• Regards africains sur les Jeux

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Regards africains sur les Jeux

De: RFI
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  • Chaque jour, l’un de nos confrères africains venus constituer une rédaction à Paris pendant les Jeux sous la houlette de CFI (Agence française de développement médias), nous fait découvrir sa vision de la France au temps des Jeux, avec ironie, mordant, étonnement...

    Diffusion du 27 juillet au 11 août, du lundi au vendredi à 5h52, 12h55 et 17h25 TU, samedi et dimanche à 5h46 TU.

    France Médias Monde
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  • Le journaliste sénégalais Youssouph Badji observe Paris en vue des Jeux de Dakar 2026
    Aug 5 2024
    Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris 2024 de CFI (Canal France international), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains. Durant 15 jours, vous découvrirez comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique…. Avec ironie, mordant ou étonnement. Dans ce dixième épisode de la série Regards africains sur les Jeux, le journaliste sénégalais Youssouph Badji voit la France comme un exemple pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse qui se tiendront à Dakar en 2026. « J’étais à Londres, j’étais à Rio et aujourd’hui, je suis à Paris. La France a montré à la face du monde que c’est une grande nation en termes d’organisation, d’accueil et d’hospitalité. C’est vraiment super, à tous les niveaux, il n’y a rien à dire, les transports, le système d’accueil, vraiment chapeau. Nous sommes heureux. » Au départ, Youssouph Badji avait pensé passer le relais à un journaliste junior de sa rédaction. Mais tout comme les athlètes de son pays, il a été sélectionné par le comité olympique du Sénégal pour accompagner la délégation. Présent à Paris, il profite de ses troisièmes Jeux olympiques avec un regard d’enfant. Chef de la rubrique Sport du quotidien dakarois Vox Populi, et âgé de 55 ans, il met son expérience au service de ses camarades« Les Jeux olympiques, c’est un événement de grande dimension qui est différent d’un match de Basket qu’on doit regarder au stade Marie N'Diaye, ou un match de football qu’on doit regarder au Stade Abdoulaye Wade. Les habitudes changent. Tout le monde doit s’adapter et il faut avoir une certaine rigueur dans le travail. »Pour Youssouph, cela commence bien en amont des compétitions. Bien qu’il ait un pass pour assister à toutes les épreuves, il doit s’enregistrer au préalable pour chaque discipline qu’il souhaite suivre dans la limite des places disponibles. Dans les transports et la ville, tout est fait pour que sportifs et touristes puissent s'y retrouver.À lire aussiJO de la Jeunesse Dakar 2026: «Un premier événement olympique en Afrique qui fait la fierté du Sénégal»« La France, c'est le top »Pour Youssouph, l'Afrique doit s'inspirer de cette organisation. Le continent accueillera dans deux ans et pour la première fois sur son sol un événement olympique. Dakar a été désigné pour abriter les quatrièmes Jeux olympiques de la Jeunesse et, pour Youssouph, Paris 2024 est un modèle à suivre.« La France, c'est top. Ce que la France nous a offert, ce que la France nous a proposé, on a vu ça nulle part ailleurs. Vraiment, nous sommes arrivés à un niveau d’organisation ou tout le monde doit copier sur la France, à commencer par le Sénégal qui, dans deux ans, doit recevoir le monde olympique. 2026, c’est demain, donc telle que je vois la chose, il y a un gros défi à relever parce que la France a mis la barre très haut. Même si ce n'est pas la même organisation, c’est pour la jeunesse, ça reste une organisation qui a été confiée par le CIO. Du coup, il faut être très, très pointu. »En 2019, les comités d’organisation de Paris 2024 et Dakar 2026 ont signé une convention de coopération pour permettre un partage d’information et des bonnes pratiques pour la réussite des deux événements. L’alliance « Dioko », qui réunit des acteurs publics et privés français, a également été créée pour aider à rénover et construire des infrastructures sportives à Dakar, mais aussi aider à la détection d’athlètes de haut niveau et à leur formation.À lire aussiLe journaliste Kiady Arivony Razafiarison déplore le manque de moyens des sportifs malgaches ► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr► Canal France International sur Facebook
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  • Le journaliste Kiady Arivony Razafiarison déplore le manque de moyens des sportifs malgaches
    Aug 5 2024

    Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris 2024 de CFI (Canal France international), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains. Dans ce huitième épisode de la série Regards africains sur les Jeux, le journaliste malgache Kiady Arivony Razafiarison témoigne des fortes inégalités qui existent entre les athlètes en fonction de leurs conditions de préparation.

    Kiady Arivony Razafiarison est journaliste au média en ligne 2424.mg. Ses sujets de prédilection : la politique et le sport. Ce matin-là, il a rendez-vous au pied du Stade France pour un reportage. Sur le chemin, dans la ville de Saint-Denis, il compte le nombre d’athlètes malgaches qualifiés pour les Jeux Olympiques de Paris.

    Madagascar, on a 7 athlètes engagés pour ces Jeux 2024

    Et il observe qu’il est aujourd’hui difficile de faire émerger des sportifs de haut niveau dans son pays…

    À Madagascar, on ne produit presque plus de nouveaux athlètes. Le problème actuellement à Madagascar, c’est le manque de détection des jeunes athlètes. Aujourd’hui en athlétisme, nous n’avons même plus de champions en matière de saut en longueur, de saut en hauteur, de javelot, tout ça. La discipline a presque disparu. Il y a aussi le manque d’infrastructures, qui pénalise fortement la préparation et la progression des athlètes malgaches. Il y a par exemple Jonathan Raharvel qui a critiqué sa préparation… Au lieu de se préparer dans un bassin olympique de 50 mètres, il a préparé les jeux dans un bassin de 25 mètres. Cela a fortement eu raison de sa performance.

