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Aujourd'hui l'économie

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  • Pour mieux comprendre notre environnement, Aujourd'hui l'économie vous propose un rendez-vous quotidien pour décrypter un fait marquant de l'actualité économique. Un focus quotidien complété par une sélection d'informations économiques. Le vendredi, diffusion d’«Aujourd’hui l’économie, le Portrait», celui d’un acteur ou actrice de cette actualité, d’une entreprise grande ou petite...

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  • Airbus innove pour les athlètes paralympiques
    Jul 25 2024

    Depuis 2021, des ingénieurs d'Airbus utilisent leur savoir-faire pour améliorer l'équipement des athlètes paralympiques. Et optimisent ainsi leurs performances.

    C’est un site ultra-sécurisé. Dans un grand hangar à l'ouest de Toulouse, des ingénieurs d'Airbus travaillent dans le plus grand secret. La devise de leur laboratoire est placardée au mur : « L’endroit où les idées prennent vie ». Ici Christophe Debard et ses équipes testent des matériaux, créent des prototypes comme des cockpits d'avion.

    Le ProtoSpace est aussi le lieu où ces professionnels se penchent sur les équipements de quelques athlètes paralympiques. « Pour avoir des avions ultraperformants, on va avoir de besoin de gens qui font du calcul de structures, de stress, qui sont capables de faire des choses ultralégères, ultrarésistantes, explique Christophe Debard, le responsable de ce laboratoire. Toutes ces compétences, si on les transpose dans un autre domaine, elles sont tout aussi efficaces pour atteindre la performance ».

    Dernière de ces innovations en date : une sorte de chaussette souple conçue pour habiller la prothèse de jambe du champion du monde de paratriathlon Alexis Hanquiquant. « Ces prothèses ne sont pas du tout aérodynamiques, détaille l'ingénieur. C’est là que l’expertise d’Airbus a été mise en œuvre. Nous avons calculé avec nos logiciels un modèle qui optimise la pénétration dans l’air de la prothèse et fait gagner des précieuses secondes. »

    Résultat d'un partenariat avec l'Agence nationale du sport (ANS), une trentaine d'innovations sont ainsi sorties du laboratoire d'Airbus : un vélo tandem d’une seule pièce, beaucoup plus léger et rigide pour l'équipe de France de paracyclisme ou encore une poignée qui permet à un escrimeur d’avoir une meilleure allonge.

    « La plupart des innovations, c'est vraiment pour atteindre ces gains marginaux, ces petites secondes grattées à droite à gauche et qui a la fin vont faire la très haute performance. Ces petites secondes peuvent faire passer de "pas de médailles" à "une médaille d'argent à une médaille d'or" »

    Le champion d'Europe de parabadminton David Toupé en a fait l'expérience avec un fauteuil-roulant créé sur mesure par les ingénieurs d’Airbus. « Le tour de force de ce fauteuil, ça a été de faire un fauteuil pas plus lourd qu’un fauteuil de compétition tout soudé, tout en gardant beaucoup de réglages, avec de l’aluminium, du carbone. »

    « On a encore avancé sur des roues carbone plus légères, j’ai gagné 500 grammes par roue ce qui est énorme ». À un mois des Jeux paralympiques – 28 août au 8 septembre – l’athlète se laisse encore jusqu'aux derniers jours pour faire les ultimes réglages. Et viser la plus belle des médailles.

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  • JO 2024: la PME «Olympiades» des Hauts-de-France contrainte de changer de nom
    Jul 25 2024

    Les sommes dépensées par les sponsors officiels des Jeux olympiques se comptent en dizaines de millions d'euros. Et gare à ceux qui s'approprient les symboles olympiques sans autorisation. Une PME du Nord de la France, baptisée « Olympiades » a été sommée de changer de nom sous peine de poursuites judiciaires.

    Dans cette PME de la banlieue de Dunkerque, on personnalise des maillots d'équipe de football, de handball ou de basket. « On imprime les logos et on vient ensuite les poser sur le textile », explique le dirigeant Guillaume Bourgeois dans la salle de presse où l'écusson du club local de l'Association de Stenvoorde est en train d'être floqué.

    L’entreprise est a priori bien loin des contrats olympiques. Basée à Sock (Nord), la PME de onze salariés fournit les équipements des clubs de sport et les collectivités de la région.

    Amendes de centaines de milliers d'euros

    Guillaume Bourgeois a racheté la société en 2016 sous son nom d'alors, « Olympiades », mais à la mi-janvier, il reçoit un courrier de mise en demeure du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 (COJO) et du Comité national olympique du sport français (CNOSF).

    « C’est un courrier qui vient en fait nous expliquer tout simplement qu’on n’a pas le droit d’utiliser notre nom, les "Olympiades" car c’est protégé, raconte-t-il. On nous impose de changer de nom, sinon ça se règlera sur le terrain judiciaire. C’est la douche froide, et c’est beaucoup de craintes aussi parce que forcément, il y a des montants d’amendes de centaines de milliers d’euros. Ce sont des montants qui font tourner la tête. Ça fait un peu peur. »

    « On ne fait aucune ombre aux JO »

    « Après coup, on a un sentiment d’injustice, témoigne le dirigeant. On ne comprend pas. On ne leur fait aucune ombre, on est une petite société dans les Hauts-de-France. Notre métier, si on caricature un petit peu, c'est d'aller équiper le club de basket-ball du patelin d'à côté. Donc vraiment, on n'a rien à voir avec ça. On ne peut pas parler de préjudice. »

