Pour 77% des personnes interrogées, un travail qui a du sens devrait avoir un impact positif en matière d’écologie (sondage Opinion Way 2022 pour l’Anact)

Dans cet épisode – « Engagement écologique des entreprises : le nouvel atout pour recruter ? » - nous essaierons de comprendre est-ce que la manière dont les entreprises et les organisations abordent la transition écologique peut être porteuse de sens pour les dirigeants, les salariés et leurs représentants…

Est-ce qu’un certain engagement écologique peut être un levier pour les entreprises pour attirer certains profils de travailleurs ? 

Aussi, démarche écologique, est-elle toujours synonyme de conditions de travail favorables ? 

Les salariés et leurs représentants peuvent-ils être impliqués dans ces transformations ?

Au micro pour répondre à ces questions, Fabienne Tatot, secrétaire nationale de l’UGICT CGT, structure interprofessionnelle de la CGT qui rassemble cadres, ingénieurs et techniciens.

L’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Anact) propose un modèle explicatif des écarts femmes-hommes dans le monde professionnel sur la carrière, la rémunération et la santé. La cause de ces écarts ?

• Une division sexuée du travail : les femmes et les hommes sont le plus souvent affectés à des postes ou à des activités distinctes. 
• Le management et la gestion des parcours : les femmes et hommes n’ont pas les mêmes opportunités d’évolution professionnelle.
• Les conditions de travail : les femmes et les hommes ne font pas face aux mêmes conditions d’exposition aux risques et à la pénibilité.
• L’articulation des temps de travail et temps personnels : les femmes et hommes n’ont pas la même durée de travail, les mêmes horaires de travail, ni les mêmes activités hors travail. 

Interroger l’articulation des temps et l’organisation de travail devient alors un levier pour faire avancer l’égalité professionnelle réelle entre les femmes et les hommes.

Retrouvez le témoignage de Z & KO en podcast 

Le recours aux Formes Alternatives d’Activité (FAA) semble s’être intensifié ces dernières années puis renforcé pendant la crise Covid. L’Anact apporte un appui là la réalisation d’une étude de recherche sur ces FAA comme solution possible à la relance économique des TPE/PME.

Fabrice Richard le dirigeant de la Fabrique Chardet à l’origine de cette étude nous propose d’éclairer le recours à ces formes d’activité par le prisme des entreprises mais aussi des travailleurs, accompagné par le sociologue du travail Jean-Yves Ottman et docteur en sciences de gestion, qui mène cette recherche depuis plus d’un an. Celle-ci engage les témoignages de 20 entreprises de secteurs différents et 80 heures d’entretien. Le dirigeant de l’une de ces entreprises, Julien Touzé, illustre leur travail. Son témoignage parle de collaboration réussie entre salariés et travailleurs en FAA.