• L'incroyable odyssée des frères Omidvar
    Jul 21 2024

    Ces deux aventuriers iraniens ont entrepris dans les années 50-60, un improbable tour du monde, à moto d'abord à travers l'Asie, l'Océanie ou l'Amérique, puis en 2 CV sur le continent africain. Le récit de leurs dix ans de voyage, encore largement méconnu dans l'espace francophone, est enfin adapté et traduit en français.

    Téhéran, été 1954

    Issa et Abdullah Omidvar enfourchent leur moto Matchless et tracent un chemin de liberté et de fraternité à nul autre pareil, qui les conduira sur les pistes africaines, les routes sablonneuses de l'Australie ou les voies sinueuses du Tibet. Depuis trois ans, les deux frères préparent ce grand voyage, avec en tête l'idée de rencontrer, filmer et « étudier » les peuples les plus isolés de la planète. Dix ans plus tard, ils auront traversé près de 100 pays, vécu des mois auprès des Aborigènes, des Inuits du Grand Nord, des Pygmées ou d'ethnies reculées d'Amazonie, récoltant au passage de précieux témoignages (écrits, objets, photos et films) d'un monde particulièrement riche, parfois sans frontières, mais déjà secoué par un ordre mondialisé qui a la ferme intention de s'imposer partout. À leur retour en Iran, ils seront accueillis en héros. Leur voyage inédit est un exploit.

    Téhéran, années 2000

    Jean-Louis Ozsvath, un français passionné de voyages, découvre comme beaucoup, l'existence de ces deux Iraniens pionniers de l'exploration, à travers le musée qui leur est consacré à Téhéran, dans le palais de Saadabad, présenté comme le « premier musée d'ethnologie d'Iran ». Il découvre aussi le récit publié en anglais de ce tour du monde, écrit par Abdullah et Issa. Mieux, Jean-Louis Ozsvath apprend que les deux frères sont encore en vie et continuent de partager leurs souvenirs depuis l'Iran où vit Issa, et le Chili où s'est installé pour sa part Abdullah (jusqu'à sa mort récente à l'été 2022). Il entreprend alors de les rencontrer de Santiago à Téhéran, et d'adapter en français leur récit de voyage, encore totalement méconnu dans le monde francophone.

    Pendant leurs dix années passées sur les routes, les frères Omidvar n'ont pas fait que partager le quotidien des peuples qu'ils ont rencontrés. Ils les ont filmés, suivis longuement, cherchant à les comprendre, les connaître sans les préjugés coloniaux qui guidaient alors encore beaucoup d'Européens. Ils étaient Iraniens, leur rapport était différent, le regard neuf souvent, naïf parfois. Mais ce qui frappe en lisant leur récit publié aux éditions Névicata/Elytis, c'est à quel point les deux ethnographes et documentaristes iraniens nous alertent, à leur manière, sur la direction que prend le cours de l'histoire et du monde, dénonçant la surpopulation, la surexploitation des ressources naturelles et la disparition en marche de la richesse et de la diversité culturelle qu'incarnent les peuples premiers. Deux aventuriers pas banals qu'il faut donc suivre et à qui il faut aussi, enfin, rendre hommage.

    Une rencontre initialement diffusée en septembre 2022.

    À lire, à voir et écouter
    • Le voyage des frères Omidvar : deux aventuriers iraniens à travers le monde d'Issa Omidvar, par Jean Louis Ozsvath. Éditions Nevicata Elytis
    • Un article sur le musée des frères Omidvar et ce que cela dit de notre rapport au voyage, par l'autrice Lucie Azéma dans le Courrier International
    • Quelques extraits en ligne des films des frères Omidvar, sous-titrés en anglais
    • La musique enregistrée par frères Omidvar pendant leur tour du monde : Rahavard (2002). Disponible en ligne sur les plateformes audio.
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    49 mins
  • Basa Ahaide au Pays basque : là où les montagnes chantent
    Jul 14 2024

    Transhumance sonore en Soule, la plus sauvage des sept provinces du Pays basque. En quête d’un chant qui célèbre le sauvage et que seuls quelques bergers continuent de faire résonner dans les montagnes.

