L’interview d’exception de Belgacem Haba, chercheur émérite en nanoélectroniques à Xperi Corporation.

L’homme aux plus de 1500 brevets, classé dans le top 100 du classement des inventeurs les plus productifs au monde dans le domaine des nouvelles technologies!

Plus d'informations sur : https://odysseeceleste.com/belgacem-haba-chercheur-en-nanoelectroniques-a-xperi-corporation/

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Marie-Anne Clair, Directrice du Centre Spatial Guyanais (CSG-CNES). Ancienne directrice des systèmes orbitaux du CNES, Marie-Anne Clair diplômée de l’École Polytechnique Féminine. Elle entre au CNES à la direction des Lanceurs en 1983. Elle a été chef de projet du spectromètre du satellite Intégral puis de la filière de microsatellites Myriade. Puis devient Directrice adjointe à la direction des Lanceurs de 2013 à 2016.

Parcours professionnel

"En 1983 je me suis retrouvé doter d’un diplôme d’ingénieur et à l’époque on pouvait travailler, il y avait plusieurs offres d’emplois qui s’offraient à nous. C’était une période plus faste peut-être qu’aujourd’hui en tout cas. J’ai hésité longuement entre aller chez Dassault Aviation pour travailler sur le Rafale qui était en cours de développement à l’époque où venir au CNES et là l’attrait du spatial me tenaillait vraiment. Donc je suis rentré au CNES comme ingénieur d’études au début sur les Lanceurs à Évry. Puis ensuite j’ai quitté Évry en 1988 pour rejoindre les équipes de satellites à Toulouse c’est là où j’ai fait le plus gros de ma carrière. Mon parcours professionnel : j’ai été successivement responsable des opérations de mise à poste de Spot 2.

J’étais en charge des interfaces de la phase propulsée d’Hermès, en interface entre Ariane 5 et Hermès, à l’époque où on parlait de cette navette spatiale. Puis à l’issue d’Hermès et ce qu’il a été, je suis ensuite parti côté projets scientifiques. J’ai été à la tête de pas mal de projets à vocation scientifique, d’astrophysique, d’astronomie d’exploration de l’univers. On peut citer Intégral, le microscope Déméter et beaucoup d’autres projets sur lesquels j’ai aussi pas mal travaillé voilà ce qui m’a conduit à grimper aussi dans la hiérarchie. J’ai d’abord été ingénieur d’études puis ingénieur système puis chef de projet puis chef de chef de projet et puis enfin sous-directrice !

Et là je suis partie m’occuper des affaires de ballons stratosphériques du CNES, encore des missions scientifiques, mais d’observations de la terre et ça a été une période très intéressante et très enrichissante puisque c’est une activité tout à fait spécifique au CNES. On quitte les lanceurs et les satellites mais on va quand même très haut dans l’atmosphère jusqu’à 40 à 45 km avec des objets fascinants parce que ce sont des gros ballons qui nous permettent d’emmener jusqu’à une tonne de télescopes au-dessus de l’atmosphère ou quasi au-dessus de l’atmosphère. Pas complètement car si il n’y avait plus l’atmosphère du tout il y aurait plus de ballons non plus ."

Plus d'infos sur : https://odysseeceleste.com/marie-anne-clair-1ere-femme-directrice-du-centre-spatial-csg-cnes/

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Victoria Da Poian, ingénieure aérospatial au Goddard Space Flight Center (NASA) Washington. Diplômée de l’ISAE-SUPAERO (Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace),Toulouse.

« Un autre, c’est le James Webb Space Telescope, c’est un autre télescope développé par la NASA, par l’Agence Spatiale Européenne et l’Agence Spatiale Canadienne. Il va observer dans l’infrarouge principalement, mais qui contrairement au télescope Hubble ne va pas permettre d’observer dans l’ultraviolet. »

Parcours

« Je travaille actuellement dans le laboratoire des sciences planétaires où j’ai différents rôles. Principalement pour des missions qui vont partir vers la planète mars, les satellites de Jupiter, Europe et Encelade. Je travaille beaucoup pour la recherche ainsi que le développement de l’intelligence artificielle et de machine Learning pour ces missions planétaires.»

Plus d'infos sur : https://odysseeceleste.com/victoria-da-poian-ingenieure-aerospatial-au-goddard-space-flight-center-nasa-2/

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Diplômée de Télécom SudParis, Élodie Viau a pris ses fonctions en septembre 2020 en tant que Directrice des télécommunications et des applications intégrées de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Elle dirige les 60 incubateurs de start-up de l’espace en Europe. Elle prend ses fonctions de Directrice des télécommunications et des applications intégrées (D/TIA) et en tant que responsable de l’ECSAT, Harwell, Royaume-Uni, le 1er septembre 2020.

« A l’Agence Spatiale Européenne on a un réseau de plus de 60 business incubation, plus de 1000 Startup qui ont été soutenues par l’ESA et qui développent des idées utilisées par le spatial imbriqué dans la vie de tous les jours »

La durabilité, le climat mondial et les objectifs de la COP 26

« Les satellites jouent un rôle clé pour le contrôle de la qualité de l’air, la gestion du trafic, le recyclage des déchets. Nous travaillons activement à la réduction du CO2 par une gestion intelligente du trafic, par exemple en testant des véhicules sans conducteur équipés de la 5G afin d’améliorer la connectivité et de rendre les réseaux de transport plus sûrs et plus écologiques. Il n´y a pas de durabilité sur Terre sans durabilité dans l´Espace. »

Plus d'infos sur : https://odysseeceleste.com/elodie-viau-directrice-des-telecommunications-esa/

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Le Conseil des Ministres du mercredi 14 avril 2021 a nommé Philippe Baptiste, Président du Centre National d’Études Spatiales (CNES). Né en 1972, Philippe Baptiste est docteur de l’Université de Technologie de Compiègne et ingénieur civil des Mines de Nancy. Il détient également un MSc de l’Université de Strathclyde à Glasgow, un DEA de Sorbonne Université et une habilitation à diriger des recherches.

