1965 est directement sous l’influence de l’intersection de trois mouvements musicaux différents, chacun d'entre eux étant important - l'influence des Beatles et, dans une moindre mesure, des autres groupes de Merseybeat, l'influence de Bob Dylan et du mouvement folk et protestataire, et les groupes de guitares R&B britanniques qui commence à ramener aux États-Unis leur interprétation du son de Chess Records qu’on appellera le british blues boom.

Mais bien sûr, alors que ces groupes à guitares influençaient tout le monde, ils étaient également influencés par l'essor de la soul, et en particulier par la Motown, et les groupes de la Motown ont été parmi les rares groupes américains qui ont réussi à continuer à avoir des succès pendant la British Invasion.

En effet, 1965 a été un pic créatif et commercial pour le label, tout comme pour les groupes à guitare blancs.

Aujourd'hui, nous allons donc nous pencher sur les Supremes, sur la carrière du seul groupe noir à avoir sérieusement défié les Beatles pour dominer les hit-parades dans les années 60 et sur le début des rivalités entre groupes qui ont fini par les faire tomber. Nous allons examiner "I Hear a Symphony" des Supremes

The Supremes, “I Hear a Symphony”

Nella Dodds, “Come See About Me”

The Supremes, “Stop! In the Name of Love”

The Supremes, “Stop! In the Name of Love”

Dusty Springfield et Martha Reeves, "Wishin' and Hopin'"

The Supremes, "Nothing But Heartaches"

The Toys, "A Lover's Concerto"

The Supremes, "Stop ! In the Name of Love !"

Junior Walker and the All-Stars, "(I'm a) Road Runner"

The Supremes, "I Hear a Symphony"

The Beach Boys, "Don't Hurt My Little Sister"

The Supremes, "Things Are Changing For The Better"

The Supremes, "Rock-A-Bye Your Baby With a Dixie Melody"

The Supremes, "You're Nobody 'Til Somebody Loves You"