    Dans les hauteurs des Pyrénées Atlantiques, sur le côté français du Pays Basque, la province de la Soule ou Xiberoa est connue pour abriter un chant aussi fascinant que confidentiel : le basa ahaide. Ce chant ancestral, sans paroles, s’est transmis oralement et il traduit l’émotion du berger-chanteur face à la splendeur, la grandeur des éléments en altitude, quand il se retrouve seul, là-haut dans sa cabane ou cayolar après avoir transhumé à pied avec ses bêtes. Ce chant célèbre alors ces retrouvailles mais aussi une relation intime entre l’homme et son environnement, vivant, avec lequel il fait corps. Traditionnellement, il se dit que le basa ahaide se chante seul, en extérieur ; car la montagne, avec son écho puissant, chante le reste.

    Intriguée par ces chants du sauvage, Jeanne Lacaille est partie à la rencontre de bergers et de bergères qui continuent de partir avec des troupeaux en estive à la belle saison ; mais aussi des artistes souletins qui entretiennent, partagent ce répertoire du basa ahaide. Dans une terre de forêts, de gorges vertigineuses et de montagnes, où la vivacité de la culture pastorale fait la fierté de ses 13 000 habitant.e.s qui ne manquent jamais de célébrer en chansons leur langue, leur identité et leurs montagnes.

    Un voyage sonore de Jeanne Lacaille.

    En savoir plus :

    - Sur La Soule, l’une des provinces les plus sauvages du Pays basque

    - Sur Julen Achiary, artiste de basa ahaide et membre du quartet Haratago

    - Sur le festival Errobiko Festibala qui se tient à Itxassou du 18 au 21 juillet 2024.

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  • De l'île d'Árainn Mhór à Dublin, sur les traces de la femme aux chansons
    Jul 7 2024

    Róise Mhic Ghrianna est une figure irlandaise qui a bercé les gens de son île, passionné les collecteurs de chansons traditionnelles pour inspirer aujourd’hui la jeune génération de musiciens irlandais. Flânerie sonore entre la capitale et son île située au large de la côte ouest de l’Irlande.

    On la surnommait la femme aux chansons : «Róise na Amhran» ou Rose la Rousse «Róise Rua». D’elle, il subsiste une voix gravée sur des enregistrements faits dans les années 50, des chansons traditionnelles irlandaises et une image restée célèbre en Irlande.

    Sur cette photo de 1953, Róise Mhic Ghrianna se plie à l’exercice de la pose, devant sa maison ; un cliché pris à l’occasion d’une collecte de la National Folklore Commission, une organisation commissionnée par l'État irlandais pour recueillir le patrimoine oral, soit des dizaines de chants en gaélique et en anglais ici interprétés par Róise.

    Née en 1879 et décédée en 1964, cette figure féminine a su résister au temps, à la disparition de la société rurale et d’une certaine tradition orale chantée là-bas. Aujourd’hui sur l’île d’Árainn Mhór, petit bout de terre aux falaises aussi abruptes que sauvages, on célèbre la mémoire de la femme aux chansons. Et dans les «Sessions» du pub de Dublin «The Cobblestone», on perpétue et revisite l’héritage de ces récits intimes et collectifs chantés.

    Un voyage sonore d’Anne Girard Esposito, avec à la prise de son Guillaume Beauron.

    En savoir plus :

    - Le Festival Róise Rua sur l’île d’Árainn Mhór dans le Donegal

    - La National Folklore Commission

    - Le groupe de Brian Mac Gloinn «Ye Vagabonds», fer de lance du renouveau folk en Irlande

    - Les sessions du pub de Dublin The Cobbelstone.

