Episodios

  • Non sans émotion, je vous dis jusqu’au revoir
    Jul 4 2024
    LANCEMENT : La der des der’ ! Arno Labo embrasse toute l’équipe en la remerciant de tout son cœur pour cette formidable aventure radiophonique et littéraire ! Vous pourrez toujours le retrouver sur insta pour plus de textes et peut-être parfois, de petites histoires racontées avec sa douce voix ! Bon, on ne va pas tarder à se dire au revoir. La fin d’une saison, c’est toujours le début d’une autre. Je vous souhaite de la lumière. Je vous souhaite de savourer chaque détail de la vie. Je vous souhaite du beau. Je vous souhaite de réussir à ne pas désespérer. Je vous souhaite de l’espoir. Je vous souhaite de la réussite. Je vous souhaite aussi de l’échec. De ces échecs qui vous permettent de vous dépasser et progresser. Je vous souhaite du progrès. Du progrès bénéfique qui avance dans un sens positif. Je vous souhaite du positif. Néanmoins, je vous souhaite surtout de la perspective. Cette perspective qui vous permet de changer de regard lorsque tout va mal. Je vous souhaite de parvenir à vous extirper du présent lorsque celui-ci est méchant. Je vous souhaite de vous imprégner du présent en même temps, quoi qu’il advienne, car celui-ci est furtif. Il s’échappe et se trouve pourtant toujours pris entre ce qui le précède et le suit. Je vous souhaite tout ça. Je vous souhaite de l’amour, pour vous, les autres, les Autres, pour tout le monde et surtout, pour le monde. Non sans émotion, je vous dis jusqu’au revoir et je vous dis merci.
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    2 m
  • C’est l’histoire d’un homme fier qui marche sur une peau de banane, et autres choses
    Jul 3 2024
    LANCEMENT : Comment se dire au revoir sans revenir sur l’ironie mélancolique qui a entouré les chroniques de notre cher Arno Labo ! C’est l’histoire d’un homme fier qui marche sur une peau de banane, glisse et se rattrape de l’autre pied qu’il pause sur une merde de chien. Il glisse de nouveau et se retrouve la tête dans un pot de chambre. La vie est une suite ironique. Bien souvent, elle est cruelle. Elle se compose d’une série d’épisodes dont chacun pourrait constituer en lui-même une poésie. Selon l’angle que l’on choisit, on décrit plus ou moins de chose. Selon l’angle, on peut raconter plus ou moins de détails. Tout est une question d’angle, de point de vue, de choix et de focale. Ce drame apparent de cet homme qui passe de mal en pis – en l’occurrence, en pi-pi, c’est encore un choix. L’histoire, pris d’un autre côté pourrait raconter l’histoire de la personne qui observe la scène. C’est l’histoire d’une personne triste et abattue. Tandis qu’elle allait mettre fin à ses jours, lassée de se battre contre la mauvaise fortune, tournait un dernier regard sur le monde qu’elle allait quitter. Elle vit alors « un homme fier qui marchait sur une peau de banane, glissait et se rattrapait de l’autre pied qu’il pause sur une merde de chien, puis glissait de nouveau et se retrouve la tête dans un pot de chambre. » Voyant cela, elle se dit que, finalement, le monde est triste – certes, néanmoins, il demeure si drôle. Tandis qu’elle allait terminer son roman, elle se mit à rire et voulu continuer de vivre, simplement dans l’espoir d’assister à d’autres scène du genre que seule la vie nous réserve. La vie a de l’humour. C’est peut-être pour ça que je garde espoir. Lorsque tout semble aller si mal, il y a toujours une scène magique, drôle et jolie qui nous attend. On ne sait jamais ce qui se cache au coin de la rue. Je vis pour l’espoir d’assister à ce type de scène. Ces scènes, ce sont des scènes de vie et non de mort.
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    2 m
  • Le drame qui se passe à une page peut nous mener à une victoire pour le prochain chapitre
    Jul 2 2024
    LANCEMENT : Pour dire au revoir, une petite chronique littéraire qui rebondit sur une métaphore livresque ! En quelques années, il s’en est passé des nuits et des journées. Que d’idées, que d’envies, que de choses avortées qu’il me faut maintenant choisir de réaliser ou bien laisser de côté. Il en va ainsi pour moi, mais ne vous y tromper pas. J’utilise la première personne du singulier pour que chacun puisse s’y retrouver. Le « je » est un mot magique qui permet de parler de soi, mais aussi faire résonner intimement chaque chose comme nous appartenant. Lorsque je lis « je », ce n’est plus à l’auteur que je pense mais à moi. J’espère ainsi que chacun s’y retrouvera. Je ne sais pas ce qui se trouve sur la page suivante. Nul ne le sait. La vie est un livre où tout peut être déjà écrit. Toutefois, personne ne l’a déjà lu. On ne découvre les aventures qui nous sont réservées qu’au fur et à mesure où on les vit. Je suis le héros de ma propre histoire. Et, comme dans toute histoire, un drame qui se passe à une page peut offrir un rebond magistral qui nous mènera à une victoire pour le prochain chapitre. Il faut du courage pour vivre ; il faut aussi de la patience. Courage, patience. On ne sait pas ce qui se cache derrière la dernière phrase.