L’apparition de ces nouveaux lanceurs liés notamment aux Startup nous insères inévitablement dans un nouveau marché. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? En tenant compte de la famille des fusées Ariane, dans le milieu Européen, avec l’arrivée très prochaine d’Ariane 6!

« Si on pense à Elon Musk c’est une Startup qui a bénéficié au total de 12 milliards de dollars de subventions et de nombreux contrats de la part du gouvernement des États-Unis. Cela serait une erreur de penser que c’est une startup qui a été faite dans un garage et qu’il a sorti une fusée de son garage! C’est un garage à 12 milliards de dollars, il faut quand même l’avoir à l’esprit. Cela n’enlève rien aux qualités techniques et aux très bonnes idées qu’a pu avoir Elon Musk pour SpaceX. C’est à la fois un génie de la communication, il a participé clairement à remettre le spatial au cœur de tout le monde. Il a mis en place un programme de fusées réutilisables qui permet de faire des lancements pas chers et donc nombreux. Ce qui reste très intéressant! Même si ce n’est pas lui qui est à l’origine du concept des fusées réutilisables qui était sur la table depuis longtemps.»

Plus d'infos sur : https://odysseeceleste.com/philippe-baptiste-president-du-centre-national-detudes-spatiales-cnes-2/

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Farah Alibay est ingénieure aérospatiale au JPL – Jet Propulsion Laboratory affilié à la NASA . Ingénieure phare de la mission Perseverance, avec son équipe elle a piloté le premier vol d’Ingenuity, le petit hélicoptère du rover Perseverance.

Dans cette interview d’exception vous découvrirez son parcours d’étudiante et professionnel ainsi que l’actualité du rover Perseverance avec l’Hélicoptère Ingénuity sur la planète Mars.

Vous y trouverez également des points de vue intéressants sur la société.

Parcours professionnel

Quand je me suis retrouvée au MIT en faisant mes études de doctorat en 2012, j’ai fait un stage à la NASA. J’ai fait bien sûr plusieurs stages pendant mes études, mais ce stage-là était un stage spécial, parce qu’il j’étais ici, au Jet Propulsion Lab (JPL), c’était l’été où a atterri la sonde Curiosity sur Mars. Je me souviens encore très bien de cette journée-là, parce que c’était un moment assez exceptionnel en tant que stagiaire, de voir une équipe faire atterrir un astromobile, si complexe, sur la surface de Mars. C’est à ce moment-là que je me suis retrouvée un peu “en amour” pour l’espace, mais aussi l’exploration robotique, ce qu’on fait ici au JPL. J’ai fait un autre stage en 2013 et je me suis retrouvée ici, en 2014, en tant qu’employée. Ça fait environ sept ans que je travaille à la NASA, au Jet Propulsion Lab et, depuis mon arrivée ici, j’ai travaillé sur trois missions vers Mars. J’ai travaillé sur les CubeSat MarCO, c’étaient deux CubeSats, qui ont accompagné la mission InSight, ils faisaient de la télécommunication pendant l’atterrissage de la sonde InSight. J’ai travaillé sur cette mission jusqu’en 2016. Ensuite, j’ai commencé à travailler sur la mission InSight, surtout sur les instruments de la mission, qui inclut d’ailleurs le sismomètre SEIS qui a été construit en France. J’y suis resté pendant 2 ans environ, j’ai fait tous les tests, j’ai aidé à faire les tests pour la mission, l’atterrissage et les opérations en ébullition. Depuis 2019, je travaille sur la mission Persévérance. Sur cette mission-là, j’ai encore plusieurs rôles. Pendant le développement, je faisais partie de l’équipe qui a fait tous les tests de conduite pour le robot, tout ce qui était la préparation pour la conduite sur la surface de Mars. Maintenant qu’on est sur la surface de Mars, j’aide aux opérations et je me concentre surtout sur l’hélicoptère Ingenuity et aider à faire les opérations entre Persévérance et Ingenuity, donc c’est moi qui suis en charge de faire la coordination des opérations entre ces 2 sondes.

Plus d'infos sur : https://odysseeceleste.com/farah-alibay-pilote-du-rover-perseverance/

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André-Hubert Roussel est le président exécutif d’ArianeGroup depuis le 1er janvier 2019. Il a été Directeur des Opérations d’Airbus Défence and Space en 2016 et a siégé au Comité exécutif de la Division. Également ancien responsable de l’Ingénierie chez EADS. En 2014, il a dirigé les programmes des lanceurs d’Airbus et joué un rôle décisif dans le lancement d’Ariane 6, et notamment dans la création d’ArianeGroup.

Plus d'infos sur : https://odysseeceleste.com/andre-hubert-roussel-president-executif-darianegroup-2/

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Depuis 2013, Jean-Yves Le Gall est Président du Centre National d’Études Spatiales (CNES). A ce titre, il est également coordinateur interministériel pour les programmes de navigation par satellite et Président du Conseil d’administration de l’Agence européenne chargée de Galileo (GSA). Il est aussi Président du Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA) et Président de la Fédération Internationale d’Astronautique (IAF).

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