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    49 mins
  • Ahutoru, premier Tahitien en Europe
    Jun 30 2024

    Voyage à contre-courant et en eaux troubles entre le Pacifique et l’Europe, à la découverte de l’aventurier Ahutoru, premier Polynésien à avoir embarqué avec Bougainville et fait le voyage inverse en 1769 jusqu’en France.

    Pendant longtemps, l’histoire des « découvreurs » autoproclamés de l’Amérique, de l’Afrique, des Indes ou de l’Océanie s’est écrite à sens unique, du seul point de vue européen ou occidental. Ainsi, selon ce narratif éculé mais persistant, seuls les Occidentaux auraient découvert et braver l’inconnu, seuls les Occidentaux auraient regardé l’autre-sans jamais vraiment le comprendre- et seuls les Occidentaux en auraient fait le récit… C’est alors forcément avec du retard, beaucoup de retard, que nous Occidentaux, nous avons découvert autre chose: que les autres nous regardaient aussi...

    Et cette semaine, c’est justement à un renversement du ciel, dans une histoire inversée que nous allons nous plonger, à l’envers du fameux voyage de Louis-Antoine de Bougainville à Tahiti. En suivant le sillage d’Ahutoru, un arioi, un initié qui honorait et diffusait par les arts le culte du Dieu Oro qui, après le passage de la Boudeuse et l'Étoile, va embarquer avec l’équipage français et débarquer en 1769 à Paris, où il va passer environ un an.

    De ce découvreur pionnier, on ne sait presque rien mais tout ce que l’on sait de lui est à retrouver dans « Ahutoru ou l’envers du voyage de Bougainville à Tahiti », un livre écrit par l’historienne et enseignante française Véronique Dorbe-Larcade, qui a enquêté, cherché dans les recoins d’une histoire « en lambeaux » pour nous livrer ce récit, tel un miroir de vérité dans lequel les Occidentaux ont longtemps refusé de se voir.

    Au travers d’une enquête minutieuse et fouillée, l’autrice rend plus humain et authentique cet homme au destin tragique mais méconnu, un homme qui a bravé les mers, l’incompréhension et la curiosité savante un brin narcissique qu’avaient les hommes au temps des Lumières pour les autres, « non européens ». Pour en finir avec Bougainville et sa cohorte d’affabulations mal placées qui a durablement marqué la Polynésie, à commencer par ses femmes ou vahine en reo tahiti (langue tahitienne). Pour se souvenir surtout d’Ahutoru et de tous ceux qui comme lui, sont allés de l’autre côté du ciel et des mers.

    Une émission initialement diffusée en juillet 2023.

    À lire :

    - « Ahutoru ou l’envers du voyage de Bougainville à Tahiti », de Véronique Dorbe-Larcade. Éditions Au vent des îles

    - « Mutismes », de Titaua Peu, Éditions Au vent des îles.

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    48 mins
  • Décoloniser le voyage
    Jun 23 2024

    Fait social total, le tourisme n’échappe pas, dans son passé comme son présent, aux stigmates coloniaux. Parce qu’un autre voyage est possible, il faut le décoloniser…

    Depuis de nombreuses années, les études post-coloniales ont démontré à quel point analyser, étudier le fait colonial permettait de comprendre le temps présent et son propre désordre; avec au centre, la survivance de ce legs hérité de la colonisation dans les imaginaires, les savoirs ou les pratiques… Aujourd’hui, on parle ainsi de décoloniser les arts, les musées, l’architecture, l’école, les esprits ou l’histoire... Et le voyage, forcément, en tant que fabrique de l’Autre et de l’ailleurs, n'échappe pas à cette analyse décoloniale, complexe mais fertile.

    Des « découvreurs » aux explorateurs en casque colonial assoiffés de conquêtes, des aventuriers en terre inconnue aux touristes avides d’exotisme et d’entre-soi, la galerie de portraits fleure bon, parfois…souvent, ce temps des colonies où l’Europe se vivait en maître naturel de la planète.

