Episodes

  • Récit de la démission forcée d'un président de la République... il y a 100 ans (2/2)
    Jul 22 2024

    En 1920, Paul Deschanel, victime d'une dépression nerveuse, démissionne. Les parlementaires de droite réclament Millerand à l’Élysée. Il a le profil idéal : à la fois républicain, national et social. L'intéressé, lui, préfèrerait rester chef du gouvernement. Il accepte avec beaucoup de réticence mais il accepte : le voilà élu président de la République. C’est là que le drame, qui va conduire à sa démission forcée, commence. Lorsqu’il se présente à l’Élysée, en 1920, Alexandre Millerand est très clair : il ne veut pas se limiter à un rôle de représentation. Il veut exercer un rôle d'influence, de chef d'équipe même, au-dessus du chef du gouvernement et des ministres. C’est à prendre ou à laisser. Alors que va-t-il faire à l’Élysée, entre 1920 et 1924 ?


    Dans ce nouvel épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, vous raconte comment les députés ont forcé le président Millerand à démissionner en 1924.


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    Montage et mixage : Antoine Lion-Ranty


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    7 mins
  • Récit de la démission forcée d'un président de la République… il y a 100 ans (1/2)
    Jul 16 2024

    Juin 1924, les élections législatives viennent d'avoir lieu. Le cartel des gauches, une coalition qui regroupe radicaux et socialistes a gagné. Or, la nouvelle majorité de la chambre des députés veut forcer le président de la République à démissionner. Le chef de l'État, qui est sur la sellette, s'appelle Alexandre Millerand. Il a été élu par les parlementaires quatre ans plus tôt, en 1920. Sous la IIIème République, ce sont les députés et les sénateurs qui élisent le président. Qu'est-ce que radicaux et socialistes reprochent donc à Millerand ?


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    7 mins
  • Ce président de la République qui avait démissionné après une dissolution et des législatives
    Jul 8 2024

    Eté 1877. Le président de la République, Mac-Mahon, a dissous la Chambre des députés. La campagne des législatives passionne la France. Les esprits s'enflamment. Les fantômes de la Révolution se réveillent. Monarchistes et bonapartistes accusent les républicains de vouloir ressusciter la Convention nationale omnipotente de 1793, qui avait institué la Terreur. Le président du Conseil, Albert de Broglie, orléaniste, reproche aussi à Gambetta et aux radicaux de vouloir non pas réformer le pays, mais le façonner comme si c’était une pâte à modeler à leur disposition.


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    6 mins
  • «Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, il faudra se soumettre ou se démettre» : quand Gambetta faisait campagne
    Jul 1 2024

    «Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien, Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre.» C’est Gambetta qui s'exprime ainsi pendant un banquet à Lille, le 15 août 1877. Il est en pleine campagne législative après la dissolution de la Chambre des députés par le président de la République, Mac-Mahon. Gambetta se dit sûr de la victoire électorale. Et il prédit que, en raison de son implication personnelle dans la campagne, le chef de l'État ne pourra pas rester à l'Élysée.


    Dans cet épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, évoque Gambetta et la dissolution de 1877.


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    7 mins
  • Dans les secrets du Conseil constitutionnel
    Jun 24 2024

    Le Conseil constitutionnel est installé depuis sa création, en 1959, dans l'aile Montpensier du Palais-Royal, à Paris. Parmi ses membres, on trouve d'anciens ministres ou parlementaires, des hauts fonctionnaires, des magistrats, des universitaires. Ils ont des parcours, des sensibilités variées. Et s’ajoutent à eux les anciens présidents de la République, membres de droit du Conseil constitutionnel. Sa mission principale est d’examiner si les lois sont conformes à la Constitution. Ses délibérations sont secrètes : on ne peut pas savoir quel membre du Conseil a critiqué une loi, quel autre membre l’a défendue, ni les arguments qu’ils ont avancés pour convaincre leurs collègues. Or, le Conseil constitutionnel a rendu public les comptes-rendus de toutes ses délibérations entre 1959 et 1998. La loi le permet à condition que les délibérations qu’on divulgue aient eu lieu il y a vingt-cinq ans au moins.


    Dans ce nouvel épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, vous plonge dans les délibérations du Conseil constitutionnel entre 1959 et 1998.


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  • Le baccalauréat, une passion française
    Jun 17 2024

    Voilà le mois de juin. Le moment d’un rite bien français : le bac. Bacca laurea, c’est du latin. Ça veut dire «couronne de lauriers», la couronne de lauriers qu’on remet au vainqueur des épreuves scolaires. À quand remonte cet examen et en quoi consistaient les différentes épreuves dans les premières années ?


    Dans ce nouvel épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, vous dit tout sur l'histoire du baccalauréat.


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  • 1944 : ces victoires oubliées de l’armée française en Italie
    Jun 10 2024

    Septembre 1943, les Anglo-Américains débarquent en Calabre, à l’extrémité sud de l’Italie. Face à eux, l’armée allemande a organisé plusieurs lignes de défense pour barrer la route de Rome. Et, le 19 novembre 1943, du côté allié, les premiers éléments d’un corps expéditionnaire français, commandé par le général Juin, arrivent en renfort à Naples. Ses effectifs vont augmenter peu à peu : ils seront 120 000 soldats en juillet 1944. Au sein de chaque unité du corps expéditionnaire français en Italie, on trouve, dans des proportions variables, des Maghrébins et des Français. La 3ème division d’infanterie algérienne, par exemple, comporte 52-53  % de Maghrébins et 48-47  % de Français.


    Dans ce nouvel épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, vous emmène en 1944, quand le corps expéditionnaire français jouait un rôle crucial dans la libération de l'Italie pendant la Seconde Guerre mondiale.


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  • 1848 : la première élection présidentielle de l'histoire de France
    Jun 3 2024

    Février 1848. C’est la Révolution. Louis-Philippe abdique. La République est proclamée. Le suffrage devient universel pour les hommes, alors qu’il était censitaire sous la monarchie de Juillet. Du jour au lendemain, le nombre d’électeurs est multiplié par 40. Une assemblée nationale est élue et écrase dans le sang l’insurrection ouvrière de juin. Puis une Constitution est adoptée à l’automne… Et elle crée une fonction nouvelle : le président de la République.


    Dans ce nouvel épisode du Moment Histoire, Guillaume Perrault, rédacteur en chef au Figaro, vous reconstitue l'expérience inédite des quarante jours de campagne électorale, jusqu'à l'élection du premier président de la République française, Louis-Napoléon.


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