TOUTVABIENSEPASSER.COM

De: Xavier Faltot
  • Resumen

  • Un site et des émissions pour comprendre qu'en réalité tout va bien. Talk, musique, société, humour et éditos
    Xavier Faltot
    Más Menos
activate_primeday_promo_in_buybox_DT
Episodios
  • Demain c'est Dimanche #4 // Espoir !
    Apr 27 2022

    Et voilà que cela recommence.

    Voilà 2 semaines que je tourne en rond sur un texte qui puisse inspirer l’espoir, un truc qui donne envie de vivre à fond.

    Quelque chose qui sonne comme une bonne nouvelle, comme tiens le cannabis est légalisé, ahh Sarkozy part en prison rejoindre Benalla…

    Non, la nouvelle c’est le couvre feu !


    Impossible de sortir de la colère, de la haine, de l’incompréhension et surtout de l’incapacité à se projeter.

    No future bro ! Tout le monde devient fou et on ne peut rien y faire. Impuissance, enfance.


    Heureusement il existe encore des endroits et des gens libres.

    Il existe encore un espoir, des espoirs. Dans les grandes villes, en Europe. Nous sommes peu nombreux et de moins en moins à connaître la définition de la liberté, à expérimenter la liberté de penser et de mouvement, mais nous sommes encore en vie et il ne faut surtout pas l’oublier.

    Nombreux sont encore ceux bien décidés à faire perdurer cette notion clef toute relative: la liberté.


    Au point 2 de la déclaration des droits de l’homme et c’est rassurant j’ai trouvé un point déterminant. Il invite à se rebeller contre l’oppression. Fondamentalement nos anciens, ont pensé à nous, et aux futures phases autoritaires où l’état à tous les droits.


    Sachez donc que nous avons le droit d’aller contre la loi si nous nous estimons oppressé. C’est vital et légal, alors ne vous laissez pas enfermer, grâce aux luttes précédentes nous avons des droits: la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. Il y a de l’espoir et quand il y a de l’espoir…


    Définition de l’espoir: disposition de l’esprit humain qui consiste en l’attente d’un futur bon ou meilleur. Au pied de la lettre, je dis oui. J’en veux, j’en ai besoin. Alors, j’ai tout fait pour passer un week-end en plein espoir.

    Entouré de gens toujours disponible à l’inattendu, à prendre des risques pour avoir l’impression d’exister. Ils sont devenus mon espérance: attente confiante de voir se réaliser ce que je désire.


    Dès le départ, mon désir, mon besoin était de danser le plus possible pendant 2 jours. C’est vrai et cela fait mal, je souffre de ne plus pouvoir me rendre dans mon club de danse préféré: le petit palace, je souffre ne plus pouvoir me rendre dans mon club de sport préféré le club med gym. Mon corps le réclame, je l’ai habitué à se bouger plusieurs fois par semaine. J’ai habitué mon cerveau à respirer aussi la nuit, à prendre de la distance, comme dans un rêve en réalité. Sans limite, morale, physique ou principe. J’aime a être surréaliste dans le noir, en musique.


    Bref, ce week-end avant le second grand rien, je me devais de danser et j’en ai eu l’occasion.

    Plein d’espoir, j’ai suivi une bande de jeunes gens dans une ferme pour 2 jours de fêtes non-stop. Techno, boule à facette, bar, déguisements, dance-floor, djs, bières, alcools forts, led, dope, bonne bouffe, soleil, feu de joie… la panoplie totale, la rave quoi !

    48 heures de dérives en tout genre. 48h à se parler si proche que j’avais oublié ce que cela faisait. Des postillons, des onomatopées comme des souffles et des mains au visage, la vraie vie comme avant. Un univers sans doute, proche, sensible… ouverts les uns aux autres, confiants.


    En adultes fêtards libres, nous avons tous passé un test de dépistage de la Covid. Les personnes positives étaient invitées à ne pas nous rejoindre. Sans peur donc, nous avons mis en place l’espace pour n’être qu’amour, feuilles au vent, Feux Follets, corps aimants, bouches, yeux, bras, cuisses, pieds, bouches encore, humains, enfants adultes libérés enfin. Tous agités par notre désir de liberté, tous conscients au moins un instant que nous sommes un moment rare de lâché prise.