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    2 m
  • On ignore de quoi sera fait l’avenir et cela, pour le meilleur et le pire
    Jul 1 2024
    LANCEMEMENT : Derniere semaine de chronique et dernieres chroniques pour notre auteur attitré : Arno Labo. A-t-on vraiment besoin d’achever quelque chose pour en commencer une autre ? Je ne sais pas. Peut-être n’est-ce que la fin d’une phrase, peut-être est-ce la fin d’un paragraphe, ou bien encore celle d’un texte ou du livre. Dire au revoir n’est jamais simple. Disons donc « à plus tard ». L’aventure a commencé dans une période trouble qu’il me semblait marrant et intéressant de chroniquer. Elle s’arrête dans une période visiblement aussi trouble. La chronique du nouveau monde l’attend toujours. Peut-être que, finalement, le monde est toujours nouveau. Chaque jour en est un autre. On ignore de quoi sera fait l’avenir et cela, pour le meilleur et le pire. On ignore de quoi l’aube sera faite alors, on ne lâche rien. On ouvrira toutes les portes pour se garantir du destin.
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    1 m
  • Marrons-nous, rions à gorge déployée ; rions de joie, de peine et de douleur. Le rire n’est-il pas le chemin le plus sûr de la bonne santé et du bonheur ?
    May 17 2024
    TRANSITION : Comment bien vivre si c’est sans l’humour !? Comment peut-on vivre sans humour ? Comment pourrait-on endurer la vie et son lot d’épreuves sans que nous ne puissions finalement rire de tout ce qui nous arrive ? Les tracas du quotidien ne sont-ils pas si drôles au fond ? Et regardons encore nos réactions disproportionnées face à l’importance au finale si relatives de ces choses lorsqu’on les confrontent au monde et au temps ? De même, l’ironie suprême de la vie est encore la mort. La mort qui sonne le glas du rire gras, du rire moqueur ou même du rire contagieux. N’est-elle pas si drôle elle aussi ? On passe sa vie à la craindre jusqu’au jour où, sans prévenir, elle arrive et nous embarque sans que nous n’ayons notre mot à dire, nous qui nous nous sommes démenés toute notre vie pour parvenir à justement prendre les bonnes décisions. Ajoutons encore que, nous la craignons et tentons d’esquiver sa route à chaque instant. Toutefois, cette mort qui détermine nos vies, nous n’en faisons finalement jamais l’expérience. Je ne peux m’empêcher de rire. Même ce qui nous semble le drame suprême, est finalement sujet à la drôlerie. Il faut rire. Ce n’est pas tant un impératif qu’une nécessité. Marrons-nous, rions à gorge déployée ; rions de joie, de peine et de douleur. Le rire n’est-il pas le chemin le plus sûr de la bonne santé et du bonheur ? Soyons joyeux, soyons heureux !
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    2 m
  • Faire des efforts, c’est déjà un grand effort. Autrement dit, c’est fort de faire des efforts
    May 16 2024
    TRANSITION : L’effort fait partie de la progression. Mieux vaut parfois le faire qu’y penser. Faire des efforts, c’est déjà un grand effort. Autrement dit, c’est fort de faire des efforts. Comment pourrions-nous rendre ça plus simple ? Je vais tenter de vous présenter une petite technique déjà bien connue. La technique du « c’est pas grave si on se craque ». Parfois, on se retrouve face à une montagne qu’on aimerait escalader. Si on regarde le sommet, on se dit que c’est insurmontable. Or, si on regarde seulement le premier mètre, on se dit que c’est faisable. Du coup, bah on le fait. On s’arrête un peu et on se retrouve au deuxième mètre. Là, il ne faut pas oublier une étape importante. Il faut se dire que c’est trop bien ! Il faut se réjouir. C’est important, mais c’est insuffisant. Du moins, il faut se réjouir, mais ne pas s’en contenter tout à fait. Sans quoi, on restera là. Il faut se réjouir et se dire que c’était pas si compliquer. On peut donc le refaire. Du coup, bah on le refait. Et puis là, on constate qu’on a fait 4 mètres. Puis, vu qu’on est un peu têtu, on se pousse et on rajoute un pti coup, puis un autre. Et vous savez quoi ? Bah très vite on arrive à 10mètres. Puis un peu plus, c’est toujours bien d’en faire un peu plus. Pas trop, sans quoi on se décourage face à un effort trop intense. Alors on y va, gentiment, en prenant son temps. Puis on constate qu’on peut avancer sur cette chose et on se dit qu’on pourrait bien avancer sur une autre chose un peu plus difficile. Puis, c’est pas trop grave si on y arrive moins vite. Au final, on aura déjà constaté que les efforts sur un point ont payé et qu’il devrait en être de même dans un autre domaine. Et puis aussi, et surtout, bah si ça ne marche pas, c’est pas grave. C’est toujours ça de pris, c’est toujours 1 mètre de plus et puis, si ce n’est que quelques centimètres, c’est bien aussi. L’important, c’est d’essayer et de le faire. Ce qui compte, ce n’est pas tant d’y penser si y penser est une excuse pour ne pas le faire. Parfois, mieux vaut ne pas trop y penser et le faire. Oui. Faire des efforts, c’est déjà un grand effort, bien plus que de ne simplement y penser.