    Après plusieurs semaines de discussions, un accord est trouvé mi-juillet. La mise en demeure reste sans suite, et la PME a six à huit mois pour changer de nom. « Il n’y a pas eu de négociation possible sur ce sujet, on l’a très bien compris, poursuit Guillaume Bourgeois. J’ai toujours été de bonne foi, j'ai toujours dit qu'on ferait ce qu'il faut. Si on n'est pas dans les normes, c'est à nous de régler le problème, donc on va le régler. Par contre, il y a toujours le coût lié au changement de nom. Aujourd’hui, on l'estime à peu près à 60 000€. »

    Anneaux olympiques, drapeau, hymne : une vingtaine de marques à protéger

    À l'initiative de cette procédure, la Direction des affaires juridiques de Paris 2024. Une de ses missions est de protéger la vingtaine de marques commerciales associées aux Jeux olympiques : les anneaux olympiques, et les agitos pour Jeux paralympiques, le drapeau, l’hymne, le sigle olympique, ou certaines expressions comme « Olympiques », ou « Olympiades ».

    « Toutes ces marques constituent le patrimoine de de Paris 2024, explique Romain Voillemot, directeur des affaires juridiques de Paris 2024. C’est un patrimoine que Paris 2024 peut effectivement proposer aux partenaires qui s’associent à ces marques sont très fortes pour leur communication. »

    « Comme ils utilisent nos marques, on vient les protéger pour être sûrs que des sociétés ne viennent pas faire du "marketing sauvage", c’est-à-dire se placer dans le sillage des Jeux pour tirer un bénéfice, sans avoir pour autant participé au financement des Jeux » conclut Romain Voillemot.

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  • Financer sa carrière de haut niveau en Afrique, la débrouille au quotidien
    Jul 24 2024

    Les athlètes arrivent actuellement à Paris pour l'ouverture des JO. Mais avant d’en arriver là, les athlètes se sont entraînés durement pendant plusieurs années. Des parcours de vie chaotiques en dehors des clous habituels et qui ont un coût. Sur le continent africain, dans la plupart des pays, il n’existe pas réellement de modèle économique pour le financement des carrières des sportifs de haut niveau. Pour beaucoup, c’est donc la débrouille.

    Le Tchadien Israël Madaye a passé la dernière année dans un centre d’entraînement de Lausanne en Suisse. Une préparation des JO financée par une bourse du Comité international olympique. « Pour arriver là, c'est difficile, assure-t-il. C’est grâce à cette bourse-là que je m’entraîne librement. Dans la bourse, le centre nous paie notre logement, l’assurance maladie et aussi le coach. Le centre aussi m’aide beaucoup. J’utilise leur salle pour m’entraîner, etc ».

    Il regrette cependant de ne pas recevoir plus de soutien de son pays. « Depuis ma qualification, je n’ai pas eu de prime. Je dirais même que mes frais de déplacement n'ont même pas été encore remboursés. Pour quelqu'un qui veut prendre part aux Jeux olympiques, c'est difficile », regrette l'athlète, surtout lorsqu'on réussit à représenter son pays au plus haut niveau. « Quand vous voyez l'hymne national retentir et vous soulevez le drapeau. Quand vous battez déjà des grandes nations. Personne ne croyait en nous. Quand vous arrivez comme ça, le minimum au moins, c'est d'encourager cela, d'encourager les athlètes à bien préparer les JO. Mais rien n'est fait », décrit-il de manière un peu découragée.

    À lire aussiLes JO, un tremplin pour le financement de sa carrière?

    Beaucoup d'incertitudes

    Israël Madaye est champion d’Afrique de tir à l’arc. Pourtant, aujourd’hui, impossible de financer ses besoins d’athlète. Même les plus basiques comme son matériel. « Quand je suis arrivé ici [à Lauzanne], le matériel était vraiment de petite taille, donc il a fallu changer le matériel. J’ai été obligé de voir avec le centre. Comme ils avaient signé une convention avec Wiawis, marque que tout le monde utilise, c'est grâce à cela que j'ai eu le matériel », note-t-il encore.

    Mais pour les Jeux, ce sont deux arcs qui sont nécessaires. Un coût total estimé à 12 000 euros. Impossible à financer avec sa bourse. « Et il faut dire que le matériel appartient au centre. Si en partant, le centre dit :"Israël, tu nous laisses le matériel", je suis obligé de le laisser. Ça ne m'appartient pas », s'inquiète-t-il.

    À Lausanne, il s’entraîne aux côtés de la Guinéenne Fatoumata Sylla. Elle aussi dispose de cette bourse « solidarité olympique », qui est loin de couvrir l’intégralité des frais. Aussi les deux athlètes mettent-ils régulièrement en commun leurs efforts. « Par exemple, quand on a besoin de quelque chose, il donne un peu, moi aussi, je donne un peu, nous raconte-t-elle. Il y a des petits matériels comme des plumes, des palettes... quand ça se gâte, pour ne pas demander à chaque fois au centre parce qu’il fait déjà beaucoup pour nous, on se débrouille en mettant nos moyens en commun ».

    Aujourd’hui financièrement, la jeune athlète n’a que très peu d’option. Elle regrette le peu de transparence de certains processus et s’interroge même sur la possibilité de trouver des sponsors. « En fait, je ne sais même pas comment ça se passe. Il y a beaucoup d’entreprises, mais souvent, elles reçoivent les présidents de fédération. Mais vous les athlètes, vous ne pouvez pas bénéficier de ça. C’est ça aussi en Afrique », soupire-t-elle. Les Jeux marqueront la fin de leur bourse. Tous deux partagent leurs incertitudes sur les moyens de financer la suite de leur carrière.

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