    « Il n'y a pas de hasard dans le haut niveau »

    Cette inégalité entre sportifs en fonction des conditions dans lesquelles ils se préparent, il souhaite en parler dans ses reportages. En bas du Stade de France où se déroulent les épreuves d’athlétisme, il retrouve Nicole Ramalalanirina pour une interview filmée. Cette ancienne coureuse de haies franco-malgache a participé à quatre Olympiades : deux sous les couleurs de Madagascar puis deux sous les couleurs de la France. Elle a choisi de rejoindre la fédération française pour avoir plus de moyens et un meilleur encadrement :

    Moi, j'ai pris la décision parce qu’il fallait le faire. Financièrement ça n’a rien à voir, matériellement ça n’a rien à voir. Parce qu’à l’époque, quand j’étais en stage avec mes collègues français, j’étais dans des situations, c’est top : dans des beaux hôtels, je mange bien équilibré, il y a le staff médical qui est tout le temps là. Avec des choses bien planifiées, parce qu’il n’y a pas de hasard dans le haut niveau.

    Nicole Ramalalanirina était arrivée en finale du 100m haies aux Jeux de Sydney en 2000, échouant au pied du podium sous les couleurs de la France. À partir de mercredi prochain, le 7 aout, c’est sa compatriote malgache Sidonie Fiadanantsoa qui prendra la relève sur la même épreuve et qui tentera de décrocher la première médaille olympique de l’histoire de Madagascar. Une course que le journaliste Kiady Arivony Razafiarison suivra de très près !

    À lire aussiLe journaliste camerounais Samuel Biyong, intervieweur humain et passionné

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  • Le journaliste camerounais Samuel Biyong, intervieweur humain et passionné
    Aug 3 2024
    Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris 2024 de CFI (Canal France international), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains. Durant 15 jours, vous découvrirez comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique avec ironie, mordant ou étonnement. Dans ce septième épisode de la série Regards africains sur les Jeux, le journaliste camerounais Samuel Biyong renoue avec les athlètes de son pays et sa famille. « En France, on est un peu comme chez nous, de par la diaspora, de par nos contacts sur le plan professionnels, on n'est pas très étrangers. »Samel Biyong est journaliste pour la CRTV, la Radio télévision nationale du Cameroun. Ce vendredi 2 aout 2024 à la Station Afrique, la fan zone des mondes africains située au nord de Paris, il rencontre la pongiste Sarah Hanffou pour une interview exclusive pour un média camerounais. La dernière fois qu’ils se sont vus, c'était il y a trois ans. L’athlète et le journaliste ont plaisir à se retrouver dans une ambiance conviviale :« Comment vas-tu ? On a suivi d’abord ta qualification, c’était très important pour le pays. Donc très heureux de te retrouver ici… et oui, il y a des cheveux blancs en plus, vous avez vu ? ».L'amour des Jeux olympiques Sarah Hanffou est une icône du sport de son pays avec trois participations à des Olympiades… Après Londres en 2012, Tokyo en 2021 et Paris cette année. À la suite de son élimination lors de la compétition de tennis de table, l’athlète camerounaise a annoncé mettre un terme à sa carrière sportive à 37 ans. Elle y aura consacré plus de la moitié de sa vie :« Pour être honnête, j’avais même dit que j’arrêtais après Tokyo, et c’est la famille qui m’a dit que je risquais d’avoir des regrets, parce que Paris, c'est particulier, ma mère est française, mon père est camerounais et vraiment ces jeux, j’ai senti le soutien des Camerounais et ça m’a vraiment poussée. Là, j'avais le sentiment de représenter bien plus que moi-même et c’était vraiment super. »Durant plus d’un quart d’heure, Samuel Biyong est concentré, ravit de recueillir les impressions de la championne sur son immense parcours :« C’est une interview dont j’avais besoin, je pense que c’est pour le bonheur des auditeurs, c’est pour le bonheur du pays. C'est un instant privilégié, c’est des documents d’archives qu’il faut avoir, parce que les jeux olympiques, ce n'est pas à chaque fois qu’on les vit et qu’on les couvre... »Une surprise familiale comme victoire personnelle En plus de son travail journalistique, être à Paris est une aubaine pour Samuel Biyong. En plus du travail, il vit de grandes émotions sur le plan personnel :« J’ai une sœur ainée que je n’avais pas vue depuis à peu près 15 ans, parce que moi, je n’avais pas la possibilité de venir en France. Elle non plus n’a pas eu l’occasion de venir au pays. Nous nous sommes rencontrés et nous avons pris deux, trois heures de temps à parler. Elle m’a finalement révélée qu’elle avait eu un enfant. Ce qui était resté un secret jusque-là. Elle a eu cette grâce de la maternité, elle me l’a enfin révélé et j’étais très content. »Pour Samuel Biyong, renouer avec sa sœur est donc pour le moment sa plus belle victoire de cette première semaine des JO de Paris.À lire aussiLe journaliste ivoirien Koffi Michael Kouakou nous raconte le village olympique► Suivez toute l'actualité des JO 2024 sur RFI et rfi.fr► Retrouvez le programme complet (calendrier, résultats,...) sur rfi.fr► Canal France International sur Facebook
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