• Salomé Zourabichvili : « C’est une loi oligarque qui a été passée en catimini »

  • May 17 2024
  • Duración: 20 m
  • Podcast

Salomé Zourabichvili : « C’est une loi oligarque qui a été passée en catimini »  Por  arte de portada

Salomé Zourabichvili : « C’est une loi oligarque qui a été passée en catimini »

  • Resumen

  • Nous recevons cette semaine Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie, pays du Caucase où ont lieu d’importantes manifestations après l’adoption de la loi dite sur « l’influence étrangère » le 14 mai 2024 au Parlement. La présidente s’inquiète des effets de cette nouvelle loi -calquée sur une loi russe- sur la société civile, les organisations non-gouvernementales et les médias. Mais la dirigeante craint aussi la réaction négative de ses partenaires européens. La Géorgie s'est vu accorder le statut de pays candidat en décembre 2023, et l’adoption de cette loi pourrait bien compromettre son entrée dans l’UE.

    Cette loi est un « pavé dans la mare » et une « provocation à la polarisation » pour la présidente, et va de pair avec une rhétorique « extrêmement anti-occidentale, anti-européenne, qui ressemble beaucoup à la rhétorique du Kremlin ». Mais la présidente peut compter sur le soutien de la population géorgienne, qui « veut son avenir européen et n'est pas prête à y renoncer ». La dirigeante met en garde contre les théories « conspirationnistes » des dirigeants, et contre la violence physique exercée contre les manifestants. Il reste malgré tout une solution institutionnelle : le droit de veto que la présidente compte exercer, vivement souhaité par les manifestants : « toute la population attend. Je reçois des messages toute la nuit et la journée de tout le monde me disant surtout mettez le veto », raconte-t-elle.

    La prochaine étape : les élections d’octobre, qui tiendront lieu de « référendum pour ou contre un futur européen », selon la dirigeante. Si les Géorgiens se déclarent en faveur de l’Europe, « l'Union européenne réagira comme elle le souhaite et comme elle le doit », estime Salomé Zourabichvili. Si la population géorgienne émet alors un avis défavorable quant à son avenir européen et sa volonté de le défendre à tout prix, alors les sanctions sur la Géorgie seront « justifiées », selon elle. Tout dépendra du choix de la population géorgienne qui « déterminera réellement non seulement son avenir, mais ses relations avec l'Union européenne », assure la présidente.

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