• Les transports parisiens vus par le journaliste togolais Daniel Dodjagni: «impressionnants mais fatigants»

  • Jul 29 2024
  • Duración: 2 m
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Les transports parisiens vus par le journaliste togolais Daniel Dodjagni: «impressionnants mais fatigants»

  • Resumen

  • Pendant toute la durée des Jeux olympiques de Paris, RFI vous emmène à la rencontre de journalistes africains de passage en France pour couvrir l’événement. Regroupés dans le cadre du projet Paris Médias 2024 de CFI (Canal France International), au sein d’une rédaction éphémère, ils sont une quinzaine à produire des articles et sujets à destination de plus de 270 médias africains. Durant 15 jours, vous découvrirez comment ils perçoivent la France et sa capitale à l’heure olympique, parfois avec ironie, mordant ou étonnement. Dans ce troisième épisode, rencontre avec le journaliste togolais Daniel Dodjagni, qui raconte son expérience des transports en commun à Paris.

    Daniel Dodjagni a 36 ans et vient à Paris pour la première fois. Ce natif de Lomé est journaliste indépendant depuis 10 ans, pour les médias en ligne Djena et Togofoot notamment. Ses sujets de prédilection : la santé, l’éducation et le sport bien sûr. Lorsqu’on se rencontre devant les studios de RFI, à Issy-les-Moulineaux près de Paris, il descend tout juste du RER C, une ligne de train qui traverse toute la région parisienne… « C’est impressionnant d’abord. Chez nous, on n’a pas ça. C’est une découverte. Vous voyez des trains qui passent sous terre, c’est impressionnant et c’est beau à voir. En même temps nous ça nous pose beaucoup de problèmes, de difficultés, puisque nous ne sommes pas habitués à ça. Pour changer de ligne, pour aller où on veut aller parfois on utilise les applications de GPS, mais tout cela il faut maîtriser et ça nous dérange beaucoup», raconte-t-il.

    « Chez nous en Afrique, on a cette habitude de convivialité »

    En plus de la complexité du réseau de transports parisien, Daniel Dodjagni est surpris par l’attitude des voyageurs, qui ont l’air toujours pressés quand ils circulent dans les couloirs du métro… « Vous rentrez dans le train les gens vous bousculent, les gens veulent sortir. Chez nous en Afrique, on a cette habitude de convivialité, on n’est pas pressés, on prend notre temps pour faire les choses. Mais ici vous descendez du train, les gens courent. Vous êtes dans l’escalier roulant, on te dit ne reste pas à gauche parce que quelqu’un va courir dans l’escalier pour passer et tout. On se dit finalement, ouais nous sommes en France, nous sommes à Paris. C’est la vie ici, il faut s’y conformer ! »

    Entre les transports de Paris et ceux de Lomé, le journaliste a vite fait son choix. « Aujourd’hui, je pense que se déplacer à Lomé est beaucoup plus agréable pour moi. Parce que vous avez les taxis motos qui sont là. Eux-mêmes ils t’appellent. Tu expliques à la personne et puis tu y vas. C’est beaucoup plus décontracté. C’est également par rapport à la taille de la ville. Vous arrivez à Lomé, ce n’est pas trop grand. Vous pouvez faire le tour de la ville en 15 minutes à moto. On n'a pas les trains, on n'a pas le métro, on a pas les trams mais ce n’est pas aussi difficile ».

    En attendant de retrouver Lomé et ses taxis motos, Daniel Dodjagni va encore devoir sillonner la région parisienne en transports en commun. Il doit couvrir les épreuves de natation nage libre qui ont lieu dans la Seine, et les épreuves d’athlétisme à 10 kilomètres de là… au Stade de France.

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