• 100 % création

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100 % création  By  cover art

100 % création

By: RFI
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  • Mode, accessoires, décoration, stylisme, design. Dans la chronique 100 % création de Maria Afonso, RFI vous fait découvrir l’univers de créateurs. Venez écouter leur histoire, leur parcours, leurs influences, leur idée de la mode chaque dimanche à 04h53,6h52 et 12h54 TU vers toutes cibles. (Heure de Paris = TU + 2 en été).

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Episodes
  • Joachim Roncin, designer en chef des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024
    Jul 20 2024
    Cet été, 100% Création met en lumière les designers, artisans d’art, leur créativité et leur savoir-faire « à la française », autour des Jeux olympiques de Paris 2024 célébrés à partir du 26 juillet. Les JO encouragent les créateurs, artistes ou artisans d’art à se surpasser et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Aujourd’hui, Joachim Roncin est le designer en chef de Paris 2024. Un métier, un statut, une fonction au cœur du dispositif créatif de la 33e olympiade. « Pour moi, les Jeux olympiques et paralympiques sont un peu le pinacle de la création pour un créatif designer parce que c'est le moment où nous pouvons tester plein de choses et il y a surtout une variété de sujets », estime Joachim Roncin, designer en chef de Paris 2024. « Avec la confiance de Tony Estanguet, je me suis épanoui dans ce travail : avoir une réflexion globale et créative sur tous les sujets de Paris 2024, de la mascotte en passant par les médailles, les pin's, les produits de licences, le look des jeux, l'emblème, l'emblème de l'équipe de France... C'est très varié. Jusqu'à récemment, les affiches officielles des Jeux olympiques et paralympiques avec Ugo Gattoni mais aussi la torche avec Mathieu Lehanneur. »Joachim Roncin est né en France d’une mère ukrainienne et d’un père français. Après le baccalauréat, il suit des études d’art à Paris puis une école spécialisée dans la scénographie. Très vite, il exerce en tant que créatif artistique junior dans le domaine de la publicité, mais cela ne lui plait pas ! Il travaille quelque temps pour une agence d’éditions d’art. Ensuite, très proche de l’univers de la musique, il travaille dans l’évènementiel. En 2013, il crée un gratuit féminin qui malheureusement disparait pendant la période Covid. En parallèle, en 2018, un ami lui propose de faire partie d’un groupe de réflexion sur les sujets créatifs autour des Jeux olympiques. C’est comme cela que sa mission commence.Une mission incroyablement multiple. « Cela a toujours été intense par le nombre de sujets à traiter, la variété d'interlocuteurs. Le matin, je peux travailler avec un fabricant de peluches, une heure après, j'ai une réunion avec ArcelorMittal. Il faut énormément de curiosité et être alerte sur le monde dans lequel nous vivons. La création au sein de Paris 2024, ce n’est pas de la création pure. C'est de la création avec du sens. C'est quelque chose de très important pour nous, c'est que tout ce que nous faisons doit avoir une justification, qu'elle soit au regard de la vision de Paris 2024, grosso modo la révolution par le sport, avec l'ouverture du sport et le fait de sortir par exemple le sport des enceintes sportives, ce sont des révolutions comme cela. Rapprocher l'olympisme et le paralympique, c'est prendre en compte ces notions et à chaque réflexion créative, d'essayer d'intégrer le maximum d'informations autour de cela. »   Joachim Roncin est celui qui se doit de veiller à la vision de Paris 2024, et ses messages. « Par la mascotte, il y a cet hommage à la Révolution française et le bonnet phrygien. C'est plein de petits détails comme cela. Mais quand je parlais aussi de valeur, c'est à un moment donné se dire que