu’elle dise le contraire, nous devrions également supposer qu’elle est en faveur de l’augmentation des impôts de 5 000 milliards de dollars prévue par Joe Biden en 2025. (…) Kamala Harris est une progressiste californienne, souvent plus à gauche que Joe Biden, prévient encore le Wall Street Journal. Peut-être que, face au public, dans les semaines à venir, elle modifiera certains de ses points de vue. Elle serait bien avisée de le faire si elle veut gagner. »Une nouvelle campagne commence…En tout cas, s’exclame Le Devoir à Québec, « les cent prochains jours vont être captivants. Et extrêmement lourds de conséquences. Trump, en tête dans les sondages, ne pourra plus exploiter la faiblesse de Biden. Pour lui, c’est aussi une nouvelle campagne qui commence. On risque de le voir plus hargneux et intolérant que jamais, face à une femme qui lui tient tête (…). Entre elle et lui, l’état de polarisation de la politique aux États-Unis pourrait devenir plus explicite encore. Pauvre démocratie américaine — en guerre permanente avec elle-même. Il n’en est que plus crucial, conclut Le Devoir, que Mme Harris réussisse là où Hillary Clinton a échoué en 2016 ».À lire aussiÉtats-Unis: «Le retrait de Joe Biden a suscité un engouement de la base et des grands donateurs»Libération à Paris est sur la même ligne : « On se régale à l’idée de voir s’affronter au plus haut sommet de l’État fédéral une procureure et un repris de justice, un scénario auquel même Hollywood n’avait jamais pensé. Bien sûr, les jeux ne sont pas encore faits et, même si les dons affluent depuis l’annonce de son entrée dans la course, on n’est pas à l’abri d’un nouveau rebondissement dans cette campagne assez exceptionnelle. Mais l’on ne voit pas bien quelle candidature pourrait apparaître plus crédible que celle d’une femme qui connaît tous les rouages de l’administration américaine et tous les chefs d’État de la planète ».Enfin, pour Le Soir à Bruxelles, « le Parti démocrate doit désormais faire bloc. Car pour la première fois en plus d’un mois, ses membres se sont réveillés avec un sentiment d’espoir. (…) Alors oui, Kamala Harris devra insister, encore et ...
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