    La suite ici : TTVBSP 

    Más Menos
    6 m
  • Demain c'est Dimanche #3 // La Police se prend au sérieux et c'est dangereux!
    Apr 27 2022

    La police se prends au sérieux et c’est dangereux.


    Vendredi soir, rue du faubourg Saint-Denis, il est 21h30.

    En temps normal, je veux dire hors crise sanitaire sa mère, c’est là qu’il fait bon commencer sa soirée au hasard, piéton, tête en l’air, pieds bien chaussés.


    Hors aujourd’hui sages, tous les parisiens que je croisent portent le masque, sur la bouche ou sous le menton. Ils sont rares ceux qui n’en n’ont pas. Et croyez moi ce sont les intouchables, les noirs, les pauvres, les basanés, les gueules cassés, les mecs en deux au sol, pas les gens bien habillés. servitude volontaire.


    Depuis le début de cette histoire de virus qui tue à 95% les vieux, j’ai trouvé une routine où le masque n’est pas obligatoire pour moi. Mon bureau est à 450 mètres et un restaurant excellent se trouve juste en face. je travaille seul, je n’ai que des rendez-vous avec des gens de moins de 65 ans ou très en forme, et surtout je fais du vélo. Mon buraliste, tout comme ma boulangère sont barricadés derrière du plexiglas et porte un masque, ils savent que moi non et ne disent rien, au contraire ils me sourient.


    Quand je me retrouve contraint de marcher, j’ai mes trucs et astuces pour ne pas être masqué: Première option, j’ai une clope dans la main gauche et les doigts à droite sur mon briquet logé dans sa poche dédiée. Option 2: J’ai une baguette, que je grignote très lentement. Option 3: je pousse mon vélo. Certes ce sont des situations stressantes car la peur du flic zélé n’est pas loin.


    Sur mon vélo, je divague et soudain, la voiture devant qui n’est autre qu’une voiture de police tourne à droite sèchement sans clignotant. D’un geste souple j’évite la tonne 5 Mégane. Surpris toujours à la droite du véhicule je fais un signe de la main que le clignotant n’est pas activé.


    Hors le changement de direction sans mettre le clignotant est verbalisé par une amende de seconde classe. Même si elle ne représente qu’une contravention modérée comparée à d’autres infractions, le manque de signalisation est dangereux et peut provoquer de nombreux dégâts humains ou matériels d’où une réduction de trois points sur son permis à points. 35 euros d’amende en somme.


    Je bifurque et me retrouve de l’autre côté du véhicule des fins limiers. Regard à droite le machin qui conduit porte une belle barbe, il est presque beau lui-même avec ses gros bras, rien ne me vient, je reste silencieux en le contemplant. Lui, lève la main et aboie:” qu’est ce que t’as toi!”. Le mec est chaud, je ne dis rien et continue mon chemin vers mon officine. Décharge d’adrénaline, je bouillonne: “merde, j’aurai du lui dire un truc, euh, un truc sale et partir vite, mais non.” Je suis encore imprimé de mon expérience de confinement. Ce moment où ils ont tous basculés en vrai.


    Ce moment où la street était totalement sous contrôle policier. Ce moment où personne ne savait vraiment ce qu’il se passait avec le virus, où il n’y avait pas assez de masques pour tout le monde, où nous devions signer un papier avant de sortir de chez nous. Où nous avions tous peur car la mort était partout dixit les médias. Je suis resté à Paris avec femme et enfant pendant le grand rien.


    La première fois que je me suis fais arrêté c’était par des CRS. La consigne c’était: sortez de chez vous le moins possible, si vous sortez c’est pour acheter de quoi vous nourrir, faire de l’exercice ou que vraiment vous n’aviez pas le choix. Je n’ai suivi ces règles que 10 jours. Ensuite, nous sommes sortis plusieurs fois par jour, pour tout pour rien, personne dans la rue. J’avais compris que je devais être à distance des gens, et que je devais me laver les mains en rentrant chez moi. C’est déjà pas mal.