les mascottes n'ont pas de genre, elles sont dégenrées, ce qui était quand même une mini révolution parce qu'avant, il y avait tout de même beaucoup de mascottes qui étaient genrées. Je ne dis pas qu'elles étaient toutes genrées, mais la majorité l'était. Aujourd'hui, notamment avec la société dans laquelle nous vivons. Pour nous, c'est important d'aller dans ce sens-là, d'amener ce genre d'indicateurs dans la création. C'est important des mascottes olympiques et paralympiques qui sont les mêmes. C'était aussi important parce que, pour nous, cela fait partie de ce rapprochement entre l'olympisme et le paralympique que nous prônons depuis le début. De même pour les médailles qui sont les mêmes, les torches qui sont les mêmes, les affiches que nous avons rassemblées aussi. Nous pouvons acheter l'affiche olympique d'un côté et l'affiche paralympique de l'autre. Mais pour avoir la vision globale de Paris 2024, il faut rapprocher l'affiche olympique et l'affiche paralympique. C'est un diptyque qui donne la vision de Paris 2024. C'est tous ces petits messages, des micro messages, mais qui expliquent bien la vision de Paris 2024. Et c'est notre rôle aussi de rendre tangibles ces visions. »Être designer en chef de Paris 2024, c’est plus qu’un titre ou une fonction, c’est une activité que Joachim Roncin ne conçoit pas d’exercer en solitaire. « J'ai ce titre qui est un peu ronflant de directeur du design de Paris 2024, mais je suis quand même bien accompagné par des collaborateurs d'exception, en interne, soit avec Camille Yvinec, Directrice de l’Identité Visuelle des Jeux de Paris 2024, Camille qui sait très bien comment créer une...
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  • Hawa Sangaré, porteuse d’une mode inclusive et de la flamme olympique
    Jul 13 2024
    À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques 2024, la France accueille les athlètes, mais pas seulement. Cet été, 100% Création met en lumière les artisans d’art, leur créativité et leur savoir-faire « à la française », à travers une série de neuf épisodes. Nous vous présentons les femmes et les hommes qui ont œuvré autour de cet événement exceptionnel. Ces Jeux, célébrés à partir du 26 juillet, encouragent les créateurs, artistes ou artisans d’art, eux aussi, à se surpasser, à donner le meilleur d’eux-mêmes. Ce dimanche 14 juillet, la flamme olympique arrive à Paris, nous accueillons Hawa Sangaré, styliste, entrepreneuse engagée et porteuse de la flamme olympique.La création, c'est la liberté, l'inclusion, ne pas être comme les autres, pouvoir s'affirmer, l'émancipation. C'est tout cela pour moi, la création.Hawa Sangaré, styliste, fondatrice de Hawa Paris, entrepreneuse engagée avec son atelier H.a.w.a. au féminin et porteuse de la flamme olympique.« Hawa Paris, H.a.w.a. au féminin, c'était vraiment un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps. J’ai fait un jeu de mots avec les initiales de mon prénom. Donc, j'ai mis un H pour Honorer les femmes, A pour les Accompagner, W pour vraiment entretenir ce côté de Winners, Winneuses, et A pour Accomplir leurs rêves. À Paris, je suis à ma place parce qu'il y a tous les styles, toutes les personnalités et je trouve cela génial. »Hawa Sangaré est née à Drancy, en Seine-Saint-Denis. Elle est issue de l’immigration, ses parents viennent du Mali. Elle suit des études de psychologie, ce qu’elle aime, c'est l’humain. Avant de se lancer dans la mode, elle accompagne pendant plus de 20 ans des personnes éloignées de l’emploi. Hawa Sangaré lance une structure, H.a.w.a. au féminin, en 2020, pour une mode au service de l’insertion qui lutte contre le gaspillage vestimentaire. Hawa Paris est une jeune marque engagée et responsable. « Quand vous vous rendez compte du pouvoir du vêtement, vous n'êtes plus dans une surconsommation. Vous êtes dans quelque chose d'utile et de