J’veux de l’amour vocal,

En donner, du pas banal,

Et en r’cevoir, c’est d’la balle.

C’est un plaisir assez spécial,

Un peu d’amour vocal,

De velours à l’oral…

Tu es un nouveau monde inexploré,

Je ne sais pas par où commencer,

J’ai voulu acheter le petit futé,

Mais au Gibert, j’ai pas trouvé.

J’voudrais me faufiler dans tes sentiers,

Parcourir ma plus grande randonnée,

..en toi, ce territoire inconnu,

Sous toutes tes coutures, habillé et nu...

Je préfère l’ascension de la chute à la chute de l’ascension,

Le chemin jusqu’à toi n’est que déviations,

J’ai perdu la carte, plus de batterie de tel,

Je me repère au soleil, aux étoiles dans le ciel…

Tu es d’or,

Pas Marie tudor,

Pas très loin non plus,

Quand tu es étendu,

Auprès d’elle tu r’poses,

Et tes paupières sont closes.

Ta poitrine reçoit et renvoie l’air,

Pur, du cœur une quinte hors pair,

Une suite royale, j’flush pas mon flush,

Pas d’poker face sans bluff je blush…

J’suis peut-être une criminelle,

Ou bien une complice,

Qui allume une étincelle,

Et quand le feu part,

S’éclipse…

Avant qu’il ne soit trop tard.

J’aime le froid,

Mes seins dans leur p’tit format

Quand je nage dévêtue,

A l’abri des regards,

Dans un bassin ténu,

Comme dans une baignoire

Naturelle, au froid surnaturel,

Mes jambes compactes avec le gel...

Nous sommes peut-être des fragments de vie venus d’autres planètes,

Des extra terrestres devenus des terrestres extra,

Des aliens en or, des alienors,

Tout droit venus des météores;

A partir de poussières d’étoiles ayant traversé notre atmosphère,

Tombés dans la mer pour on aurait pu croire tout jamais…

Seule, sans autre humain connu autour,

Sans âme qui vive aux alentours,

Mes pas fracassent les pierres au sol,

Dans les airs un rapace menace de son vol.

Je me débarrasse au fil de l’eau d’mes atours,

Je les laisse en guise d’appetizer aux vautours