    Tourisme et colonisation ont d’ailleurs fait bon ménage par le passé. Ainsi, dès la constitution des empires coloniaux, français ou autres, une mise en tourisme des colonies se met en place, comme une manière d’occuper -on disait « pacifier »- le territoire ; mais aussi de s’approprier les paysages et les cultures, de préférence sans les populations locales. Dans les expositions coloniales, on exhibait ces populations à grand renfort de clichés racistes, tout en les reléguant au rang de subalternes ou d’obligés, forcément exotiques. À noter que certains disent encore «j’ai fait la Thaïlande» pour parler de leurs voyages, comme jadis on disait dans le jargon militaire colonial «j’ai fait l’Indochine».

    Décoloniser le voyage, c’est savoir se décentrer pour un Occidental et se départir des stéréotypes sur la culture de l’Autre qui essentialisent et se perpétuent. C’est aussi dire et partager l’histoire coloniale dans l’espace public, interroger ses continuités et faire émerger d’autres récits. C’est enfin décoloniser les musées, notamment à travers la restitution des objets et biens culturels pillés pendant la colonisation.

    Avec :

    - Saskia Cousin Kouton, anthropologue française spécialiste du tourisme et de la restitution des biens culturels à l’Université Paris Nanterre

    - Souroure Najai à l’origine du compte Instagram @decolonial.voyage, bientôt disponible en podcast.

    À lire :

    - « Ogun et les matrimoines. Histoires des Porto-Novo, Xọ̀gbónù, Àjàṣẹ », de Saskia Cousin Kouton. 2024. Éditions Presses Universitaires de Paris Nanterre

    - « Sociologie du tourisme », de Saskia Cousin et Bertrand Réau. 2009. Éditions La Découverte

    - « Les femmes aussi sont du voyage », de Lucie Azéma. 2021. Éditions Flammarion. Un chapitre est consacré à la décolonisation du voyage

    - « Programme de désordre absolu : décoloniser les musées » de Françoise Verges. 2023. Éditions La Fabrique

    - « L’Orientalisme : L'Orient créé par l'Occident » d’Edward Saïd. 1980. Éditions Seuil. L’ouvrage de référence par un des pionniers du postcolonialisme

    - « Les damnés de la terre » de Frantz Fanon. 1961. Éditions Maspero. L’essai de référence par le célèbre militant anticolonialiste.

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    49 mins
  • Białowieża : il était une forêt
    Jun 16 2024

    Aux confins de l’Europe, tout à l’est de la Pologne jusqu’en Biélorussie, s’étend une forêt mythique, consacrée dernière forêt « primaire » du continent. Mais dans cet espace peuplé de mousses, de lichens, de vieux arbres centenaires, de lynx ou de bisons, l’écho du monde se fait aussi entendre.

    Il était une forêt, la « Puszcza » comme on dit en polonais, jadis terrain de chasse des souverains locaux et aujourd’hui réserve de biosphère, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Là-bas, sur près de 150 000 hectares, le Parc National de Białowieża protège depuis une centaine d’années cette forêt unique en son genre, qui se distingue par ses marécages et l’amoncellement de bois morts laissés sur place. Formée il y a plus de dix mille ans à l’issue de la dernière glaciation, elle est l’un des derniers vestiges de l’immense forêt qui recouvrait jadis les plaines du nord et du centre de l'Europe. Aujourd’hui, on y trouve la plus grande population de bisons d’Europe, animal emblématique du Parc.

    Aller à Białowieża, c’est donc faire un voyage dans le temps, aux origines de l’écosystème forestier européen ; en particulier dans la réserve intégrale où l’influence humaine est quasi nulle et où l’on entre seulement accompagné d’un guide. De par son grand âge, sa biodiversité ou sa faune qui s’est épanouie à l’écart des hommes, cette forêt, ouverte au public, fascine et attire le monde. Depuis 2021, elle est aussi au centre de la crise diplomatique et migratoire entre la Biélorussie et la Pologne, qui a décidé de construire un immense mur anti-migrants qui vient balafrer la forêt, un écosystème résilient mais fragile.