nécessaire. Vous allez garder aussi le vêtement, vous n'allez pas être dans ce schéma de prendre, jeter, prendre, jeter et jamais de satisfaction. »« Quand vous portez nos vêtements, vous vous sentez libre, belle et beau. Vous pouvez les porter en journée, en soirée. Vous pouvez être, avec nos vêtements, qui vous avez envie d'être. Vous les portez avec des baskets, des talons, des sandales. Ce sont des vêtements qui sont pensés pour durer dans le temps et pour être adaptés à tout le monde, en fonction de qui vous avez envie d'être. Si vous êtes timide, grâce à nos vêtements, vous pourrez donner l'illusion que vous êtes moins réservé. Cela va être votre armure, votre outil de communication, d'émancipation et vous permettre d'accéder à une autonomie qui vous est propre. »Hawa Sangaré a toujours voulu mettre à l’honneur les femmes, la mode, l’environnement. C’est en 2020, pendant la période du Covid, qu’elle structure son projet avec un atelier d’insertion pour les femmes : H.a.w.a. au féminin. Sa passion pour la mode et le travail collaboratif font émerger les collections de Hawa Paris. L’émancipation, l’accès à l’autonomie, la diversité, l’inclusion, Hawa Sangaré transmet ces valeurs par la coupe de ses vêtements. « Moi, j'ai des pièces phares. J'aime beaucoup les combinaisons, les bustiers, les corsets. Dans la deuxième collection qui va arriver, nous allons décliner les corsets et nous allons rechercher aussi dans l'histoire de l'évolution de la femme tout ce qui est autour du corset, comment le corset a évolué, qu'est-ce que le corset représentait et donc décliner toute notre collection autour. »« Nous sommes dans l'inclusion, nous intégrons une collection pour les hommes, cette touche aussi de féminité que nous voulons apporter tout en étant dans un côté masculin. Je trouve que quand nous parlons d'égalité femmes hommes, c'est aussi cette rencontre entre les hommes et les femmes où nous les femmes, nous pouvons avoir notre côté masculin affirmé et les hommes peuvent aussi avoir leur côté féminin. Tous ensemble, nous créons une belle égalité. »En petite série, les collections d’Hawa Paris sont réalisées grâce aux dons de fins de stocks de partenaires de grandes maisons du luxe ou de la mode haut de gamme. « Ce sont des partenaires qui restent avec nous, qui nous soutiennent énormément parce qu'ils adorent le travail que nous pouvons faire. Ils sont en accord avec toutes les valeurs que nous défendons, et surtout, ils sont fiers de voir comment nous valorisons les dons de leurs tissus. Ce sont des tissus qui vont perdurer et qui vont avoir une seconde vie et qui vont aider. Je leur ai dit : "Donnez-moi vos produits, nous allons déconstruire pour reconstruire, les salariés que je recrute vont ...
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    7 mins
  • Hugues Gnambri, l’artiste des vêtements bijoux d'Unik Dress
    Jul 6 2024
    Hugues Gnambri, plus connu sous son nom d’artiste de Don Hugo, est un styliste autodidacte, Ivoirien. Avec sa marque Unik Dress, il s’adresse aux femmes et aux hommes qui veulent porter leurs tenues comme des bijoux. C’est un adepte de l’upcycling. Il propose, donc, une mode traditionnelle forte de son héritage ivoirien tout en étant à l’écoute de son temps. Nous l’avons rencontré pendant la fashion week de Lomé, le FIMO228, organisé par Jacques Logoh. L'âme et l'esprit créent mais il faut un corps pour réaliser. L'essence de mes créations, c'est de rendre précieux tout ce que je touche. C'est un peu comme des joyaux qui doivent être portés par chaque personne qui arrive, peu importe son rang social. Je prends mes créations comme des joyaux.Hugues Gnambri, plus connu sous son nom d’artiste Don Hugo, styliste et fondateur de la marque Unik Dress : « Unik Dress parce que je veux que toute femme et tout homme se sente unique lorsqu'il porte le vêtement. Lorsque