• Douze ans après, quel bilan pour les Jeux olympiques de Londres?

  • Jul 19 2024
  • Duración: 3 m
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Douze ans après, quel bilan pour les Jeux olympiques de Londres?  Por  arte de portada

Douze ans après, quel bilan pour les Jeux olympiques de Londres?

  • Resumen

  • En 2012, la capitale britannique accueillait les Jeux olympiques, attribués en 2005. Dès le début des travaux, Londres tenait à éviter le sort des infrastructures d’Athènes par exemple. Et les Olympiades ont largement été considérées comme un immense succès, qui a coûté plus de 10 milliards d’euros d’argent public.

    Au tournant du millénaire, le quartier de Stratford à l’est de Londres regorgeait d’usines désaffectées, de logements insalubres et de marais pollués. Vingt ans et une olympiade plus tard, le site est méconnaissable.

    « Nous sommes ici devant l’entrée du futur Théâtre Sadler’s Well, qui accueillera une académie de hip-hop, indique Mark Robinson, directeur des affaires externes du London Legacy Corporation. À côté, vous voyez les studios de la BBC Music qui ouvriront en 2025, 2026. Et entre les deux, il y a l’université des arts de Londres, campus de la Faculté de la mode, qui accueille 6 500 étudiants et professeurs ».

    Une biodiversité formidable

    Le stade olympique accueille aujourd’hui le club de football de West Ham. Et le centre aquatique permet d’apprendre à nager à 10 000 enfants. Autant d’adultes travaillent aujourd’hui sur le site, transformé en bulle de verdure.

    « Nous avons dépollué les sols et les 6 km de rivières du parc, décrit Mark Robinson. Nous avons une biodiversité formidable : il y a des martin-pêcheurs et même une loutre qui vient nager ! »

    Revitaliser Stratford et les zones alentour, c’était la promesse des Jeux olympiques de Londres. Pas forcément pour le plus grand bonheur des habitants. « Je suis un cycliste passionné de course, raconte Andrew Kirschmann qui a emménagé dans le quartier il y a 25 ans ».

    « Ce qui me manque, c’est la piste de course qui existait. La nouvelle piste n’a pas le même cachet et les jardins communaux ont été déplacés. Mais les nouvelles constructions sont si hautes que nous n’avons plus assez de lumière. Les gens qui aimaient le caractère de l’endroit ne peuvent pas s’empêcher de penser que quelque chose a été perdu ».

    Un millier de logements sur les 30 000 promis

    Plus d’un millier de logements ont émergé des ruines de la zone industrielle. C’est loin des 30 000 promis, et surtout ils ne profitent pas tellement aux locaux, explique Max Nathan, assistant professeur en sciences urbaines appliquées à l’University College. « Il y a beaucoup plus de logements qu’avant, mais la plupart des appartements sont des lofts, des duplex, destinés aux gens « cool », la classe moyenne supérieure, plutôt aisée. Seuls 10 à 11% des logements sont réellement accessibles par rapport aux revenus locaux ».

    « Le bilan est très nuancé »

    « Cela fait venir des visiteurs, mais en fait fuir d’autres, détaille Max Nathan. Les JO créent des emplois, mais ce sont principalement des emplois très spécialisés et ponctuels. C’est super pour les propriétaires immobiliers, beaucoup moins pour les locataires. D’un point de vue économique, comptable, le bilan est très nuancé ».

    Quant aux bénéfices sanitaires : aucune étude ne montre de hausse flagrante de l’activité sportive dans la foulée des JO de Londres.

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