    Un reportage en Pologne de Sibylle d’Orgeval.

    En savoir plus :

    - Sur le Mamal Research Institute de Białowieża

    - Sur l'association de Francis Hallé pour la Forêt primaire

    - Sur le mouvement Grupu Granica qui vient en aide aux migrants à la frontière

    - Sur le livre de Baptiste Morizot et Andrea Olga Mantovani « S’enforester ». Éditions D'une rive à l'autre.

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  • Dans la Réserve de biosphère du Mono au Bénin #02 : La Bouche du Roy
    Jun 9 2024

    Voyage à la découverte de la Réserve de Biosphère du Mono, un espace protégé de 346 000 hectares de forêts, de zones marécageuses, de milieux marins ou lacustres situé entre le Togo et le Bénin. Deuxième étape : dans l’aire communautaire de la Bouche du Roy et son fascinant delta.

    Havre de paix des oiseaux et des tortues marines, l’aire de conservation communautaire de la Bouche du Roy est un paradis naturel de 10 000 hectares, fait d’îlots et de mangroves. Bien connue des Béninois comme des voyageurs étrangers, la Bouche du Roy est l’embouchure du fleuve Mono, là où il se jette dans l’océan Atlantique. Classée en réserve et reconnue par l’Unesco en 2017, cette aire est donc un site protégé mais aussi habité. 25 000 personnes y vivent au quotidien, dans une vingtaine de villages de pêcheurs, tantôt posés sur la lagune, tantôt insulaires que l’on rejoint en pirogue par des chenaux d’eau. Sur place, l’ONG béninoise Eco Bénin accompagnée par le Comité français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) développe en concertation avec les populations locales des projets de gestion et de protection des ressources naturelles menacées. Ils misent sur l’écodéveloppement, l’écotourisme, mais aussi le culte vodoun pour sacraliser certains espaces de nature. Voyage à la découverte d’un sanctuaire de biodiversité et des initiatives visant à le protéger.

    Un reportage au Bénin en deux épisodes de Raphaëlle Constant.

    - Le site d’Eco Bénin

    - L’histoire de l’ACCB de la Bouche du Roy et ses particularités

    - La page LinkedIn du Comité Français de l’UICN

    - Le site du Programme de Petites Initiatives.

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  • Dans la Réserve de biosphère du Mono au Bénin #01 : Sur le lac Ahémé
    Jun 2 2024

    Voyage à la découverte de la Réserve de Biosphère du Mono, un espace protégé de 346 000 hectares de forêts, de zones marécageuses, de milieux marins ou lacustres situé entre le Togo et le Bénin. Première étape : autour du Lac Ahémé, deuxième plus grand lac du Bénin.

    À seulement deux heures du tumulte de la capitale économique Cotonou, ce lac et ses alentours offrent une vraie parenthèse de nature, hors du temps, parmi des villages de pêcheurs bordés de mangroves et de forêts sacrées. Mais le territoire est fragile et pour le protéger, les populations locales misent déjà sur le culte vodoun ou l’agroécologie, puis à terme sur l’écodéveloppement et l’écotourisme, en collaboration avec l’ONG Éco Bénin et le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Voyage dans un espace en transition, entre eau douce et eau salée, entre sacré et profane, à la rencontre de communautés qui cherchent à repenser l’équilibre homme-nature.

    Un reportage au Bénin en deux épisodes de Raphaëlle Constant.

    - Le site d’Éco Bénin

    - La page d’Éco Bénin consacrée au Lac Ahémé

    - La page LinkedIn du Comité Français de l’UICN

    - Le site du Programme de Petites Initiatives.

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    49 mins