je l'habille, c'est ce que je veux faire ressortir, donc, Unik Dress, un vêtement unique pour une personne unique, pour une occasion unique. Faire ressortir cette beauté singulière que toute personne a, c'est vraiment ce qui m'intéresse. C'est un peu tout cela, la signification de la marque. »Hugues Gnambri est né à l’ouest de la Côte d’Ivoire à Man, surnommée, la ville aux 18 montagnes. Il suit un cursus en droit des affaires, mais il ne se voit pas dans le cadre très formel du juridique, durant toute sa vie. Il rêve plutôt d’une vie professionnelle pleine de découvertes. Alors, en parallèle de ses études de droit, dès 2003, cet autodidacte, plus connu sous son nom artistique Don Hugo, commence par l’organisation d’évènements, la décoration, et au fur et à mesure, il tente le stylisme. Après son diplôme, en attente d’un emploi, il se lance dans la vente de vêtements et décide de suivre sa passion. Son entrée dans le mode du stylisme commence quand il aide l’une de ses sœurs en réalisant sa tenue de soirée. « J'ai constaté que mon expérience en matière d'aménagement décoratif, ma connaissance des couleurs m'aide beaucoup dans le conseil en image, donc cela s’est développé et un jour, ma sœur, qui voulait aller à un gala, se plaignait de ce qu'elle avait pris sa robe dans de la friperie, qu’elle serait très mal habillée. Ce jour-là, je l'ai vraiment entendue et j'ai eu de la peine pour ce qu'elle vivait. Je lui ai dit "donne-moi la robe, je vais faire quelque chose". Honnêtement, je n’avais aucune idée. J'avais juste le souvenir d'une dentelle perlée noire que j'avais vu au marché et qui m'avait plu. Comment l'utiliser ? Qu'est-ce que je devais en faire ? Je ne savais vraiment rien. Je suis parti chez un grand frère styliste qui avait un mannequin. Je l'ai posé dessus. J’ai découpé les motifs et les ai placés. Au fur et à mesure que j'avançais, j'avais le schéma qui s'est développé dans ma tête. Lorsque j’ai fini la robe, elle était magnifique, pratique. Elle était franchement très bien habillée. J'étais fier. J’ai découvert que j'avais ce potentiel-là, celui de refaire de vieux vêtements. »Après cette expérience et la confirmation de ses compétences, Don Hugo lance la marque Unik Dress en 2021, à Abidjan. Pour ce créateur ivoirien, ses productions sont le reflet de ses émotions. « J'ai besoin d'un environnement décoré qui répond à mon besoin du moment. Un environnement très sain, agréable à voir, où je peux créer. Si vous arrivez chez moi, que vous voyez un environnement désordonné, c'est mon état émotionnel. Les fois où vous venez, tout est propre, avec de beaux pots de fleurs, les parfums, les senteurs, vous saurez en même temps mon état émotionnel. La création est essentielle pour moi. J'aime aussi voir des personnes s'épanouir, je pense pour un artiste, en tout cas pour ma part. La satisfaction dans le regard des gens, c'est vraiment l'une des choses essentielles. J'aime voir la personne très épanouie, satisfaite de ce qu'elle a reçu. »Unik Dress, c’est une garde-robe bijoux, ainsi qu’une rubrique sur les réseaux sociaux pour aider chacune et chacun à se mettre en valeur, à avoir confiance en soi et à se sentir unique. « J'ai créé une rubrique dans mon animation des réseaux sociaux intitulée : "Elle est unique", parce que aujourd’hui, une personne va se mettre devant le miroir, elle va voir tel aspect de sa beauté. Moi, lorsque je regarde une personne, je vois autre chose. J'ai constaté que beaucoup de personnes cachent derrière leur pseudo-humilité un complexe d'infériorité, "je ne veux pas être regardé parce que je pense que j'ai tel défaut, je ne me sens pas trop belle". Non. Je pense qu'il y a une pierre en toi que tu dois mettre en valeur. C'est vrai que l’habit ne vient pas mettre en valeur. Nous avons en nous-même cette valeur. ...
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