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    3 m
  • Changer, c’est dur. Se voir changer, c’est peut être encore plus dur
    May 15 2024
    TRANSITION : Changer c’est dur et ça, ca ne changera jamais ! Changer, c’est dur. Se voir changer, c’est peut être encore plus dur. Il y a toujours un deuil à faire et le deuil, c’est toujours dur. Le changement, c’est le temps qui passe. Le temps passe et c’est un bien. Il permet d’adoucir des peines, de prendre du recul sur des émotions. Cependant, il nous renvoie aussi l’imagine de notre finitude. Il nous rappelle que rien ne dure jamais éternellement. Le temps qui passe, c’est ce qui permet la stabilité mais ce qui nous indique que rien n’est finalement stable. Il n’y a que du changement. Un type, encore un grec, disait qu’on ne se baignait jamais deux fois dans le même fleuve. Et il ne disait même pas ça parce qu’il ne savait pas nager. (Sans quoi, il n’aurait pas pu nous le dire vue qu’il se serait noyé). L’idée c’est l’inconstance. Or, l’objectif c’est donc de trouver une constance malgré cette inconstance structurelle. On doit donc viser à produire, par nos comportements, une régularité là où il n’y en a – a priori – aucune. Or, là dedans, changer devrait donc être facile. Se voir changer devrait être facilement acceptable. Pourquoi est-ce donc si dur ? C’est dur parce qu’il y a une différence entre ce qu’on souhaite devenir et ce qu’on devient. On temps à s’améliorer, mentalement et-ou physiquement. Toutefois, la nature nous fait prendre un chemin inverse. Tandis que la barbe pousse, les cheveux tombent. Alors que l’esprit se fortifie, le corps perd de sa vigueur. Eh oui… L’homme est pris dans la finitude de la nature. Ca n’est pas très drôle. Enfin, si… Je dois admettre que je trouve ca très drôle. La nature a un humour noir. Et moi, bah j’aime beaucoup l’humour noir, et aussi la nature.
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    2 m
  • C’est la caresse de la lumière qui vient remplacer la claque de l’ombre
    May 14 2024
    TRANSITION : Encore une chronique pleine de sagesse et de beauté, mais pas aussi belle que ces superbes aurores boréales ! C’est la caresse de la lumière qui vient remplacer la claque de l’ombre. Les scientifiques nomment ça une aurore boréale. J’appelle ça une merveille. La nature en a quelques-unes dans sa manche. Elle est capable de nous sublimer en renversant son schéma pour se sublimer. Belle gosse la nature. On oublie parfois à quel point elle est superbe. Oh bien sûr, il y a une explication à tout ça. Néanmoins, il est parfois bon d’esquiver ce qui la cause pour ne regarder que l’effet. Initialement, c’est une tempête solaire. Un déchainement de matière atomique qui traverse l’espace pour venir frôler les poles magnétiques terrestres. Et Blang, ces superbes lumières viennent éclairer la nuit. Normalement, on ne devrait pas les voir dans nos latitudes, mais entre le mouvement des pôles magnétiques qui se déplacent de plus en plus vite et les explosions solaires d’une puissance énorme, bah on a la chance de les voir. Ca pourrait nous inquiéter un peu, mais bon… Autant profiter naïvement du spectacle, non ? Après tout, la peinture produite par un fou en pleine crise est d’autant plus appréciable qu’on ne connait pas la douleur dans laquelle il se trouvait en le produisant. Alors, peut-être qu’il est bon parfois de ne pas chercher à tout connaitre. Peut-être qu’il y a une certaine paix dans le fait d’ignorer les causes terribles permettant la production d’effet sublime. Je veux donc regarder le beau en me préservant des maux qui en sont à l’origine. Je préfère constater cette caresse de lumière dans la pénombre.
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    2 m