    La suite ici: TTVBSP 

    Más Menos
    12 m
  • Demain c'est Dimanche #2 // Les Adultes c’est nous ! #OKBOOMER
    Apr 27 2022

    Je me souviens, nous sommes en 2011, nous sommes à Tunis à une terrasse de café. Une pote vient de me laisser seul avec un vieux monsieur. La révolution est passée par là, le calme est revenu il y a quelques jours. L’air est électrique, les gens sourient tout le temps. Le serveur nous apporte un café. Je me sens hyper seul. Heureusement le sage lance la conversation  :

    «  Tu sais les gens de ma génération, nous avons eu l’occasion à plusieurs reprises de prendre la parole, de nous opposer à la dictature. Mais nous ne l’avons pas fait. Maintenant, je pense qu’après cette révolution menée par les jeunes, notre génération doit se taire, faire confiance et laisser faire. Nous n’avons rien fait pour empêcher quoique ce soit  !  »


    Voilà la solution pour notre ère, je pense tout à fait multiscalaire.Pour sortir de l’anthropocène, il faut dégager les vieux de la scène. Car les adultes c’est nous  ! Laissons les grabataires naturellement se taire et sauvons la terre.


    Mon déclic écologique, anti-capitalisme, anti-communisme, anti-nihilisme, anti-issisme, je l’ai eu en 2004. Lectures, rencontres, soudain, j’ai compris que tout aller de travers. Alors à fond de showbiz à l’époque, j’ai eu du mal. Comment encore bien servir la machine spectaculaire persuadé qu’elle ne vendait que du vide aux cerveaux encore disponibles.

    Aujourd’hui enfin, je m’en sens capable, 16 ans plus tard. Entre temps j’ai continué à m’informer, à lire, à écrire… et surtout à nourrir la bête. Il aura fallu que je devienne père, que je sorte de l’effroi, du déni, de la peur, pour embrasser le courage de continuer en décidant de ne plus travailler plus pour les industriels sans vergognes. 16 ans pour me incarner que oui il y avait un nouveau monde à faire naître et que pour ce faire, il fallait s’extraire de ce qui nous tue.En disant ces mots, un flashback me revient.


    Rave on  ! J’ai 16 ans et je suis en teuf, en rave dans une clairière. Un extasie en tête, je comprends que je serai le premier sur ma route et que je marcherai sans repère. Heureux, léger, inspiré comme jamais par ce qui vient, ce beat qui va conquérir la planète, les rues des mégapoles du monde entier. La danse libre, surfer le chant des machines, jouir dans la technologie. Métamorphose. À partir de maintenant c’est Rave Always.


    Cette génération qui en se renseignant un peu sur le sujet est la génération la plus destructrice pour notre monde. C’est elle la responsable du feu dans notre maison. Exposant ces positions, souvent mes amis m’ont reproché de ne pas avoir terminé ma crise d’adolescence, je devais arrêter de vouloir tuer le père. Le mien est mort, il y a plus de 10 ans maintenant.

    Toutefois en famille souvent s’est posé le soucis de devoir débattre avec les babyboomers présents. Affecté par le cadre familial, toujours les conversations, les débat se sont terminés en guerre rangée entre nous les jeunes et eux les vieux. La discussion est rompue à jamais, urgence au corps et peur à cœur, la raison vacille.

    J’ai alors développé une nouvelle technique qui consiste à ne plus parler aux vieux, de politique, de l’avenir du monde.mais d”échanger avec ceux de mon âge, adultes, angoissés à mort comme moi par la situation à venir, mais en clin à croire eux aussi que les solutions pour changer en mieux sont infinies et à porter de main. L’effet est direct, le vieux se sentant mis de côté se rebellent, s’agitent, parlent fort et au mieux quitte la pièce avec ou sans fracas.

    Il ne doit pas et Il ne peut y avoir de guerre de génération. Car Cette génération doit se taire, s’éteindre… sans mourrir forcément. Et si elle en est encore capable d’apprendre ce que nous avons appris sans eux, notre culture urbaine, notre éveil technologique et écologique, qu’elle pose des questions, plutôt que de toujours phallocratiquement nous imposer ses visions surannées. Alors nous pourrons encore partager des espaces communs, nous projeter et vivre ensemble.


    La suite ici : TTVBSP

    Más Menos
    8 m

Lo que los oyentes dicen sobre TOUTVABIENSEPASSER.COM

Calificaciones medias de los clientes

Reseñas - Selecciona las pestañas a continuación para cambiar el origen de las reseñas.